Iboko

langue bantoue parlée en République démocratique du Congo

L'Iboko, iboko,
Pays République démocratique du Congo
Classification par famille
Codes de langue
IETF bkp
ISO 639-3 bkp
Étendue Langue individuelle
Type Langue vivante
Glottolog boko1263

L’iboko, boko ou liboko, est une langue bantoue parlée dans la province de l’Équateur en République démocratique du Congo.

Répartition géographique modifier

Province de Mongala à Makanza[1]. dans la région de Bangala ou Makanza avec La langue d'Iboko, parlée par les villages de Mankanza de: Boukoundou, Mondôngé, Mpoumbou, Wambala, Mbaka, Ekolangania, Ikélé, Ndondo

Histoire modifier

Mongala est, à l'origine, un nom. qui signifie «< rivière », mais qui est devenu un nom commun propre. Les peuples boloki de Bobeka établis à son embouchure l'appelaient ainsi mungala», pour la distinguer du fleuve, ebale ». On dit parfois Mun gala mwa Akula », Akula étant l'un des principaux villages de la basse Mongala.

TRANSFORMATION DE L'IBOKO EN LINGALA À MAKANZA

À Berghe-Sainte-Marie, Cambier s'était entouré de travailleurs venus de Bangala-Station de Makanza, plutôt que de travailleurs locaux bobangi. Les citations dans ses lettres de cette période consistent d'un mélange idiosyncrasique de mots bangala, de fiote et sans doute de kiteke et contiennent très peu de traces de bobangi. Ce n'était qu'après la désertion de ces travailleurs-là, que des aides bobangi commençaient à jouer un rôle beaucoup plus important dans la vie quotidienne de Cambier.

C'est également en cette période que Cambier et ses confrères à Berghe se faisaient enseigner la langue bobangi par l'interprète Mambula, recruté pour servir à table. Cambier et Van Ronslé quittaient Berghe-Sainte-Maric pour Mpombo,

situé bien en dehors de la région bobangi. Cambier 'rentrait' donc dans le pays de Bangala la langue avec laquelle il était entré en contact

durant ses premiers mois à Berghe, Le bangala. Or, le bangala n'était qu'une des langues utilisées à Bangala-Station Makanza et à Mpombo, et, en plus, elle y était uniquement utilisée comme langue de traite, la langue native de la population étant l'iboko. Cambier et Van Ronslé une fois arrivés, se rendaient vite compte que le (peu de) bobangi qu'ils avaient appris à Berghe n'y avait qu'une utilité limitée. Ils se consacraient immédiatement à l'étude de l'iboko. Chacun d'eux, mais sans doute surtout Van Ronslé, prenait, dès le début, des notes linguistiques, et constituaient ainsi des listes de mots et de règles

ÉGIDE DE BOECK

FORMATION DE GRAMMAIRE ET VOCABULAIRE DU LANGUE DU HAUT CONGO

Egide De Boeck était donc en possession des notes que Van Ronslé et Cambier avaient faites sur l'iboko, ainsi que du livre de Cambier.contenant ainsi ses notes personnelles faites sur l'iboko dans le but d'utiliser pour 'transformer' le bangala à devenir le lingala.

Egide De Boeck, Forme une grammaire et Vocabulaire complète, dans la région de Bangala ou Makanza avec La langue d'Iboko, parlée par les villages de Mankanza de: Boukoundou, Mondôngé, Mpoumbou, Wambala, Mbaka,

Ekolangania, Ikélé, Ndondo la langue Mabali, parlée par les villages de : Niol, Ibonga, Mobélou, Mokolengila, Impánza, Ngoumba, Mongouělé, Ikouba

La langue des Boloki aux villages de Mobèka et les groupes de Bolombo et de Boukoumbi enfin les dialectes des Bangombé, de Motêmbo,

de Lousongo

Notes et références modifier

  1. Motingea 1996, p. 14.

mongala.pdf - Royal Museum for Central Africa https://www.africamuseum.be/sites/default/files/media/docs/research/publications/rmca/online/monographies-provinces/mongala.pdf

Bibliographie modifier

  • Michael Meeuwis, « Contribution à l’histoire du lingala: L’Essai sur la langue congolaise d’Emeri Cambier (1891), Situation historique et texte intégral », Annales Aequatoria, vol. 24,‎ , p. 283-431 (JSTOR 25836814)
  • Motingea Mangulu, Étude comparative des langues ngiri de l’entre Ubangi-Zaïre, Leiden, Research School CNWS, (ISBN 9073782619)

Voir aussi modifier

Liens externes modifier