Hilaire de Barenton

linguiste français
Hilaire de Barenton
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Hilaire de Barenton (Barenton, le - Paris, le ), est le pseudonyme littéraire d'Étienne-Marie Boulé, moine capucin et historien des langues du Moyen-Orient. Son nom est souvent mal écrit de Baranton.

Biographie modifier

Après des études à Mortain et à Coutances (Manche), il est ordonné prêtre en 1887. Il exerce son ministère dans le Sud de la Manche et revêt la bure des capucins sous le nom de Père Hilaire de Barenton au Mans le . Il enseigne les sciences et l'histoire dans l'Empire ottoman, au scholasticat de Kadıköy, en face d'Istanbul. De retour en France en 1899, il crée les Études Franciscaines et enseigne la théologie et la morale. Sa carrière d'orientaliste débute en 1918. Il étudie le sumérien et l'étrusque, et présente ses travaux à l'Académie des Sciences en 1923. Ainsi il acquiert une réputation de linguiste original, participe en 1936 au IIIe Congrès de linguistique internationale, et sa recherche d'une langue originelle influencera, plus tard, Merritt Ruhlen[1].

Œuvres modifier

  • La langue étrusque, dialecte de l'ancien égyptien, Paris 1920
  • L'origine des grammaires, leur source dans le sumérien et l'égyptien, Paris 1925
  • L'origine des langues, des religions et des peuples
  • L'action sociale de François d'Assise, Paris 1904.

Les théories d'Hilaire de Barenton eurent, à leur époque, une certaine vogue avant d'être sévèrement critiquées. Elles ne sont plus admises aujourd'hui[2], à l'exception de sa « théorie de la langue-soleil » (Güneş Dil Teorisi), toujours prisée dans les milieux du nationalisme turc puisqu'elle postule que toutes les langues humaines sont issues d'une langue initiale proto-turque[3],[4].

Références modifier

Articles annexes modifier

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