Heinrich Düll

sculpteur allemand
Heinrich Düll
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
FrauenchiemseeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
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Partenaire
Georg Pezold (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Heinrich Düll, né le à Munich[1] et mort le à Frauenchiemsee[2], est un sculpteur allemand et musicien de l'époque du prince-régent.

Nymphe par Heinrich Düll et Georg Pezold, au Bavariapark de Munich.

Biographie modifier

 
Fontaine au loup de Munich.

Heinrich Düll est le fils d'un sculpteur et enseignant à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. Il est élève à Munich de l'école royale des arts, notamment auprès du sculpteur Anton Hess et de l'architecte Leonhard Romeis. De 1887 à 1892, il étudie à l'académie des beaux-arts de Munich à l'atelier du sculpteur Syrius Eberle et de l'architecte Friedrich von Thiersch.

 
Sépulture de la famille Heinrich Düll au cimetière de Fraueninsel.

Il fait la connaissance à Munich en 1885 de Georg Pezold (de) avec qui il travaillera et entretiendra toute sa vie des liens étroits.

En 1894, il fait partie d'un groupe d'artistes et de littérateurs qui se réunissent dans le faubourg de Bogenhausen, où il a un atelier avec Pezold au n° 31 de la Möhlstraße. Il reçoit en 1896 la commande d'un monument à la paix avec Georg Pezold et Max Heilmaier, sur la Prinzregententerrasse[3]. il est inauguré le 16 juillet 1899[3].

Düll épouse en 1908 Pauline Selmayr (1884-1960), fille de l'entrepreneur Josef Selmayr qui en tant que maire de Bogenhausen favorisa la fusion de ce faubourg avec la municipalité de Munich.

Il jouait de la flûte à bec, d'abord dans des groupes de musique folklorique bavaroise, des arrangements d'opéra et des marches et à partir de 1897 avec le Bogenhauser Künstlerkapelle, qu'il a co-fondé, pour faire revivre des partitions de maîtres anciens[4].

Sa villa de Bogenhausen ayant été gravement endommagée pendant la guerre, il déménage à Frauenchiemsee. Il est enterré au cimetière de Fraueninsel.

Œuvre modifier

 
Cavalier de la Promenadeplatz de Munich.

Un certain nombre des œuvres du duo Düll/Pezold se trouve aujourd'hui à ciel ouvert à Munich. Leur œuvre la plus connue de concert avec Max Heilmaier, est l'ange de la paix de Munich.

  • Monument de la Paix de Munich (Europaplatz), 1896-1899, bronze doré, calcaire, mosaïques, avec Max Heilmaier
  • Fontaine de saint Georges (dans la cour du TOGAL, Ismaninger Str. 109, Munich), 1901
  • Fontaine au loup (Kosttor, Munich), 1904, bronze, marbre de Treuchtling, granite
  • Rouages de la Hanse et Hammonia (de) comme couronnement du pignon de la façade du magasin Oberpollinger (Neuhauser Straße 18, München), 1904–1905[5]
  • Allégorie des quatre éléments (Max-Joseph-Brücke, Munich), 1906
  • Allégorie de la Haute-Bavière, façade Ouest du Nouvel hôtel de ville de Munich (Weinstraße, Munich), avant 1908[6]
  • Statue du prince Ferdinand-Marie de Bavière, façade Sud du Nouvel hôtel de ville de Munich (Marienplatz 8, Munich), avant 1908
  • Cheval cabré avec cavalier (Promenadeplatz 9, Munich), 1909-1910, bronze
  • Obélisque en l'honneur du prince-régent Léopold (Luitpoldpark de Munich), 1910-1911, calacaire de Basse-Franconie, bronze[7]

Notes et références modifier

  1. (de) Digitale Edition der Matrikelbücher der Akademie der Bildenden Künste München 1809–1920. Matrikel 00377.
  2. (de) NordOstKultur München. biographien Buchstabe d
  3. a et b (de) Josef Hugo Biller, Hans-Peter Rasp: München Kunst & Kultur. Stadtführer und Handbuch. 15. völlig neu bearbeitete Auflage. Ludwig, München 2003, (ISBN 3-7787-5125-5), p. 144.
  4. (de) Bogenhausener Künstlerkapelle (1897–1939). NordOstKultur, Biographien.
  5. (de) Biller/Rasp: München Kunst & Kultur. München 2003, p. 307.
  6. (de) Biller/Rasp: München Kunst & Kultur. München 2003, page 236.
  7. (de) 100 Jahre Luitpoldpark im Überblick. Der Luitpoldpark im Stadtteil Schwabing-West feierte 2011 sein 100-jähriges Bestehen lire en ligne

Bibliographie modifier

Liens externes modifier

Source de la traduction modifier