Hélène de Gingins
Hélène de Gingins, née Hélène Tronchin le à Genève et morte dans la même ville le , est une salonnière, abolitionniste et féministe suisse.
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Biographie
modifierHélène Tronchin naît le , à Genève[1]. Elle est la fille du colonel Henri Tronchin[1]. Elle hérite de son frère Salomon la seigneurie de Gingins qui devient la propriété de son mari Jean-Jacques Quisard, déjà seigneur de Crans[2].
Elle épouse l'officier Charles Wolfgang de Gingins[1].
Salonnière à Genève, elle y fait la connaissance de Josephine Butler qui la convainc de s'engager en 1876 dans le Comité intercantonal de dames, en lutte contre la prostitution féminine. Elle est ensuite membre de l'Association des amies de la jeune fille, de l'Association du sou pour le relèvement moral puis de la Fédération abolitionniste internationale dont elle assume la vice-présidence de 1891 à 1905[3],[1].
Références
modifier- Regula Ludi /, « Gingins, Hélène de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- D. Martignier, Dictionnaire historique, géographique et statistique de canton de Vaud, Corbaz, (lire en ligne), p. 395
- Conférence de Genève - compte rendu des travaux, Genève, Fédération abolitionniste internationale, (lire en ligne), p. 33
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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