Hélène Ebah

Réalisatrice camerounaise

Hélène Patricia Ebah est une réalisatrice camerounaise primée notamment pour le long métrage Les Blessures inguérissables.

Hélène Ebah
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Nationalité
Formation
Activité

Biographie modifier

Thérèse Sita-Bella avait été la première réalisatrice de cinéma au Cameroun (et en Afrique sub-saharienne). Mais après elle, il a fallu attendre l’émergence d’une nouvelle génération pour voir à nouveau des créations cinématographiques réalisées par des femmes dans ce pays[1].

Hélène Ebah fait partie de cette nouvelle génération, avec d'autres personnalités féminines comme Yolande Ekoumou Samba ou Osvalde Lewat[1].

Elle étudie les lettres anglaises à l'université de Lille, en France. En 1999, elle entre à l'École internationale de création audiovisuelle et de réalisation (Eicar), toujours en France. Elle en sort en 2002[2].

Pendant cette formation et juste après, elle réalise des courts-métrages, notamment un premier court métrage intitulé La fille qui passe en 2001, puis Euthanasie et Ruban rouge en 2003. Puis elle est première assistante sur le tournage des Saignantes, un film de 2005 de Jean-Pierre Bekolo[2]. Elle réalise ensuite un long métrage, Les Blessures inguérissables, sorti en 2007 [3], malgré des difficultés à réunir le financement nécessaire avec la disparition du FODIC, le Fonds du développement de l’industrie cinématographique (créé en 1973 au Cameroun pour soutenir les projets de films sur le plan financier et logistique)[4],[5]. Les blessures inguérissables remporte le premier prix dans le festival Écrans noirs de Yaoundé[2]. Le film est consacré à la vie et aux grandes difficultés rencontrées par six femmes africaines [3].

En 2012, elle étudie l'archivage numérique pérenne à l'université Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis[6].

En 2014, elle réalise un court métrage Pour le mal, une comédie satirique. Son court métrage suivant, Victimes, sorti en 2017, est consacré au sida et à ses conséquences sociales et économiques[7],[6]. Elle travaille aussi pour différentes institutions cinématographiques africaiines[6].

Notes et références modifier

  1. a et b Wendy Haslem, « Cinéma [Cameroun] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 978
  2. a b et c Jean-Marie Mollo Olinga, « Les blessures inguérissables, d'Hélène Ebah », Africiné,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Souley Onohiolo, « Cameroun: Les blessures inguérissables de Hélène Ebah », Le Messager,‎ (lire en ligne)
  4. « Cameroun : les LFC Awards célèbrent le cinéma camerounais, africain et caribéen », TV5 Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Florent Coulon, « Une histoire du cinéma camerounais. Cheminement vers l'indépendance de la production », Afrique contemporaine, no 238,‎ , . 91-105 (DOI 10.3917/afco.238.0091, lire en ligne)
  6. a b et c « Hélène Ebah », sur Africiné
  7. « Hélène Ebah », sur Film-documentaire.fr

Liens externes modifier