Guillaume III Le Roux
Guillaume Le Roux (mort en 1532) est seigneur de Bourgtheroulde et abbé d'Aumale au début du XVIe siècle.
Guillaume Le Roux | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Père | Guillaume II Le Roux | |||||||
Décès | ||||||||
Abbé de l'Église catholique | ||||||||
Abbé du Val-Richer | ||||||||
Abbé commendataire d'Aumale | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Chanoine de Gaillon | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
Seigneur de Bourgtheroulde | ||||||||
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Biographie
modifierGuillaume Le Roux est le fils aîné de Guillaume II Le Roux († 1520), conseiller à l'Échiquier (1499) puis au Parlement de Normandie, seigneur de Becdal, Acquigny, Saint-Aubin-d'Écrosville et Bourgtheroulde et de Jeanne Jubert. Il a quatorze frères et sœurs dont Claude Ier Le Roux († 1537), vicomte d'Elbeuf, conseiller au Parlement de Normandie et Nicolas Ier Le Roux († 1561), doyen de Rouen, prieur du Mont-aux-Malades, abbé commendataire du Val-Richer (1540) puis d'Aumale (1532 puis de 1550 à 1561).
Georges d'Amboise, archevêque de Rouen le fait un des chanoines de sa chapelle de Gaillon. Georges II d'Amboise lui obtient du roi l'abbaye d'Aumale. Il en devient en 1517 le premier abbé commendataire, y fait élever le logis abbatiale et reconstruire de nombreux bâtiments dont la grande porte de l'abbaye[1].
Sitôt son père décédé, en 1520, il fit casser l'acte de 1515 et, après arrangement avec son frère cadet Claude Ier, recouvra en 1521 son droit d'aînesse et la plupart des biens auxquels il pouvait prétendre[note 1].
Guillaume poursuit les travaux d'embellissement et achève l'œuvre de son père, l'hôtel de Bourgtheroulde à Rouen. Dans la cour intérieure, sur la gauche, la galerie d'Aumale présente un décor sculpté Renaissance d'une rare qualité. Il y a fait représenter la fameuse entrevue du Camp du Drap d'Or entre François Ier et Henri VIII d'Angleterre, à laquelle il participe. Au niveau de la toiture, une seconde série de Bas-reliefs illustre le poème allégorique des triomphes de Pétrarque[3].
Il décède en 1532 et est inhumé dans la collégiale Saint-Laurent de Bourgtheroulde.
Bibliographie
modifier- Franck Beaumont et Philippe Seydoux (pref. Agnès Vermesch), Gentilhommières des Pays de l'Eure, Éditions de la Morande, Paris, 1999, (ISBN 2-902091-31-1) (BNF 44315418).
- Lucien-René Delsalle, Rouen à la Renaissance : sur les pas de Jacques Le Lieur, Rouen, Librairie L'Armitière, , 592 p. (ISBN 978-2-9528314-13).
Notes et références
modifierNotes
modifier- En 1515, jugeant que son fils aîné, Guillaume III, est suffisamment pourvu de bénéfices ecclésiastiques, il oblige celui-ci à céder son droit d'aînesse à son cadet Claude. Quant à Claude, il gagna la propriété, mais non la jouissance, de la seigneurie de Bourgtheroulde, fief principal de la famille dont il peut porter le titre. Ce n'est qu'en 1532, au décès de son aîné, qu'il prendra la pleine propriété et jouissance de Bourgtheroulde[2].
Références
modifier- Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours., tome II, Auguste Aubry, Paris, 1862, lire en ligne.
- Xavier Pagazani (préf. Claude Mignot), La demeure noble en Haute-Normandie, 1450-1600, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Renaissance », , 360 p. (ISBN 978-2-86906-309-9), p. 74.
- « Hôtel de Bourgtheroulde », sur rouen.fr (consulté le ).