Geraldo Pino
Pour les articles homonymes, voir Pino (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant un musicien et un chanteur sierraléonais.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Geraldo Pino est un musicien nigérien d'origine sierra-léonaise considéré comme une influence majeure de la musique pop africaine et de l'afrobeat[1].
Cet article est orphelin. Moins de trois articles lui sont liés ().
Vous pouvez aider en ajoutant des liens vers [[Geraldo Pino]] dans les articles relatifs au sujet.
Biographie modifier
Selon les sources, Gerald Emeka Pine serait né soit à Enugu au Nigéria le [2], soit à Freetown au Sierra Leone le [3]. Il grandit à Freetown au Sierra Leone dans une famille Sierra Leonaise, son père est avocat[1]. Alors qu'il travaille dans une radio à Freetown, il fonde le groupe The Heartbeats en 1961[4],[3]. Geraldo Pino & The Heartbeats jouent dans les Night clubs de Freetown, publient leurs premiers singles en 1963 sur leur propre label Pino Records label[3],[1]. Les années suivantes, leur musique fortement influencée par la soul américaine et particulièrement par James Brown, rencontre un grand succès dans les pays de la région comme le Nigeria ou le Ghana. Une prestation du groupe à Lagos aura d'ailleurs une inffluence décisive sur la carrière du jeune Fela Kuti qui assiste au concert[1]. En 1969 le groupe The Heartbeats se sépare, Geraldo Pino continue sa carrière avec d'autres musiciens et s'installe définitivement au Nigéria[1]. Il publie des disques au cours des années 1970 et joue aux côtés de Manu Dibango, Jimmy Cliff ou Rufus Thomas. Bien qu'il rencontre toujours un certain succès, il est éclipsé par celui de l'afrobeat et de Fela Kuti[3]. Après deux décennies d'oubli, la réédition en 2005 de deux de ses albums le fait connaitre par une nouvelle génération et lui permet de se produire à nouveau sur scène, notamment au Royaume-Uni[1],[5]. Une compilation baptisée Heavy Heavy Heavy est aussi publiée cette même année[6],[4]. Il décède à Port Harcourt au Nigéria le 9 ou le [2],[1].
Discographie modifier
Albums modifier
- Blackman Was Born to Be Free
- Man Pass Man, Iron De Cut Iron
- Right in the Centre
- On the Spot
- Woman Experience
- Afro Soco Soul Live
- Heavy, Heavy, Heavy
- Let Them Talk
- Africans Must Unite
- Shake Hands
- Power to the People
- Let's Have a Party
- Ganja (Ganja)
- 5th Beethoven Africana[7]
- Boogie Fever
- Dance For Love
- African Hustle
- Shake Shake Shake
Compilation modifier
- Heavy, Heavy, Heavy
- Let Them Talk
- Africans Must Unite
- Shake Hands
- Power to the People
- Let's Have a Party
- Born to Be Free
- Man Pass Man, Iron De Cut Iron
- Right in the Centre
- On the Spot
- Black Woman Experience
- Afro Soco Soul Live
Singles modifier
- Maria Lef for Waka
- Heartbeats Merengue
- More Time, Baby
- Ye Ye Little Devil
Références modifier
- (en) Graeme Ewens, « Geraldo Pino », The Guardian, 14 janvier 2009.
- (en) George Onah, « Geraldo Pino buried at last », Vanguard, 14 août 2009.
- (en) Jason Ankeny, « Geraldo Pino Biography », AllMusic.
- Gérald Arnaud, « Heavy Heavy Heavy de Geraldo Pino & The Heartbeats », Africultures, 28 octobre 2005.
- (es) Manuel La Graneme Carrasco, « Llevando el funk a África: Conoce a Geraldo Pino, el secreto mejor guardado de Nigeria », Vice, 13 octobre 2016.
- Florent Mazzoleni « Heavy Heavy Heavy (Let’s Have a Party/Afro Soco Soul Live) », Les Inrockuptibles, 31 mai 2006.
- Ce titre est orthographié « Bethoven » sur le disque et sa pochette.
