Georges Haret

médecin chef des services de radiologie à l'hôpital Lariboisière

Georges Haret, né Émile Marie de Riom le dans le 9e arrondissement de Paris et mort le dans le même arrondissement, est un radiologue, pionnier de la radiologie médicale en France.

Georges Haret
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Haret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Émile Marie de Riom
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction
signature de Georges Haret
Signature
Vue de la sépulture.

Biographie modifier

Jeunesse et famille modifier

Enfant naturel, Georges Haret naît en 1874 à Paris sous le nom d'Émile Marie de Riom[1]. Sa mère, âgée de 29 ans et née à Ussel, déclare alors s'appeler Marie de Riom. En 1877, c'est sous sa véritable identité, Catherine Riom, qu'elle reconnaît officiellement son fils. En 1884, un certain Émile Haret le reconnaît à son tour pour son fils naturel, lui donnant son patronyme.

En , Catherine Riom et Émile Haret se marient, légitimant Émile Marie Haret[2], quelques mois avant que ce dernier ne se marie à son tour[3].

Carrière modifier

Les travaux de Georges[Note 1] Haret posent les fondements de la radiologie en France. Il a reçu, à ce titre, la Légion d'honneur.

Peu conscient des dangers des rayonnements ionisants pour la santé, il succombe des suites d'une surexposition prolongée, le [4],[5].

Il est inhumé trois jours plus tard au cimetière du Père-Lachaise (53e division)[6].

Hommages modifier

  • Une plaque a été apposée sur l'immeuble qu'il a habité 8, rue Pierre-Haret (9e arrondissement), qui tient son nom, depuis 1903, d'un propriétaire qui lui était vraisemblablement lié.
  • Son nom est gravé sur le Mémorial de radiologie (de), qui commémore les pionniers et martyrs de la radioactivité (physiciens, chimistes, médecins, infirmiers, laborantins etc), victimes parmi les premiers utilisateurs des rayons X dans le monde entier. Le mémorial qui comportait à l'origine 159 noms a été érigé dans le jardin de l'ancien hôpital Saint-Georges (de) à Hambourg (Allemagne) et a été inauguré le [5].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Il a probablement changé son prénom pour éviter toute confusion avec son père.

Références modifier

  1. Acte de naissance no 1148, , Paris 9e, Archives de Paris (avec mentions marginales de reconnaissance, de légitimation et de mariage) [lire en ligne] (vue 22/31)
  2. Acte de mariage no 508, , Paris 18e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 15/20)
  3. Acte de mariage no 1281, , Paris 9e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 28/31)
  4. Acte de décès no 1229, , Paris 9e, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 18/22)
  5. a et b Olivier Renault, « Les pionniers de l’Ouest victimes des rayons X », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  6. Registre journalier d'inhumation, , cimetière parisien du Père-Lachaise, Archives de Paris [lire en ligne] (vue 17/31)

Liens externes modifier

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