Caius Flavius Fimbria (consul en -104)

consul romain en 104 av. J.-C.
Caius Flavius Fimbria
Fonctions
Consul
avec Caius Marius
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
C. Flavius C.f. FimbriaVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine moyenne (d), République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Flavii Fimbriae (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Caius Flavius Fimbria
Flavius Fimbria (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Caius Flavius Fimbria est un homme politique de la République romaine, consul pour l'an 104 av. J.-C.

Famille modifier

Il est membre de la famille plébéienne des Flavii.

Il est le père de Caius Flavius Fimbria, un partisan de Caius Marius qui fait face à Sylla en Orient.

Biographie modifier

Il n'a pas été tribun de la plèbe[a 1], peut-être ayant échoué aux élections. Il est préteur au plus tard en l'an 107 selon les dispositions de la lex Villia[1],[2].

En 104, il est consul avec Caius Marius[3], étant un homo novus lui aussi[a 2]. Il apparaît comme signataire de la table d'Alcantara avec Caius Marius.

En 103, ou peut-être vers 106[1], accusé de concussion par Marcus Gratidius dans sa province (post-préture ou post-consulat), dont le nom ne nous est pas parvenu[1], il est acquitté, malgré le témoignage à charge du princeps senatus Marcus Aemilius Scaurus[a 3].

En 100, il est un des consulaires qui participe à la défense de la République contre la rébellion armée lancée par tribun de la plèbe populares Lucius Appuleius Saturninus[a 4],[4].

Cicéron le décrit comme « un avocat brusque et de mauvaise humeur. Il est mordant, satirique, et en général trop passionné et trop véhément ; toutefois son zèle, ses mœurs, et l'énergie de son caractère lui donne de l'autorité au Sénat. Du reste, il plaide avec quelques succès, connaît le droit civil, et porte dans ses discours toute l'indépendance de sa vertu[a 5] » et « un homme magnanime et un conseiller sage[a 2] ».

Notes et références modifier

  • Sources modernes
  1. a b et c Ferrary 1979, p. 103.
  2. Broughton 1951, p. 551.
  3. Broughton 1951, p. 558.
  4. Hinard 2000, p. 604.
  • Sources antiques
  1. Cicéron, Pro Planco, 21.
  2. a et b Cicéron, Pro Planco, 5.
  3. Cicéron, Pro Fonteius, 10.
  4. Cicéron, Pro Rabirio, 7.
  5. Cicéron, Brutus, 34.

Bibliographie modifier

  • François Hinard (dir.), Histoire romaine : Des origines à Auguste, Fayard, , 1075 p. (ISBN 978-2-213-03194-1)
  • Jean-Louis Ferrary, Recherches sur la législation de Saturninus et de Glaucia, Mélanges de l’École française de Rome, 91-1, (lire en ligne)
  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.