Fusil-mitrailleur
Un fusil-mitrailleur est un fusil automatique à canon lourd destiné à apporter un appui feu aux fantassins. D'un encombrement quasi-similaire à la mitrailleuse légère, il en diffère par son alimentation par chargeur et non par bande[1] et par un usage habituel juste posé sur le sol ou sur un obstacle ou un tas de débris, uniquement stabilisé par un bipied, qui lui permet d'accompagner plus facilement l'avance de l'infanterie.
L'absence de possibilité de changer le canon et la capacité limitée des chargeurs (par rapport aux bandes) le limite à son rôle de renforcement ponctuel du feu et lui interdit les longs tirs de saturation.
Utilisé massivement par les armées entre 1900 et 1950, il est aujourd'hui supplanté par les mitrailleuses polyvalentes.
Exemples
modifier- Chauchat (France, 1915)
- Huot (Canada, 1917)
- Browning BAR M1918 (USA, 1918)
- MAC 24/29 (France, 1925)
- DP 28 (URSS, 1926)
- Breda M1930 (Italie, 1930)
- Browning BAR Type FN D .30 et DA1 7,62 (Belgique 1932)
- BREN (Royaume-Uni, 1935)
- Fusil-mitrailleur Type 97 (Japon, 1937)
- Charlton (Nouvelle-Zélande, 1941)
- Rieder (Afrique du sud, 1942)
- FALo , version lourd du FAL (Belgique 1953)
- Kalachnikov RPK (URSS, 1960)
Références
modifier- Fondation Ars Mechanica - Herstal Group, Ars Mechanica - La force d'Innover, Fondation Ars Mechanica - Herstal Group, , 399 p. (ISBN 9789462302884)