Frederick M. Smith

écrivain américain

Frederick M. Smith
Illustration.
Frederick M. Smith
Fonctions
2e président de la Communauté du Christ

(31 ans, 3 mois et 10 jours)
Prédécesseur Joseph Smith III
Successeur Israel A. Smith
Premier membre de la Communauté du Christ
(succession linéaire)

(40 ans, 10 mois et 8 jours)
Président Joseph Smith III
Prédécesseur Alexander Hale Smith
Successeur Israel A. Smith
Biographie
Dynastie Famille Smith
Date de naissance
Lieu de naissance Missouri
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Independence
Nationalité Américain
Père Joseph Smith III
Mère Bertha Madison
Conjoint Ruth Lyman Cobb Smith
Religion Mormon

Frederick M. Smith
Présidents de la Communauté du Christ

Frederick Madison Smith[1], né le et mort le , fut le deuxième président de la Communauté du Christ de 1914 jusqu'à sa mort. Il est l'un des neuf enfants de Joseph Smith III et de sa seconde femme, Bertha Madison Smith.

Lors de la mort de son père, Joseph Smith III, il accède à la présidence selon la doctrine de la succession linéaire.

Biographie modifier

Frederick M. Smith pousse à l'incorporation d'idées sociales modernes au sein de la notion de Sion. Il tente également d'exercer une autorité plus poussée sur le mouvement, spécialement durant les périodes entre deux Conférences Générales. Ce concept, connu sous le nom de contrôle directionnel suprême (supreme directional control), provoque une vive polémique qui résultera en la défection d'un tiers des membres du mouvement, refusant de se soumettre à cette tutelle renforcée. Le prophète abandonne finalement ses prétentions et la plupart des dissidents regagneront l'Église par la suite. C'est à cette époque que Otto Fetting quitte le mouvement pour rejoindre l'Église du Christ (Temple Lot) : celui-ci fondera plus tard son propre mouvement, l'Église du Christ « avec le message d'Élias ».

Frederick M. Smith préside également le mouvement au moment de la Grande Dépression. L'Église doit faire face à des dettes importantes, ce qui arrête la construction de l'Auditorium, un bâtiment destiné à recevoir les Conférences Générales (la construction ne sera achevée qu'en 1962).

Arrivé à un âge avancé, Frederick M. Smith souhaite démissionner de son office mais la Conférence Générale décide de rejeter sa demande[2]. Il meurt en 1946 et son frère Israël Alexander Smith lui succédera.

Références modifier

  1. Ruth Lyman Smith, Concerning the Prophet Frederick Madison Smith, Burton Publ Co, 1924
  2. Richard P. Howard, The Church Through the Years, Vol. II, Herald Publishing House, 1993, p. 227

Liens externes modifier