Le flux optique est le mouvement apparent des objets, surfaces et contours d'une scène visuelle, causé par le mouvement relatif entre un observateur (l'œil ou une caméra) et la scène[2],[3].

Le flux optique perçu par un observateur en rotation (dans ce cas, une mouche). Les flèches représentent la direction et la vitesse du mouvement[1].

Le concept de flux optique a été étudié dans les années 1940 et des travaux ont été publiés dans American psychologist par James J. Gibson[4]. Les applications du flux optique telles que la détection de mouvement, la segmentation d'objets et la mesure de la disparité stéréoscopique utilisent le mouvement des textures de l'objet et de ses bords[5],[6].

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Références modifier

  1. (en) Huston SJ et Krapp HG, « Visuomotor Transformation in the Fly Gaze Stabilization System », PLoS Biology, vol. 6, no 7,‎ , e173 (PMID 18651791, PMCID 2475543, DOI 10.1371/journal.pbio.0060173, lire en ligne)
  2. (en) Andrew Burton et John Radford, Thinking in Perspective : Critical Essays in the Study of Thought Processes, Londres, Routledge, , 232 p., poche (ISBN 978-0-416-85840-2, LCCN 79309885, lire en ligne)
  3. (en) David H. Warren et Edward R. Strelow, Electronic Spatial Sensing for the Blind : Contributions from Perception, Springer, , 684 p. (ISBN 978-90-247-2689-9, lire en ligne)
  4. (en) Gibson, J.J., The Perception of the Visual World, Houghton Mifflin,
  5. (en) Kelson R. T. Aires, Andre M. Santana et Adelardo A. D. Medeiros, Optical Flow Using Color Information, ACM New York, NY, USA, (ISBN 978-1-59593-753-7, lire en ligne)
  6. (en) S. S. Beauchemin et J. L. Barron, The computation of optical flow, ACM New York, USA, (lire en ligne)