Fischia il vento (en français : Siffle le vent) est une chanson populaire italienne, écrite en pendant la Résistance.

Le parolier, Felice Cascione (-), était un maquisard qui voulait soutenir la cause antifasciste. L'air provient de la chanson populaire russe Katyusha. Avec Bella ciao, elle est l'une des plus célèbres chansons de la Résistance italienne.

Paroles modifier

Version italienne modifier

Fischia il vento, urla la bufera,
scarpe rotte eppur bisogna andar,
a conquistare la rossa primavera
dove sorge il sol dell'avvenir.
A conquistare la rossa primavera
dove sorge il sol dell'avvenir.
Ogni contrada è patria del ribelle,
ogni donna a lui dona un sospir,
nella notte lo guidano le stelle,
forte il cuore e il braccio nel colpir.
Nella notte lo guidano le stelle,
forte il cuore e il braccio nel colpir.
Se ci coglie la crudele morte
dura vendetta verrà dal partigian,
ormai sicura è già la dura sorte
del fascista vile e traditor.
Ormai sicura è già la dura sorte
del fascista vile e traditor.
Cessa il vento, calma la bufera,
torna a casa il fiero partigian,
sventolando la rossa sua bandiera
vittoriosi, alfin liberi siam.
Sventolando la rossa sua bandiera
vittoriosi, alfin liberi siam.

Traduction française modifier

Siffle le vent, hurle la tempête,
Souliers usés et pourtant il faut aller
Conquérir le printemps rouge
Où se lève le soleil de l'avenir
Conquérir le printemps rouge
Où se lève le soleil de l'avenir
Chaque contrée est la patrie du rebelle
Chaque femme soupire après lui
Dans la nuit les étoiles le guident
Son cœur et son bras sont forts au moment de frapper
Dans la nuit les étoiles le guident
Son cœur et son bras sont forts au moment de frapper
Si la mort cruelle nous surprend
Dure sera la vengeance du partisan
Il est déjà sûr le dur destin
Du fasciste, lâche et traître.
Il est déjà sûr le dur destin
Du fasciste, lâche et traître.
Cesse le vent, se calme la tempête
Le fier partisan rentre chez lui
En agitant son rouge drapeau
Victorieux, enfin libres nous sommes
En agitant son rouge drapeau
Victorieux, enfin libres nous sommes.

Dans la culture populaire modifier

Dans une scène de Buongiorno, notte de Marco Bellocchio, de vieux partisans chantent Fischia il vento.

Voir aussi modifier