Filière café et cacao au Togo

Les premières tentatives d'implantation du cacao[1] ont été menées dans la région de Kpalimé, en 1895, par le colonisateur allemand. Elles se sont soldées par un échec, malgré la forte pression de l'administration sur les populations locales. La main-d'œuvre potentielle était déjà engagée dans les plantations cacaoyères du Ghana, quant aux sédentaires, ils étaient surtout préoccupés par la culture du vivrier dont ils vendaient déjà une partie au Ghanéens. Il faudra attendre le début des années 1930, pour que la culture cacaoyère prenne de l'extension, notamment plus au Nord, dans l'enclave du Litimé, véritable réserve forestière de dimensions modestes (27 000 ha environ).

Les premiers essais d'introduction de café Arabica datent de la même époque (1895) : ils furent limités aux hauteurs du plateau de Dayes, seule zone écologique favorable. Les nouvelles tentatives menées, par l'administration française, à partir de 1925, ne seront guère couronnées de succès : les planteurs accordent la priorité au cacao et ne s'intéresseront au café qu'au cours des années 1940. Il s'agira alors de café robusta, moins fragile que l'arabica.

Actualité modifier

Organisations modifier

comité de coordination des filières café cacao (CCFCC) modifier

Arrêté interministériel no 17/MCTP/MDRHV portant création et définissant le fonctionnement du comité de coordination pour les filières du café et du cacao. Le présent arrêté porte création du comité chargé de la coordination de la commercialisation du café et du cacao[2].

Les chefs traditionnels des zones de production de café et cacao, le ministère du Commerce et les responsables du Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC)[3] avec à sa tête Gouthon Enselme (Président du CCFCC)[4] ; sont impliqués dans la question du Café et du Cacao.

Domaines d'intervention du comité modifier

  • Le comité enregistre sur une base annuelle et met a jour au cours de chaque session, la liste des acheteurs assurant la collecte primaire, et des personnes physiques et morales exerçant la profession d'exportateur ;
  • Le comité recueille les statistiques de production, de collecte et d’exportation auprès de I'administration ;
  • Le comité de coordination en concertation avec l'unité d'Analyse des prix agricoles, 45 jours au mains avant l'ouverture des campagnes, indique les prix de référence aux producteurs en fonction des cours mondiaux conformément a l'article 7 de I'arrêté interministériel No 18/MCPf/MDRHV du 14 juin 1996 ;
  • Le comité informe tous les partenaires économiques et sociaux des nouvelles mesures et des décisions des organisations internationales des produits de base ;
  • Le comité veille, a travers des actions de concertation et de sensibilisation, au respect de la réglementation en vigueur ;
  • Le comité participe aux réunions internationales sur les produits de base et fait une large publicité des décisions résolutions adoptées au cours de ces assises ;
  • Le comité, de concert avec les services concernés et les organismes intéressés, participe à I'organisation des réunions national et internationales de promotion des filières.

Activités du comité modifier

 
Kiosque de dégustation du café du Comité de Coordination pour les Filières Café Cacao

initiation des tournées périodiques d’information et de sensibilisation des producteurs de café et de cacao, des acheteurs de produits et des agents de développement pour les mobiliser à s’approprier la réforme.

La campagne 2021-2022 de commercialisation du café et du cacao est officiellement lancée[5].

La campagne 2022-2023 de commercialisation a été lancée jeudi à Kpalimé par le ministre du commerce et son collègue de l’agriculture[6].

Le Comité a également mis en place un financement de soutien pour réaliser les actions de développement des deux filières[7].

Le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC) soutient les producteurs dans la riposte contre la pandémie du coronavirus. Il leur a offert le 22 mai dernier des kits de protection. L’action est soutenue par les ministères en charge du Commerce et de l’Agriculture[8].

Après deux éditions réussies à Abidjan en Côte d’Ivoire, c’est le centre des expositions et foires de Lomé (CETEF) qui accueillera cette troisième édition[9].

Notes et références modifier

  1. Guy Pontié, « UNE OPÉRATION DE DÉVELOPPEMENT CAFÉ-CACAO AU TOGO : essai d'évaluation », LES TERRAINS DU DÉVELOPPEMENT,‎ , p. 199 (lire en ligne   [PDF])
  2. « FAO.org : », sur fao.org (consulté le ).
  3. « Des chefs traditionnels très influents », sur République Togolaise (consulté le ).
  4. « Détails », sur UNICOM S.A. (consulté le ).
  5. « la campagne 2021-2022 de commercialisation du cafe et du cacao est-officiellement lancée »  , sur commerce.gouv.tg, (consulté le ).
  6. RTG, « Début de la campagne de commercialisation du café-cacao », sur Site officiel du Togo, République Togolaise (consulté le ).
  7. « CCFCC : 25 ans au service des filières café et cacao », sur agridigitale.tg (consulté le ).
  8. « Le CCFCC aux bons soins des producteurs de café-cacao - Togo Breaking News », sur togobreakingnews.info (consulté le ).
  9. « Journée internationale du Café ce samedi à Lomé », sur agridigitale.net (consulté le ).