Fichier:Maîtres et valet. Contre les 200 familles vive l'Union du Front populaire.JPG

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Français : Affiche de propagande du Parti communiste français, éditée par le quotidien L'Humanité, dépeignant la « finance internationale » et ses réseaux en Allemagne, en Espagne (Franco, Juan March), en Italie, au Luxembourg et en France : elle contrôlerait directement et indirectement les régimes nazi (croix gammée) et fasciste (faisceau), le général Franco, des grandes entreprises industrielles allemandes, italiennes et françaises, des banques françaises, des organisations patronales françaises comme le Comité des forges, des journaux parisiens comme Le Temps, etc., d'où le financement de la Cagoule d'Eugène Deloncle et du Parti social français du colonel de La Rocque, qualifié de « valet », ainsi que son quotidien Le Petit Journal, organe du PSF depuis juillet 1937 (L'affiche daterait donc plutôt de 1937 comme le montre aussi l'allusion à la Cagoule). Des noms souvent associés aux « deux cents familles » sont cités : Wendel, Neuflize, Rothschild et Schneider.

Le texte indique : « Les souscripteurs principaux du petit journal, patrons du P.S.F et du Colonel de la Roque  : MM Javal, Cruse, de Nalèche, Bertolus et Schwob d'Héricourt, sont liés à la Haute Banque et aux Trusts : aux 200 familles.

1° La famille Javal est liée aux parfums Houbigant et par eux à la banque de l'Union parisienne, aux mines d’Ostricourt (comité des houillères) et à l’Union houillère et électrique (Compagnie générale d’électricité). 2° La famille Cruse est associée à la banque de Neuflize, membre du conseil de surveillance de Schneider & Cie et administrateur de la Banque de l’Union parisienne. En outre M. Cruse est très lié avec M. Mannheimer, de la Banque Mendelsohn (haute finance internationale, spécialiste de la spéculation contre le franc) : 3° M. Henri Bandi de Nalèche, principal souscripteur, est neveu du comte Etienne de Nalèche, président du Syndicat de la Presse parisienne, directeur du Journal des Débats et administrateur du Canal de Suez ; 4° M. Bertolus est en liaison avec les Grands Travaux de Marseille, filiale de la Société marseillaise de Crédit, toute puissante dans la Navigation et au Comité des Armateurs ; 5° M. Schwob d’Héricourt, allié aux Gradis représente les affaires coloniales, elles mêmes reliées à la Navigation, aux grands travaux de Marseille et à la Marseillaise de Crédit.

Ces féodaux modernes sont étroitement liés à la Finance Internationale de la City, de Krupp et de la Deutsche Bank qui soutient Hitler et Mussolini et ravitaille Franco grâce à la scandaleuse non-intervention. Le trust international de L'Electricité et le Canal de Suez, émanation de la City et de la Royal Dutch les rassemble tous. Les mêmes trusts financent la Cagoule : Deloncle et Lemaresquier y représentent les armateurs et les Chantiers navals, La Motte St Pierre et Pastré les Colonies et compagnies de Navigation, Deplace, les trusts de l'Electricité, etc. La Grande Presse au service des mêmes trusts a étouffé le scandale des Cagoulards et de leur complot contre la France.

Contre les 200 familles - Vive L'union du Front Populaire ! »
Date vers 1936-1937
Source
Gallica

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Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, ENT QB-1 (1936)-FT6
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Affiche de propagande du PCF dépeignant la « finance internationale » qui contrôle les régimes nazi et fasciste, le général Franco, les grandes entreprises allemandes et françaises, des organisations patronales, des journaux, la Cagoule et le PSF.

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