Le feu au théâtre est une gratification attribuée à un comédien en plus de ses appointements, chaque fois qu'il joue.

Son montant est généralement stipulé dans le contrat et il varie en fonction de l'importance de l'artiste, à tel point que, pour certains, le montant total annuel des feux peut dépasser celui des appointements.

En 1682, les acteurs de la Comédie-Française décidèrent que chacun d'eux recevrait cinq sols pour le bois servant à chauffer sa loge, c'est-à-dire pour le « feu », lorsqu'il faisait froid et qu'il jouait. En 1760, le feu fut porté à deux livres.

Peu à peu le feu s'étendit à d'autres théâtres et à d'autres professions, comme les danseurs.

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  • Arthur Pougin, Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s'y rattachent, Paris, Firmin-Didot et Cie, 1885, pp. 365-366.