Femi Claudius Cole

femme politique sierra-léonaise
Femi Claudius Cole
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Femi Claudius Cole, née en 1962, est une femme politique sierra-léonaise. En 2016, elle fonde le Parti de l'unité, ce qui fait d'elle la première femme sierra-léonaise à créer un parti politique, et la seule femme chef de parti en Sierra Leone à l’époque. En 2018, elle est la première femme à se présenter à l’élection présidentielle de la Sierra Leone.

Biographie modifier

Olufemi Claudius-Cole est née en 1962 de Rosalind et du docteur A.B. Claudius Cole, un médecin[1].

Elle devient infirmière pendant plus de vingt ans, en Sierra Leone et à l'étranger[1].

Les écarts entre les services de santé disponibles pour les riches et les pauvres en Sierra Leone, le taux élevé de mortalité maternelle et le taux élevé de décès dus à des maladies évitables ou traitables motivent son intérêt pour la politique[1],[2]. Elle envisage d'adhérer à un parti politique en 2013, mais n'est trouve aucun qui lui convient en terme de programme[1].

Elle fonde le Parti de l'unité en novembre 2016[1],[3]. Elle commence une campagne présidentielle pour l’élection de 2018, avant même que le parti ne soit officiellement enregistré en octobre 2017[2]. Elle fait d’intimidations et est plusieurs emprisonnée, mais maintient cette candidature[4]

L'objectif du Parti de l'unité est de rassembler les Sierra-Léonais de tous les groupes ethniques dans un effort commun pour améliorer le pays. Le programme de ce parti se concentre principalement sur l'éducation, la santé, la création d'emplois et l'augmentation du commerce international[2]. Elle reçoit le soutien d'Isata Jabbie Kabbah, une autre personnalité politique et une ancienne première dame de Sierra Leone, et du Dr Nemata Majeks Walker, fondateur du groupe 50/50 de Sierra Leone[5].

Le Parti de l'unité ne remporte qu’un score modeste, 0,2 % des voix, lors de ces élections générales de 2018 (élections regroupant la présidentielle, les élections législatives, et les municipales)[6].

En 2021, elle cofonde un Consortium des partis politiques progressistes, une alliance d'opposition[4]. Finalement, un mois avant les nouvelles élections générales en 2023, son parti est exclu de la compétition électorale, « exclu des élections pour n'avoir pas respecté le protocole lors des scrutins - une allégation qu’elle conteste »[4],[7]. Les partis d’opposition désignent alors d’autres candidats à la présidentielle, choisissant de partir désunis dans ce scrutin[4],[8]. Parmi ces candidats, figurent une candidate, lye Kakay[9].

Références modifier

  1. a b c d et e (en) « Sierra Leone News: 'I will put premium on health and education' – Femi Cole », Awoko,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c (en) « Sierra Leone News : Unity Party at last », Awoko,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Dusuba Koroma, « Sierra Leone: Female Presidential Candidate Rocks Western Rural District », Sierra Leone Concord Times,‎ (lire en ligne)
  4. a b c et d (en) Isabel Choat, « ‘Suffocating intimidation’: female politicians in Sierra Leone on sexism and abuse », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  5. (en) « I J Kabbah Hails Female Presidential Candidate », Sierra Express media,
  6. (en) « 2018 Election Results », sur electiondata.io
  7. (en) « Despite PPRC’s Innuendos, Unity Party (UP) will contest the upcoming elections – Femi Cole », Awoko,‎ (lire en ligne)
  8. Christian Eboulé, « Les pays africains qui connaîtront une présidentielle en 2023... ou pas », TV5 Monde,‎ (lire en ligne)
  9. (en) « lye Kakay », sur electiondata.io

Liens externes modifier