Fantastic (magazine)
Fantastic est un magazine de fantasy et de science-fiction américain lancé en par la maison d'édition Ziff Davis et dont le dernier numéro est paru en . La création du magazine est motivée par Howard Browne après une période économique compliquée liée à la guerre de Corée[1].
Fantastic | |
La couverture du no 10 du volume 10 de Fantastic, daté d'octobre 1961. | |
Pays | États-Unis |
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Langue | anglais |
Périodicité | variable (mensuel, bimestriel, trimestriel) |
Format | variable (pulp, digest) |
Genre | fantasy, science-fiction |
Prix au numéro | 1,50 $ dès avril 1979 |
Date de fondation | juin 1952 |
Date du dernier numéro | octobre 1980 |
Éditeur | Elinor Mavor dès avril 1979 |
Ville d’édition | New York |
Propriétaire | Ziff Davis |
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Au départ, le magazine reprend le modèle économique d'Amazing Stories avec des histoires de fantasy. Les premières ventes sont bonnes et, en , le format change du pulp au digest, un papier de meilleur qualité préconisé par Browne. Ziff Davis décide alors de cesser la diffusion de son autre pulp de fantasy et science-fiction Fantastic Adventures. Rapidement, les ventes de Fantastic et d'Amazing chutent, entraînant des coupes budgétaires et une baisse de la qualité des histoires. Ziff Davis intègre alors des histoires de science-fiction dans Fantastic afin de stimuler les ventes. Cela déplaît à Browne qui se désintéresse du projet[2] et qui cède sa place d'éditeur à Paul W. Fairman en [3],[4].
Fin , Cele Goldsmith Lalli reprend la direction des deux magazines. Elle donne leur chance à des écrivains tels qu'Ursula K. Le Guin ou Roger Zelazny[5]. Cependant, les ventes n'évoluent pas positivement et Fantastic et Amazing sont vendus en à la maison d'édition de Sol Cohen, Ultimate Publishing Company[6],[7]. Joseph Wrzos est mis à la tête de ceux-ci et il réussit à augmenter le nombre d'impressions par numéro[8]. La politique de rémunération employée par la maison d'édition ainsi que la quantité de réimpression dans ses magazines rend furieux la Science Fiction Writers of America (SFWA). Harry Harrison qui vient de remplacer Wrzos joue le rôle d'intermédiaire entre la SFWA et Ultimate Publishing Company. Le boycott du groupe fonctionne, ce qui améliore progressivement les rémunérations et qui diminue sensiblement la réédition des histoires[9].
Notes et références
modifier- Ashley 2000, p. 220-225.
- Ashley 2005, p. 48-51.
- Ashley 2005, p. 173-174.
- Ashley 2005, p. 353.
- Ashley 2005, p. 222-226.
- (en) « Advertising : Death and Taxes and Insurance », The New York Times, , p. 62
- Ashley 2005, p. 263.
- Ashley 2005, p. 321.
- Ashley 2005, p. 263-267.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) Mike Ashley, The Time Machines : The Story of the Science-Fiction Pulp Magazines from the beginning to 1950, vol. 1, Liverpool, Liverpool University Press, , 312 p. (ISBN 0-85323-865-0).
- (en) Mike Ashley, Transformations : The Story of the Science-fiction Magazines from 1950 to 1970, vol. 2, Liverpool, Liverpool University Press, , 410 p. (ISBN 0-85323-779-4).
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la littérature :