Famille Copin de Miribel
La famille Copin de Miribel, originaire du Dauphiné, a été anoblie par une charge au Parlement de Grenoble au XVIIe siècle. Elle fait partie de la noblesse française subsistante.
Copin de Miribel | |
Période | XVIIe siècle - XXIe siècle |
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Pays ou province d’origine | Dauphiné |
Allégeance | France |
Charges | Conseiller au parlement, maire |
Fonctions militaires | Général |
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Elle ne doit pas être confondue avec l'ancienne famille de Miribel (Miribel (Drôme)).
Héraldique
modifierLes armes de la famille Copin de Miribel se blasonnent ainsi : "D'azur au chevron engrélé d'argent, accompagné de trois besants de même ; au chef d'argent, chargé d'un lion léopardé de sable, armé, paré, lampassé et allumé de gueules.[1] Ces armes sont celles d'Honoré du Bonnet, conseiller au parlement, fondue dans celle-ci[1],[2]. |
Histoire
modifierEnnemond Copin est un avocat au Parlement de Grenoble anobli par lettres patentes du roi Louis XIV, au cours du mois de [1],[3]. Cependant cette charge est révoquée avec d'autres en 1664[1],[3]. En 1692, Ennemond Copin du Bonnet, petit-fils du précédent et conseilleur au même Parlement, obtient une régularisation de la situation et l'anoblissement de sa famille[1],[3].
Le seigneur François Copin de Commiers, conseiller au parlement, épouse Anne de Roux-Deagent, dame de Miribel-l'Enchâtre[1].
Personnalités
modifier- Artus de Miribel (1785-1853), maire de Grenoble.
- Joseph de Miribel (1831-1893), fils du précédent[5], général de division (1880), chef d’état-major général de l’armée (1877-1879, 1881-1882, 1890-1893), grand officier de la Légion d'honneur (1889)[6], résident de la Société d'anciens élèves de Polytechnique (1890)[7].
- Marie de Miribel (1872-1959), infirmière, résistante, fondatrice d'œuvres ;
- Élisabeth de Miribel (1914-2005), secrétaire du général de Gaulle, diplomate et écrivain.
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Artus Copin de Miribel
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Général Joseph Copin de Miribel
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Marie Copin de Miribel
Postérité
modifier- La ville de Grenoble possède une rue de Miribel, dédiée au général Joseph de Miribel, fils d'Artus de Miribel, maire de Grenoble au XIXe siècle[8].
- Une statue du général de Miribel, située à Hauterives, dans la Drôme[9].
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Statue du général de Miribel située à Hauterives dans la Drôme
Notes et références
modifier- Rivoire de La Bâtie, p. 170 (lire en ligne).
- Rivoire de La Bâtie, p. 91 (lire en ligne).
- Chaix d'Est-Ange, 1912, p. 339 (lire en ligne)
- Page « La table des familles » (lire en ligne).
- Chaix d'Est-Ange, 1912, p. 340 (lire en ligne).
- « Cote LH/1888/54 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Marie François Joseph de Miribel (1831-1893) », Le corps des mines aux XIXe et au XXe siècles, sur le site des Annales des Mines — annales.org (consulté en ).
- Claude Muller, Grenoble des rues et des hommes…, Dardelet, , 307 p. (ISBN 978-2-90073-601-2).
- « Statue du général Miribel », sur archives.ladrome.fr.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 11, Évreux, impr. de C. Hérissey (lire en ligne), p. 339-340, « Copin de Miribel ».
- Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier - Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne), p. 170, « Copin de Miribel et du Bonnet »
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007, p. 67.