Félix Lobligeois

médecin français

Félix Lobligeois (1874-1941), vice-président du Conseil municipal de Paris, docteur en médecine, radiologue et victime de la science (effet des rayonnements ionisants)[3].

Félix Lobligeois
Fonctions
Conseiller municipal de Paris
Conseiller général de la Seine
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
FranceArchives (d) (774FOSS/180/47)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Félix Lobligeois naît le 20 février 1874 à Paris 2e de Charles Lobligeois, docteur médecin, et de Marie Alexandrine Colmet-Daage (fille de Gabriel Frédéric Colmet-Daage, doyen de la faculté de droit, officier de la Légion d'Honneur).

Il se marie le 22 octobre 1902 au Bugue (Dordogne) avec Henriette Aléxis-Archambeaud. De cette union naissent à Paris deux enfants : Henri (né en 1903 à Paris 8e et mort en 1978 à Boulogne-Billancourt) et Christiane (née en 1906).

Radiologue, il est chef de service des Hôpitaux de Paris et créateur avec Antoine Béclère de la Société française de radiologie. Ses travaux sur les rayons X l'exposent comme nombre de ses confrères à une époque où l'on n'en maîtrisait pas encore tous les risques. Atteint de radiodermite, on doit d'abord lui amputer des doigts puis en 1926 le bras droit et ce sera enfin le bras gauche en 1941[4].

En parallèle de sa carrière médicale, son parcours politique l'amène à occuper les mandats de vice-président du Conseil municipal de Paris et de conseiller général du département de la Seine.

Il meurt le 19 octobre 1941 à Paris 17e, il réside alors au 84 boulevard des Batignolles.

Hommages modifier

  • Une maison de retraite dans sa ville natale du Bugue (Dordogne) a été nommée en son honneur[3].
  • Son nom est gravé sur le Mémorial de radiologie (de), qui commémore les pionniers et martyrs de la radioactivité (physiciens, chimistes, médecins, infirmiers, laborantins etc), victimes parmi les premiers utilisateurs des rayons X dans le monde entier. Le mémorial qui comportait à l'origine 159 noms a été érigé dans le jardin de l'ancien hôpital Saint-Georges (de) à Hambourg (Allemagne) et a été inauguré le [7].

Notes et références modifier

  1. Acte de décès à Paris 17e, vue 14/20.
  2. « https://francearchives.gouv.fr/facomponent/e91748aed4dc1dc6b3738cec8cc9c3df0b08648a »
  3. a et b « EHPAD Félix Lobligeois », sur fhf.fr (consulté le ).
  4. L'École et la vie, (lire en ligne)
  5. Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 121.
  6. L’Écho d’Alger, (lire en ligne)
  7. Olivier Renault, « Les pionniers de l’Ouest victimes des rayons X », sur ouest-france.fr, (consulté le ).

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :