Sac de Madère

Informations générales
Date Entre le 16 et le 27 août 1617
Lieu Porto Santo
Issue Mise à sac de l'île
Belligérants
Régence d'Alger Royaume de Portugal
Forces en présence
8 navires et 800 hommes inconnues
Pertes
inconnues inconnues

Le Sac de Madère est un raid naval opéré par les corsaires algériens en 1617 sur l'île de Porto Santo, possession portugaise. Dans, les faits le raid ne concerne que l'île de Porto Santo qui se situe à 43 km au nord-est de l'île de Madère, qui fait partie de l'archipel de Madère.

La flotte algéroise se perfectionne grâce au Morisques qui permettent l'introduction de grands voiliers et de navires à pont en lieu et places des habituelles galères à rame. La flotte d'Alger comprend alors 70 vaisseaux dont deux escadres vont franchir le détroit de Gibraltar : une va vers Madère et l'autre vers le cap Santa-Maria, entre Lisbonne et Séville, sur la route des Indes et des Amériques[1].

L'escadre qui attaque Porto Santo est composée de huit vaisseaux et 800 hommes[2]. Les corsaires algériens possèdent une base au Cap Vert depuis laquelle ils pratiquent le corso en Atlantique[3]. En 1617, ils procèdent au sac de Madère. Ils pillent l'île de fond en comble dont les cloches des églises de l'île[1]. Ils font également des centaines de prisonniers[3].

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Christian Pitois, Histoire des pirates et corsaires de l'Océan et de la Méditerranée depuis leur origine jusqu'à nos jours, D. Cavaillés, (lire en ligne), p. 331
  2. David Parrish, « Recent books on Tunisian and Algerian mosaics », Journal of Roman Archaeology, vol. 13,‎ , p. 716–718 (ISSN 1047-7594 et 2331-5709, DOI 10.1017/s1047759400019565)
  3. a et b (en) Cambridge Historical Journal, (lire en ligne), p. 23

Bibliographie modifier

  • Moulay Belhamissi, Histoire de la marine algérienne, 1516-1830, Entreprise nationale du livre, (lire en ligne).
  • (es) Fernand Braudel, El Mediterráneo y el mundo mediterráneo en la época de Felipe II. Tomo 2, Fondo de Cultura Economica, , 944 p. (ISBN 978-607-16-3458-0, lire en ligne).