Enzo Moscato

comédien, dramaturge et metteur en scène italien

Enzo Moscato, nom de scène de Vincenzo Moscato, né le à Naples (Campanie) où il meurt le [1], est un dramaturge, acteur et metteur en scène de théâtre italien.

Enzo Moscato
Enzo Moscato dans Ritornanti en 2004.
Biographie
Naissance
Décès
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NaplesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Vincenzo Moscato
Nationalité
Activités

Il est considéré comme l'un des plus importants auteurs italiens de notre époque[2].

Biographie

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Enzo Moscato fait ses débuts en 1978 avec Carcioffola, suivi par Scannasùrice (1980), Signurì, signurì (1982), Trianon (1983) et Festa al celeste e nubile santuario (1983).

Avec Pièce noire (1983), il obtient en 1985 le prix Premio Riccione (it), s’imposant ainsi à l’attention du public national. En 1988 il obtient les prix Premio Ubu et Premio Idi.

En 1986 le dramaturge Annibale Ruccello, un ami très proche d'Enzo Moscato, lorsqu'il avait à peine trente ans, meurt dans un accident de voiture. Enzo Moscato dédie à son ami perdu le travail Compleanno[3], une œuvre chorale à un seul acteur dont le protagoniste est l'absence. Il se passe toujours du travail le plus représenté[pas clair] d'Enzo Moscato.

Dans les années 1990, sa production devient très féconde et beaucoup de travaux importants se succèdent rapidement : Mal d'Hamlé (1994), Embargos (1994), Ritornanti (1994), Recidiva (1995) – inspiré de l’œuvre de Copi –, Co'stell'azioni (1995), La vita vissuta d'Artaud l'imbecille (1996), Lingua carne soffio (1996), Aquarium ardent (1997) – une étude sur le texte presque inconnu d'Arthur Rimbaud Un cœur sous une soutane –, Luparella (1997), Teatri del mare (1997).

En 2013, à l'occasion du soixante-dixième anniversaire des Quatre Journées de Naples – la première insurrection civique européenne contre le Nazisme – Enzo Moscato écrit Napoli '43, qui a débuté pendant les célébrations de l'événement[4].

Écriture

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Son écriture se caractérise par une continue vivacité linguistique et un original mélange d’idiomes et de signes, qui donne vie à un style très personnel et reconnaissable. Presque toutes ses œuvres se basent sur la langue napolitaine, qui s’enchevêtre de façon bien récherchée avec l’italien, le français, l’allemand, l’anglais, le latin, le grec ancien.[réf. nécessaire]

Théâtre

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Filmographie

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Discographie

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Reconnaissance et prix

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Références

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  1. (it) « Il mondo del teatro dice addio a Enzo Moscato, autore e attore della drammaturgia post Eduardo », sur Corriere della Sera, (consulté le )
  2. (it) Antonio di Costanzo, « Andres Neumann "Meglio cancellare il Forum:troppa burocrazia e Caldoro frena" », sur napoli.repubblica.it,  : « Si on écrit Eduardo De Filippo sur Google, on ne trouve presque rien. Tout de même avec Moscato : c'est comme ne pas trouver Beckett. »
  3. (it) « Compleanno », le texte - Université de Salerno.
  4. (it) « Napoli '43 nel teatro di Enzo Moscato », web-tv de la mairie de Naples.

Liens externes

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