Endothenia gentianaeana

espèce d'insectes

Endothenia gentianaeana est une espèce d'Insectes lépidoptères (papillons) de la famille des Tortricidae.

Endothenia gentianaeana
Description de cette image, également commentée ci-après
Endothenia gentianaeana, photographiée dans le nord du Pays de Galles en 2012.
Classification GBIF
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Famille Tortricidae
Genre Endothenia

Espèce

Endothenia gentianaeana
(Hübner, 1796-1799)

Description

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Son envergure est de 15 à 19 mm. Les adultes prennent leur envol en juin et juillet en Europe de l’ouest.

Systématique

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Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Endothenia gentianaeana (Hübner, 1796-1799)[1]. L'espèce a été initialement classée dans le genre Tortrix sous le protonyme Tortrix gentianaeana Hübner, 1796-1799[1].

Endothenia gentianaeana a pour synonymes[1] :

  • Olethreutes gentiana Hübner, 1810
  • Apotomis gentianana Hübner, 1825
  • Endothenia adelana (Rebel, 1892)
  • Endothenia desertana (Staudinger, 1880)
  • Endothenia eremodora (Meyrick, 1932)
  • Endothenia gentiana (Hübner, 1809)
  • Endothenia gentianana Hübner, 1825
  • Endothenia oxybiana (Millière, 1874)
  • Endothenia sellana (Frölich, 1828)
  • Eucosma eremodora Meyrick, 1932
  • Grapholitha desertana Staudinger, 1880
  • Olethreutes gentiana (Hübner, 1810)
  • Penthina gentianana (Hübner, 1825)
  • Penthina oblongana subsp. adelana Rebel, 1892
  • Penthina oblongana var. adelana Rebel, 1892
  • Penthina sellana subsp. oxybiana Milliere, 1874
  • Penthina sellana var. oxybiana Millière, 1874
  • Penthina sellana (Frölich, 1828)
  • Tortrix gentianaeana Hübner, 1796-1799
  • Tortrix sellana Frölich, 1828

Bioécologie

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Prédation

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La larve se nourrit du cœur de la fleur de Dipsacus fullonum (un cardère)[2]. Elle est susceptible d’être confondue avec Endothenia marginana : le caractère décisif permettant de les distinguer est l’absence de peigne anal chez gentianaeana, présent chez marginana[3].

Répartition et habitat

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On la trouve dans la plus grande partie de l’Europe, jusqu’à la Corée et au Moyen-Orient, ainsi qu’en Amérique du Nord et à Hawaï.

Elle est présente dans toute la France depuis le Paléolithique[4].

Utilisation

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François-Joseph Cazin signale que la consommation de ce ver peut calmer les douleurs dentaires[5].

Cette espèce a été proposée comme agent de lutte biologique par des chercheurs slovaques en 2003-2004, les cardères pouvant avoir un aspect invasif hors de leur biotope, comme au Midwest. Le fait qu’elle soit inféodée au cardère limite les risques liés à l’introduction d’une nouvelle espèce qui pourrait s’attaquer à des plantes non-visées. En élevant cette chenille dans leurs recherches, ils ont pu la retrouver sur presque 100% des cardères du champ expérimental. Malgré ces résultats, l’USDA n’a pas approuvé l’introduction de cette chenille par une décision de février 2018, et il ne semble pas que cette admission soit à nouveau soumise à examen[6].

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 4 juin 2024
  2. Ian Kimber, « Endothenia gentianaeana (Hübner, [1799]) », sur UKmoths (consulté le )
  3. « Endothenia gentianaeana (Hübner [1799)] », consulté le 4 juin 2024.
  4. MNHN & OFB, « Endothenia gentianaeana (Hübner, 1799) », Inventaire national du patrimoine naturel, consulté le 3 juin 2024.
  5. François-Joseph Cazin, « Traité pratique et raisonné de l’emploi des plantes médicinales indigènes », Paris : Asselin, 1868 (3e édition), p. 276.
  6. R. Sforza et M.C. Bon, Proceedings of the XII International Symposium on Biological Control of Weeds, CAB International, , 216–218 p. (ISBN 978-1-84593-506-1, lire en ligne)