Djeukam Tchameni
Djeukam Tchameni est un militant et homme politique camerounais, né le à Baré, village de Nkongsamba (Moungo). Il exerce la profession d'ingénieur, entrepreneur et informaticien.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Dominique Djeukam Tchameni |
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Makini Menani [1] |
Biographie
modifierEnfance, éducation et débuts
modifierIl fait partie de la génération des jeunes panafricanistes qui, dans les années 1979, créent à l'Université de Yaoundé le club d'étude et de réflexion sur la culture africaine (Cerca), éditeur du bulletin de liaison L'éveil. Dans ce groupe, on trouve des noms comme Joseph Achille Mbembé[2].
Carrière
modifierIl crée Intelar, une entreprise de services informatiques à Douala, après des études à l'étranger et propose le premier ordinateur "tropicalisé" d'Afrique[3]. Cette entreprise offre des solutions en B2B aux entreprises locales et institutions (tels que les établissements scolaires) d'initiation, de numérisation et de vulgarisation dans un contexte d'informatisation naissante.
Engagement politique
modifierÀ son retour au Cameroun en 1986, il crée le parti panafricaniste (P2), organisation proche de l'UPC des fidèles. C'est cette plate-forme qui créera CAP Liberté qui fera de Tchameni l'une des figures du retour au pluralisme des années 1990 au Cameroun.
Il crée le Mouvement pour la Démocratie et l'Interdépendance (MDI), dont le siège est Bonassama (Bonabéri)[4].
Opposant au régime de Paul Biya dans les années 1990, il milite aux côtés des Anicet Ekane, Yondo Black[5].
Auteur de plusieurs plaintes contre Paul Biya - notamment en Belgique - il a été arrêté et interrogé plusieurs fois par la police camerounaise[6].
Exils
modifierAu Burkina-Faso
modifierPendant son exil au Burkina Faso, il est le point de chute des étudiants du "parlement[7]" exilés au Burkina-Faso[8].
En Afrique du Sud
modifierRetour au Cameroun
modifierEn juillet 2020, avec une délégation d'activistes des années de braise politique; les Henriette Ekwe, Mboua Massok, élargie à de nouveaux acteurs, et dans le cadre de C3[9], ils sont reçus et échangent avec le roi des Bamendjou, sa majesté Jean-Rameau Sokoudjou. Rencontre que le préfet de la République qualifie d'acte de rébellion dans une lettre de menace[10].
Vie privée
modifierIl est marié à Makini Menani (afro-américaine) née à Houston, vit et travaille en Afrique du Sud.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierNotes et références
modifier- Jean-Marc Soboth, Guerandi Mbara, le "colis" de Monsieur Biya, , 221 p. (lire en ligne), p. 133.
- Jean-Marc Soboth, Guerandi Mbara, le "colis" de Monsieur Biya: Tout ce qu'on vous a caché sur l'assassinat de l'ancien conseiller du président Blaise Compaoré, Les Éditions Afro-Canadiennes, (lire en ligne)
- Daily Retro, « 10 février 1996 : marche anti-Bamiléké à Douala », sur Daily Retro, (consulté le )
- « Ekindi, Tchameni et les autres – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- « Ekindi, Tchameni et les autres – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- « Cameroon », sur U.S. Department of State (consulté le )
- Castro, « LA NAISSANCE ET LA MORT DU PARLEMENT, 1991-1993 », sur CONSCIENCE (consulté le )
- Castro, « Djeukam Tchameni et l'opération Exodus », sur CONSCIENCE (consulté le )
- Lebledparle.com, « Cameroun : Le Cadre Citoyen de Concertation réagit à la mise en garde de Fô Sokoudjou par le préfet des Hauts plateaux », sur Le Bled Parle : Actualité Cameroun info - journal Cameroun en ligne (consulté le )
- « Cameroon-Info.Net:: Cameroun - Activisme: Déferlante d'attaques contre Yampen Ousmanou (Préfet des Hauts-Plateaux), après sa «mise en garde» au Roi Jean Rameau Sokoudjou », sur www.cameroon-info.net (consulté le )