Djébalè
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Djébalè (ou Djambalé, Jebale, Jebate, Jobalè, Yebale) est une île fluviale de l'estuaire du Wouri, située dans la région du Littoral au sud-ouest du Cameroun. Elle est administrativement rattachée à la commune d'arrondissement de Bonabéri (Douala IV).
| Djébalè | ||
| Géographie | ||
|---|---|---|
| Pays | Cameroun
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| Localisation | Wouri | |
| Coordonnées | 4° 07′ 46″ N, 9° 43′ 33″ E | |
| Superficie | 80 km2 | |
| Administration | ||
| Région | Littoral | |
| Département | Wouri | |
| Quartiers de Douala | Bonabéri | |
| Autres informations | ||
| Fuseau horaire | UTC+01:00 | |
| Géolocalisation sur la carte : Cameroun
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| Île au Cameroun | ||
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Géographie modifier
Accès modifier
La traversée se fait au départ de Bonassama, en pirogue à pagaie (45 min[1]) ou à moteur (15 min[2]).
- Traversée du Wouri.
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Climat modifier
L'île est dotée d'un climat de savane de type Aw selon la classification de Köppen, avec une température moyenne de 26,5 °C et des précipitations d'environ 2 402,8 mm par an, beaucoup plus importantes en été qu'en hiver.
Population modifier
En 1968 l'île comptait 480 habitants[3].
À la suite d'un conflit, la population s'est scindée en deux entités. Lors du recensement de 2005 on a dénombré 150 habitants à Djébalè I et 23 à Djébalè II[4].
La même année, un témoignage local estime la population à 2 000 personnes, en précisant qu'à peine 10% d'entre eux vivent en permanence sur place. En particulier, l'exode des plus jeunes est important[1].
Ce sont pour la plupart des pêcheurs[1].
Wilfrid Mbappé Lottin, père du footballeur international français Kylian Mbappé Lottin, est originaire de cette île[5].
Infrastructures modifier
L'île est dotée d'un centre de santé (CSI) et d'une école primaire publique. Pour poursuivre leur scolarité, les enfants se rendent dans les établissements secondaires de l'arrondissement[6], par exemple au collège bilingue de Bonassama (CES[7]).
L'ancienne église catholique, construite par les Allemands en 1882, accueille aujourd'hui l'Église évangélique du Cameroun.
L'île abrite également un sanctuaire de la confrérie des jengu, une secte mystique du peuple Sawa. C'est à Djébalè que se recrutent les grands initiés sawa, en lien étroit avec la cérémonie du Ngondo sur le fleuve[2]. Ils sont en effet les seuls à pouvoir communiquer avec les esprits de l'eau[8].
Notes et références modifier
- « Au cœur de Douala : Djebalè », peuplesawa.com, 2 juin 2005
- Josiane Kouagheu et Marie Louise Mamgué, « Cameroun : l'île de Djébalé », camerlex.com, 28 septembre 2012
- Dictionnaire des villages du Wouri, Centre ORSTOM de Yaoundé, avril 1970, p. 3
- Répertoire actualisé des villages du Cameroun. Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, Bureau central des recensements et des études de population, vol. 4, tome 7, 2005, p. 245 [1]
- Rita Diba, « Jébalè : Une île, un trésor », Cameroon Tribune, , p. 25
- « Arrondissement de Douala IV », Schoolmap Cameroon [2]
- « CES bilingue de Bonassama », Schoolmap Cameronn [3]
- « L’île de Djébalè, le sanctuaire du culte Jengu », auletch.com, 20 février 2019
Annexes modifier
Bibliographie modifier
- Dictionnaire des villages du Wouri, Centre ORSTOM de Yaoundé, avril 1970, 28 p.
- J. C. Olivry, Fleuves et rivières du Cameroun, collection « Monographies hydrologiques », no 9, ORSTOM, Paris, 1986, 781 p.
Liens externes modifier
- Josiane Kouagheu et Marie Louise Mamgué, « Cameroun : l'île de Djébalé », camerlex.com, 28 septembre 2012
- « L’île de Djébalè, le sanctuaire du culte Jengu », auletch.com, 20 février 2019
- « Au cœur de Douala : Djebalè », peuplesawa.com, 2 juin 2005
