Discussion:Wolofs

Dernier commentaire : il y a 15 ans par Ji-Elle dans le sujet Plus vraiment une ébauche
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Plus vraiment une ébauche modifier

Article encore bref, mais structuré, illustré et sourcé, infobox, annexes, portail, commons, catégories... Sans être présomptueux, nous pouvons désormais considérer qu'il s'agit d'un avancement BD. Ji-Elle (d) 30 juin 2008 à 09:16 (CEST)Répondre

Le peuple (Wolof) modifier

1-Preuve no 1 sur l’antiquité des Wolof et leur langue et qu’ils habitaient en Egypte ancienne.

  Je compare les langues parlées par les Dinka, les Nuer, les Béja et les Nubiens (Kenzi-Dongola) qui habitaient dans un même espace géographique qui partaient du nord du Soudan jusqu’en Basse-Egypte. Ils y vivaient avec les ancêtres des Wolofs, des Sérères, des Diolas, des Soninkés… et d’autres ethnies africaines. Suite aux raids des Arabes esclavagistes et la sécheresse, les Dinka quittent le nord du Soudan (la région du Gezira) pour le Sud-Soudan au 13e siècle. Les Nuers aussi quittèrent cette région pour le sud en passant par le Sud-Kordofan qu’ils ont fui vers 1 700 à cause des attaques des Arabes Baggara esclavagistes…

1-Comparaison Dinka-Wolof No Terme en Dinka signification Mot équivalent ou proche en Wolof 1 acaa Je ne suis pas aca 2 ajak Homme riche jag 3 cak Inventer, commencer sàkk 4 cam manger ñam 5 caam gauche càmmooñ 6 caar Un chemin jaar 7 cok Piétiner, frapper sokk 8 Cit/cieet scorpions jiit 9 cut Presser q. chose cuut 10 dak Etre épuisé, aresseux dakk 11 deek Abreuvoir de bétail déeg 12 dëël Touffe d’herbe dëll 13 doŋ rester doŋŋ 14 gam croire gëm 15 gañ Faire du mal à gaañ 16 geew encercler géew 17 gut crèche gutt 18 jak Qui a réussi jag 19 jaal partir jàll 20 jaam accuser Jam nit 😊 tuumaal nit) 21 jap attaquer Jàpp (nit) 22 jeek Réussir, riche Jekk ; jeeg 23 jik Saint, véridique, bon jig 24 kooc Fade (sans saveur) kooj 25 law Enlever (de l’eau) Laaw (ak mbaal) 26 lew Etre possible lew 27 lëŋ Assister qn lëng 28 loŋ Demander ; frapper lonk 29 lum prendre lump 30 Nem, neem inspecter nemmeeku 31 ñor Assécher sur un feu ñor 32 tak penser takk 33 taŋ Feu ; être très chaud tàng 34 tëm Franchir un fleuve tëmb 35 teeŋ Prendre de l’ampleur teeŋ 36 wal Passer, passer à un autre lieu wal 37 wat Enlever des herbes Wat (le Sérèe aussi dit wat = enlever = dindi) 38 weer disperser weer 39 wuñ Essuyer, assainir Wuññi (njàqare) 40 yor arroser yoor

La liste n’est pas exhaustive dans ce chapitre et il y a des centaines de mots que le Dinka et le Wolof ont en commun, mais les significations diffèrent au cours des siècles et des migrations. Source des termes Dinka et leurs sens : Dinka-English-Dictionary. Cela suffit comme preuve évidente et incontestable que le peule Wolof existe depuis longtemps et qu’il est originaire de l’Egypte ancienne comme les autre ethnies noires mauritaniennes, sénégalaises et africaine. A bientôt pour la comparaison Nuer-Wolof.

Histoire des Wolofs modifier

Le 15ème siècle est l'époque où des explorateurs/ navigateurs issus de civilisations écrites comme les Européens sont arrivés sur nos côtes. C'est un peu comme quand on dit que Christophe Colomb a découvert l'Amérique en 1492! Les Amérindiens s'en offusquent! Ils soulignent à juste titre qu'ils existaient et que l'Amérique existait avant 1492, Christophe Colomb est arrivé en Amérique en 1492, et 1492 est le moment où les Européens ont appris pour la première fois l'existence d'un continent appelé Amérique avec ses différents peuples qui y vivaient probablement depuis des temps immémoriaux! Suivant la même logique, le XVe (15ème) siècle est la première fois que les ethnies sénégambiennes telles que les Wolofs, les Sérèers et les Toucouleurs sont explicitement mentionnées dans les sources écrites de l'histoire. Et les Wolofs sont mentionnés en premier à cause de la géographie, les Wolofs vivaient et vivent encore sur les côtes de la Sénégambie et à cette époque, au 15ème siècle, il n'y avait pas d'avions, les voyages se faisaient par bateau, donc les peuples côtiers comme les Wolofs rencontraient généralement ces explorateurs en premier. Avant le XVe siècle (15ème) siècle, des sources Arabes du 11e siècle environ comme Al Bakri ou al Idrissi ont mentionné le noms de quelques zones géographiques dans ce qui peut être déduit être le Mali actuel, le Gandiol / Toubé (actuel), le Tekrour, l'empire du Ghana des Soninké entre le Mali et la Mauritanie etc.. Ces sources arabes du XIe (11ème) siècle ne mentionnent pas le nom des éthnies. Cependant, leurs écrits ont donné des indications sur les peuples que ces explorateurs Arabes ont probablement rencontrés, par exemple : «Les indications fournies par Al-Bakri sur les croyances religieuses des Takruriens avant la conversion de War Jaabi nous laissent supposer la présence des Wolof dans le Takrur. En effet, Al-Bakri nous dit que les gens du Takrur adoraient des idoles, appelées dekakir . Or le terme dekakir en wolof sert à désigner l’ébénier, dont le bois sert à fabriquer les idoles. Ce terme wolof dekakir correspond en pulaar au jalaŋbaañi, l’arbre à partir duquel on fabrique les jalaŋ, c’est-à-dire les idoles.» | «L’influence des Wolof est importante car ils sont les voisins occidentaux et méridionaux du Fuuta Tooro. Ils ont vécu pendant longtemps au contact des Sereer et des Fulɓe, d’abord au sein de l’empire du Ghana. Ce sont eux qui, sans doute, peuplaient Senghana et Awlil au XIe (11ème) siècle. Ils étaient les voisins les plus proches des Gdalla. Malgré la pression berbère et hassan, qui les a refoulés plus vers le sud, leur impact sur le terrain se traduit par la multiplicité des toponymes commençant par teen, tin (le puits) et par wa (ceux de) : comme dans Teen-Mohamed, Teen-Wa-Ghaïmil, Tingadoum et Tin-Bouyali dans l’Amechtil ; Tendegh-Ma-Djek-Tahl, Tendegemi, Tendeg-Fadma dans l’Iguidi, etc. » |«Étudiant les Wolof, Faidherbe va jusqu’à écrire : « Ce qui est certain, c’est que les Wolofs occupèrent d’abord la plus grande partie du Fuuta et un vaste territoire sur la rive droite (Ganar).

Références: (“Études mauritaniennes”, 1953 : 36-55/ "L. Faidherbe, « Hommes et tribus du Sénégal », dans Moniteur du Sénégal, n° 1, du 5 avril 1859, cité par Gaden, Fonds Gaden, cahier n° 12 : 32." / " Al-Bakri, par Cuoq, 1975 : 96 et Vincent Monteil, 1968 : 68 et 108." / Professeur Omar Kane : "La première hégémonie peule" pages 68-70..)

  1. Léppi_Mbooru_Wolof
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