Discussion:Tunodo
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Le terme "tunodo" ne désigne qu'un argot étudié
modifierLe terme "tunodo" aujourd'hui, ne désigne absolument pas un type de population nomade. Il s'agit là de l'affirmation d'un troll breton qui essaye de lancer cette idée à des fins de buzz. L'affirmation selon laquelle le "tunodo" serait un mélange de tous les dialectes et du gallois est totalement farfelue, surtout lorsqu'on sait que la langue bretonne et la langue galloise se sont développées de manière absolument indépendantes depuis le haut Moyen-Âge et que l'argot tunodo est un parler qui est né au XIXème siècle. Ne laissons pas Wikipedia devenir un lieu pour les mystifications.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2.10.192.47 (discuter), le 15 décembre 2014 à 00:19 (CET)
Nomades ?
modifierIl n'y a aucun dictionnaire, ni d'argot breton, ni classique, ni étymologique, ni dialectal, ni de néologismes dans lequel le terme "tunodo" désigne des nomades. Par ailleurs, l'extrapolation aux Pirdés n'est pas prouvée et relève de l'imagination plutôt qu'autre chose--2.10.192.47 (discuter) 16 décembre 2014 à 15:05 (CET)
- Cette idée vient du fait que Narcisse Quellien a sous-titré son livre en référence aux nomades bas-bretons mais il s'agissait d'un sous-titre exagéré car les personnes qui utilisaient l'argot "tunodo" se déplaçaient certes, mais pas plus loin que le canton de la Roche-Derrien. Chose assez commune en Bretagne où les sabotiers devaient souvent changer de lieux dans un même canton. En faire l'équivalent des forains actuels est un raccourci malheureux et mensonger.--2.10.192.47 (discuter) 16 décembre 2014 à 15:10 (CET)
Bonjour, je suis outré par la condescendance avec laquelle le phénomène est traité ici sur wikipédia, par des gens qui visiblement ne vont jamais sur des aires d'accueil et n'y connaissent rien au monde du voyage ! Je suis pirdé et breton, descendant de "tud an toktok" nomades, pilhawers, biffins et forains (métiers qui ont évolué et que nous pratiquons toujours aujourd'hui pour la plupart de ceux-ci), en Bretagne principalement mais aussi de famille de gens du voyage du Quercy et du Tarn et Garonne, nous nous reconnaissons pour la branche bretonne par l'appelation "Tunodo" ou "streuvellerion" car nous sommes parmi les dernières familles réellement nomades et bretonnantes... et plus largement, nous appartenons à la communauté des "Pirdés". L'argot utilisé par les nomades du canton de la Roche-Derrien est quasiment le même que celui de nos familles évoluant à partir des régions montagnardes et du vannetais, avec une forte influence du vannetais dans notre cas. Les bretonnants en général ne nous comprennent même pas... au 19ème siècle, il y avait 40 000 pirdés bretons pour 4000 tziganes... nier l'importance de notre communauté est une abbération et une insulte, même si cela est réalisé sous couvert de bien séance wikipédienne... je vous invite au thé ou café dans ma c'hamping/em harhend (ma caravane) pour venir constater si nous sommes "imaginaires" ! Quelle est la prochaine étape ? Nier l'existence du groupe socio-ethnique Yéniche ?— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.148.56.33 (discuter), le 26 janvier 2015 à 08:57 (CET)
- Arrête ton troll, Vincent. Personne ne s'appelle Tunodo aujourd'hui et tu nous fatigues avec tes mythos.--2.11.215.252 (discuter) 17 mars 2015 à 14:08 (CET)
Exemples de phrase
modifierVu qu'on est sur la wikipedia française, il serait bien de mettre la traduction en face des exemples.
Querelle de mots
modifierToutes ces indignations ne relèvent, à mon sens, que d'une banale querelle de mots. L'adjectif "nomade" ne présente en soi aucun caractère péjoratif. Peut-être aurait-il mieux valu parler "d'activités ambulantes". Mais la nuance est minime et relève de l'euphémisme.
Quoi qu'il en soit, il est indubitable que depuis le XVIIe siècle au moins, les "pilhaouer(ien)" locaux parcouraient le Trégor et le Goëlo pour ramasser les chiffons destinés à alimenter les papeteries installées dans la vallée du Gouet, à Saint-Brieuc. (Je n'ai pas de référence précise à mentionner, mais cela ressort clairement de l'ensemble de la littérature bretonnante trégoroise.)
Il est tout aussi certain que les Rochois s'étaient spécialisés dans cette activité et formaient une sorte de syndicat secret qui se défendait de la concurrence en pratiquant un langage spécifique.
Le phénomène n'est pas isolé, et se retrouve dans diverses régions papetières très rurales, notamment dans le Massif central, où l'argot professionnel est à base de l'occitan local. On notera que le terme employé pour désigner le chiffon papetier est très proche du breton: "la peilho".