Discussion:Sigmund Freud/Postérité et critique (brouillon)

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Le challenge de la semaine, créer une version 3 qui mette tout le monde d'accord. (->Jn)


Version 1

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Du temps de Freud, Carl Gustav Jung a critiqué le dualisme pansexualiste de la psychanalyse, il lui préférait une vision moniste avec l'idée d'une pulsion de vie unique. Alfred Adler a lui mis en évidence la revendication phallique qu'il estimait au centre des psychopathologies, éludant ainsi le complexe d'Oedipe. Otto Rank de son côté estimait que, plus important que le complexe d'Oedipe, il y avait le traumatisme de la naissance . Sandor Ferenczi prônait une relation plus chaleureuse impliquant plus le psychanalyste. Wilhelm Reich pensait que "la société" était trop restrictive du point de vue de la sexualité et qu'il fallait donc la "libérer" pour accomplir au mieux ce qu'il appelait la fonction de l'orgasme. Toutes ces critiques donnent chacune la direction qu'à partir de ces auteurs, les psychothérapies ont pris par la suite. L'accent mis sur tel ou tel aspect au détriment du rôle central du complexe d'Oedipe et de la sexualité infantile a donné naissance à des pratiques que nous trouvons aujourd'hui sous d'autres appellations: bioénergie, et autres psychothérapies reposant sur la suggestion.

Pierre Janet fut précurseur à Freud sur nombres d'idées sur l'hystérie ou les traitements psychologiques et il en gardait une rancoeur à l'égard de son confrère viennois. De manière générale, les philosophes se sont montrés très réticents aux idées de Freud. Les marxistes, à part quelques exceptions notables, considéraient la psychanalyse comme une science bourgeoise, ils en ont interdits la pratique en URSS. Les critiques de religieux reposent soit sur des raisons morales soit sur une vision idéale de l'humain qui ne peut intégrer la vision dualiste de Freud. Le behaviourisme , qui lui y était pratiqué sans restriction, s'est toujours opposé farouchement à la psychanalyse et il a maintenant retrouvé de la force avec l'appoint du cognitivisme. Les neurosciences progressent actuellement grâce aux nouveaux moyens dont les chercheurs disposent sur le plan technique: neuro-imagerie, scanners, etc.. Cette mouvance soit conteste globalement la psychanalyse (elle est très largement dominante) soit croit pouvoir en démontrer les fondements en visualisant des activités cérébrales qui ressembleraient à ce que Freud a décrit.

Du temps de Freud, Carl Gustav Jung a critiqué le dualisme pansexualiste de la psychanalyse, il lui préférait une vision moniste avec l'idée d'une pulsion de vie unique. Alfred Adler a lui mis en évidence la revendication phallique qu'il estimait au centre des psychopathologies, éludant ainsi le complexe d'Oedipe. Otto Rank de son côté estimait que, plus important que le complexe d'Oedipe, il y avait le traumatisme de la naissance . Sandor Ferenczi prônait une relation plus chaleureuse impliquant plus le psychanalyste. Wilhelm Reich pensait que "la société" était trop restrictive du point de vue de la sexualité et qu'il fallait donc la "libérer" pour accomplir au mieux ce qu'il appelait la fonction de l'orgasme. Toutes ces critiques donnent chacune la direction qu'à partir de ces auteurs, les psychothérapies ont pris par la suite. L'accent mis sur tel ou tel aspect au détriment du rôle central du complexe d'Oedipe et de la sexualité infantile a donné naissance à des pratiques que nous trouvons aujourd'hui sous d'autres appellations: bioénergie, et autres psychothérapies reposant sur la suggestion.

Certaines des critiques actuelles, ont sans doute, paradoxalement, contribué à renforcer le travail de Freud (par exemple les critiques puritanistes et pudibondes, effarouchées) par l'importance donnée à la sexualité.

Version 2

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Pour la psychiatrie classique, la psychanalyse était, comme c'est devenu à nouveau le cas aujourd'hui, un produit de l'imagination de Freud et de ses successeurs. En effet, selon les "Freud scholars" (les historiens érudits de Freud, parfois qualifiés de "révisionnistes"), Freud, depuis les débuts jusqu'à la fin de sa vie, n'a jamais admis de témoin indépendant dans son cabinet (au contraire de certains de ses plus éminents premiers modèles tels Charcot) ni de contrôle extra-clinique, intersubjectif et reproductible de ses théories, en rejetant de manière explicite, dans une réponse restée célèbre à Rosenzweig, la méthode expérimentale. Freud : "La richesse des observations fiables obtenues au cours de la cure psychanalytique, la rend indépendante de toute vérification expérimentale". La théorie de l'inconscient et le complexe d'Oedipe sont entièrement le fruit de l'échec reconnu par lui-même de sa propre auto-analyse par introspection (procédé déjà reconnu comme obsolète en son temps). Selon les plus récents travaux des "Freud scholars" (tels Jacques Bénesteau dans "Mensonges freudiens" et Mikkel Borch-Jacobsen et Sonu Shamdasani dans "Le dossier Freud. Enquête sur l'histoire de la psychanalyse"), Freud n'aurait, en travaillant reclus dans son cabinet et en excommuniant systématiquement les critiques, bâti que "sa science privée", ainsi que des légendes autour de son personnage et de sa doctrine afin de mieux imposer l'idée de scientificité et d'objectivité de ses études et de ses résultats d'une part, et de rigueur et d'honnêteté de ses méthodes d'autre part. Mais, les Freud scholars semblent unanimes sur le fait que Freud fut le seul témoin privilégié de la création de ses théories, et du traitement des grands cas sensés être représentatifs de l'efficacité de sa méthode thérapeutique. De plus en plus d'analyses, de recherches, à orientation historiques et épistémologiques, remettent en question les résultats et la validité des méthodes employées par Freud, et par ce biais, la probité scientifique et morale de celui-ci. Pierre Janet fut précurseur à Freud sur nombres d'idées sur l'hystérie ou les traitements psychologiques. De manière générale, les philosophes se sont montrés très réticents aux idées de Freud. Les marxistes, à part quelques exceptions notables, considéraient la psychanalyse comme une science bourgeoise, ils en ont interdits la pratique en URSS. Les critiques de religieux reposent soit sur des raisons morales soit sur une vision idéale de l'humain qui ne peut intégrer la vision dualiste de Freud. Le behaviourisme , qui lui y était pratiqué sans restriction, s'est toujours opposé farouchement à la psychanalyse et il a maintenant retrouvé de la force avec l'appoint du cognitivisme. Les neurosciences progressent actuellement grâce aux nouveaux moyens dont les chercheurs disposent sur le plan technique: neuro-imagerie, scanners, etc.. Cette mouvance soit conteste globalement la psychanalyse (elle est très largement dominante) soit croit pouvoir en démontrer les fondements en visualisant des activités cérébrales qui ressembleraient à ce que Freud a décrit (mais, les travaux de Mark Solms, par exemple, favorables à la psychanalyse, ont été réfutés par les critiques de Hobson). Il est apparu préférable, au début des années 80, de se référer pour le diagnostic à des classifications descriptives unificatrices, pouvant également servir de base à des travaux scientifiques de qualité. C'est ainsi que le concept de névrose a été remplacé par d'autres catégories diagnostiques, mieux définies, comme celles des troubles anxieux et des troubles de l'adaptation dans les dernières classifications internationales (CIM-10 et DSM-IV).

Certaines des critiques actuelles, ont sans doute, paradoxalement, contribué à renforcer le travail de Freud (par exemple les critiques puritanistes et pudibondes, effarouchées) par l'importance donnée à la sexualité.

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