Discussion:Révolution verte en Inde

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Robur15 dans le sujet Retrait de parties sur les OGM, trop hors sujet
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Ce sujet est intéressant malgré les nombreux défauts de cette rédaction (orthographe, syntaxe, contradictions -la population a doublé ou triplé?- approximations, raccourcis, amalgames (ne distingue pas l'irrigation locale de l'irrigation de grands barrages) etc...

Cependant l'ensemble est biaisé, une place trop importante est attribuée aux OGM qui sont clairement dénoncés dans le paragraphe risques. Ce n'est qu'en fin d'article qu'on comprend, la source unique hors les données démographiques (peu claires) est une conférence de faucheurs volontaires d'OGM, sourcant des articles de journaux.

Le problème de ce type de sources est que c'est une serpent qui se mord la queue, les journalisetes basent leurs écrits sur ce type de conférences, qui se basent sur des faits rapportés, etc...

Cet article est donc a prendre avec des pincettes car il est mené à charge et sans source fiable.

Il est de plus implicitement tinté de théorie de la décroissance sans l'être explicitement. --JackAttack (d) 14 décembre 2007 à 00:25 (CET)Répondre


reformulation intro modifier

j'ai reformulé l'intro, que je trouvais maladroite. j'ai enlevé notamment les deux paragraphes suivants, qui à mon avis n'ont pas à être en intro mais dans le corsp de l'article (le pb étant de décider intelligement où). Levochik (d) 28 septembre 2008 à 21:44 (CEST)Répondre

« Cela est dû à la révolution verte : la mise en œuvre de nouvelles techniques (engrais, mécanisation…) a permis une forte augmentation des rendements, ainsi qu'une stabilisation de la production (évitant ou compensant l'alternance de bonnes et mauvaises récoltes). »

« La révolution verte a fait du Punjab, où 70% de la population active travaille dans l'agriculture et les secteurs voisins, l'un des Etats les plus riches de l'Inde. Le revenu annuel par tête au Punjab est passé de 60 à 440 dollards en 1998, soit un niveau bien au-dessus de la moyenne nationale. »

Retrait de parties sur les OGM, trop hors sujet modifier

Le OGM prenaient beaucoup trop de place dans cet article et étaient ici, telles qu'ils sont traités, en grande partie hors sujet. Ces OGM bt n'étant qu'un détail de peu d'importance par rapport au grand sujet qu'est la révolution verte, ne faisant même pas partie des techniques principales ayant permis cette révolution agricole. De plus cette partie est mal équilibrée, produit manifeste de vielles polémiques anti-OGM en Europe et aujourd'hui en grande partie dépassées dans le cas de l'Inde. Tout cela décourageait probablement d'autres contributeurs pour développer correctement l'article depuis de nombreuses années, expliquant le mauvais état actuel de cet article. Je dépose la section retirée ici.

« L'après révolution verte

L'environnement étant fortement pollué, il faut envisager une autre manière de production pour nourrir la population croissante. Une seconde « révolution verte » se profilerait selon certains, les avis divergent sur la manière de la mettre en œuvre. Certains parient sur les OGM, et de nombreux agriculteurs indiens se sont tournés vers le coton Brutus, un OGM produisant son propre insecticide. Les OGM sont cependant fortement contestés par certains syndicats et mouvements sociaux, avec comme figure de proue du mouvement Vandanda Shiva, très impliquée dans les luttes alter-mondialistes. Ces mouvements tendent à favoriser d'autres voies vers une agriculture durable, dont l'agriculture biologique. L'Inde doit néanmoins faire face à d'autres problèmes plus spécifiques, tels que la propriété des terres, l'endettement des paysans, lequel a conduit à de nombreux suicides [réf. nécessaire] dont la presse internationale s'est fait l'écho, etc.

Le , le Premier ministre Manmohan Singh annonçait aux côtés du président George W. Bush la signature d'un accord de partenariat agricole, le U.S.–India Agricultural Knowledge Initiative (AKI), Washington prévoyant d'injecter 8 millions de dollars dans le programme en 2006. Le conseil d'administration comprend, du côté américain, le Département de l'Agriculture, le Chicago Council on Foreign Relations (en), la National Association of State Universities and Land-Grant Colleges (en), la faculté d'agronomie de l'Ohio State University, ainsi que trois multinationales américaines, l'Archer Daniels Midland Company (agro-alimentaire), Monsanto (OGM et pesticides) et Wall-Mart (grande distribution) [1]. En 2008, l'AKI annonçait ainsi un programme de recherche OGM sur le pois d'Angole [2]. Mais l'introduction, par la suite, d'une aubergine OGM par Monsanto fut un échec et avorta, le gouvernement indien refusant son autorisation[réf. nécessaire].

En 2010, Monsanto annonçait l'inefficacité du coton Bt Bollgard I (MON 531) modifié pour résister à une chenille (le Pectinophora gossypiella) en raison de l'émergence importante de résistances à cet insecticide intégré à la plante chez les ravageurs, en particulier dans l'État du Gujarat [3]. De plus, l'utilisation de la variété Bt aurait permis le développement de nouveaux ravageurs jusqu'ici inconnus, « entraînant des pertes économiques importantes »[4].

Jusqu'en , Monsanto affirmait qu'« il n y avait jamais eu de cas avéré de baisse des rendements de cultures de coton Bt ou de céréales Bt attribuable à la résistance d’un insecte », avant de publier en les résultats d'une étude montrant une baisse de sensibilité du papillon à la variété Bollgard I dans la région de Gujarat. Dans ce communiqué, Monsanto ne donne pas d'information sur les conséquences sur le rendement des cultures[3],[5]. Toutefois, le rendement moyen à l'hectare qui n'a cessé de progresser depuis 1950, passant de 99 kg/ha à 302 kg/ha en 2002 (date d'introduction du coton Bt) puis à 554 kg/ha en 2007-2008, a connu depuis et jusqu'en 2012, (date d'un moratoire sur les autorisations de produits transgéniques) une baisse moyenne supérieure à 10 %, avec un rendement moyen régressant à 493 kg/ha[6]. »

Robur15 (discuter) 2 septembre 2021 à 09:07 (CEST)Répondre

et un autre passage mal approprié.

« L'usage d'OGM par les paysans est fortement médiatisé. Les opposants aux OGM lient fréquemment les suicides aux OGM. Certaines études font état de 130 000 suicides depuis 1993, liés à l'introduction des OGM et au surendettement des paysans ainsi qu'à leur insolvabilité[7]. Une étude[8] de l’IFPRI (International Food Policy Research Institute) de 2008 portant sur l'introduction massive du coton Bt en Inde depuis 2002 trouve un taux de suicide paysan stable, et par ailleurs très faible par rapport au reste de la population[9]. »

Robur15 (discuter) 2 septembre 2021 à 09:16 (CEST)Répondre

Références modifier

  1. Conseil d'administration de l'AKI
  2. Réunion AKI 2008
  3. a et b http://ogm.greenpeace.fr/grande-premiere-en-inde-monsanto-avoue-l-echec-de-son-coton-bt
  4. « Marianne - Actualités et débats », sur Marianne (consulté le ).
  5. Cotton In India, Monsanto
  6. Area, production and productivity of cotton in india from 1950-51 onwards sur le site gouvernemental de The Cotton Corporation of India, consulté le 1er janvier 2016
  7. Palagummi Sainath, « Vagues de suicides et crise de l'agriculture », Manière de voir, n° 94, Réveil de l'Inde, août-septembre 2007
  8. OGM indiens et suicides : mythe ou réalité ?, Le Post, consulté le 23 août 2010
  9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées a révolution verte en Inde 40 ans après
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