Discussion:Lavrenti Beria

Excellent article, bravo

A ma connaissance, Béria n'était pas d'origine juive.

En effet, je me suis trompé, j'ai confondu avec Iejov. Toutes mes excuses.

Notoirement libidineux avez vous dit ?

J'ai supprimé cette phrase : "Notoirement libidineux, il lui arrivera d'enlever des femmes juste pour satisfaire ses désirs sexuels." ainsi que cet étrange commentaire ajouté aujourd'hui : (à voir: Beria était apparemment un très bon père de famille, mais il lui est arrivé d'avoir des maitresses aidé en cela par son statut)
Déjà qu'on nous explique ce que veux dire "notoirement libidineux" ! Car, suivant la définition, je le suis peut-être mais je ne suis pas pour autant criminel de guerre ? Et s'il est exact (faudrait sourcer) qu'il enleva des femmes, on se doute bien que ce n'est pas pour jouer aux légos ! --83.114.74.221 (d) 18 janvier 2009 à 20:25 (CET)

Deux remarques : 1/ évidemment que la rumeur sur les origines juives de Beria ont été ourdies contre lui pour causer sa chute dans le contexte d'antisémitisme du stalinisme d'après guerre. Il est consternant de devoir rappeler ce genre de B.A.BA à des personnes qui prétendent écrire sur l'histoire de l'URSS. 2/ Une source excellente sur la chute de Beria est : Pavel Soudoplatov, Missions spéciales: mémoires d'un maître espion soviétique", Paris, Le Seuil, 1994, trad de l'américain, préface de Robert Conquest. pp 435-483--Jacques l'innocent (d) 2 mars 2009 à 04:19 (CET)

Je note qu'il n'existe pas de référence à l'accusation mensongère de "complot mingrélien" fabriquée contre lui par Staline, peu avant la mort de celui-ci. Il me semble que l'article ne met pas assez en valeur le fait que la chute de Beria était déjà dans les tuyaux peu avant la mort de Staline. Cf Soudoplatov, que je propose de citer dans les références bibliographiques.

2 mars 2009 à 04:16 (CET)--Jacques l'innocent (d) 2 mars 2009 à 04:19 (CET)

Je crois effectivement qu'il faut citer plus de sources sur la biographie de Beria avec sans doute la difficulté de trouver des sources primaires, ce qui suppose d'être russophone. J'ai donc ajouté à partir des sources de Soudoplatov quelques élement à compléter sur le rôle de Beria dans le projet atomique soviétique.--Jacques l'innocent (d) 2 mars 2009 à 23:14 (CET) J'ai changé un peu la présentation des sous-titre, sans reprendre le contenu, il y a encore beaucoup à creuser...--Jacques l'innocent (d) 4 mars 2009 à 15:35 (CET) Il semble qu'actuellement, je sois le seul lecteur français à rédiger ce texte, je note que la version anglaise est mieux rédigée, je vais donc procéder à des ajouts à partir de la traduction de cette page.--Jacques l'innocent (d) 4 mars 2009 à 19:55 (CET)

Béria et Khrouchtchev

Nikita Khrouchtchev entama la déstalinisation en étranglant de ses propres mains son rival Béria, disciple de Staline et maître du KGB. (phrase citée : http://linconnudetiananmen.typepad.fr/ du 9 nov 2009) . . . . . lamadelama 1 avril 2010 à 00:43 (CEST)

Beria assassin de Staline

plusieurs approximations dans ce paragraphe : 1-Molotov n'jamais écrit de Mémoires... Felix Tchouev a publié en 1994 un livre reproduisant des conversations qu'il avait eu avec Molotov au cours de sa vie... 2-Béria a avoué à Molotov avoir tué Staline non pas lors d'une marche funèbre mais il lui a chuchoté à l'oreille à la tribune officielle le jour de l'enterrement. 3-il y a bien d'autres éléments qui poussent à voir dans Béria l'assassin de Staline, voire pour cela Edvard Ratzinski Staline 2011.

Quelques suggestions

"Lavrenti Pavlovitch Beria (Lavrenti Pavles dze Beria en géorgien : ლავრენტი პავლეს ძე ბერია) ; Lavrentiï Pavlovitch Beria (russe : Лавре́нтий Па́влович Бе́рия) (Merkheoul 29 mars 1899 - Moscou 23 décembre 1953) est un militant communiste devenu une des figures clefs du pouvoir soviétique de 1938 à 1953. Il a été le chef du NKVD, organe qui, par la suite, a donné naissance au MGB, puis au KGB. Il fut membre du Politburo de 1946 à 1953."

Le mot Militant ne convient pas. Beria était payé par L'okhrana et ne s'est embarqué dans la révolution que par opportuniste. Il faut souligner que né dans une famille très pauvre de Géorgie, il est parvenu, en s'appuyant sur Mikoyan puis Staline à gravir tous les degrés en cumulant des méthodes d'une brutalité sans limite et une flagornerie astucieuse.

"Staline le présenta comme « notre Himmler » au président des États-Unis Franklin Roosevelt lors de la conférence de Yalta. Une remarque qui choqua Churchill et blessa Beria, qui l'avait entendue1."

Avant cela Staline l'avait présenté à Hitler comme le chef de sa Gestapo.

"Son rôle a été primordial dans l’accession des Soviétiques au statut de puissance nucléaire".

Son rôle a été primordial bien avant cela notamment pour organiser le Goulag et gagner la guerre (c'est lui qui met sa gendarmerie derrière le front pour tuer tout homme qui recule). Beria est un organisateur en même temps qu'un exécuteur qui n'hésitait pas à mettre la main à la pâte. La bombe atomique est un dossier qu'il avait en main parce que fondé sur l'espionnage extérieur qu'il a développé d'une façon spectaculaire. la défiance de Staline est largement due au retard constaté dans le programme nucléaire, le premier dossier où il était à la peine.

"En 1953, alors que Staline avait déjà programmé son élimination par l’affaire du « complot mingrélien », il réussit, à la faveur de la maladie, puis la mort de Staline, à échapper aux dernières purges staliniennes, dont il avait été un maître d'œuvre tout au long de sa carrière."

Beria est le dernier homme à avoir vu Staline vivant. On le retrouve le crâne enfoncé avec une hémorragie cérébrale alors qu'on sait que Beria se promenait constamment avec une boule d'acier dont il avait fait moultes fois un usage meurtrier. De là les spéculations nombreuses sur son rôle dans l'affaire.

"Quelques mois plus tard, il est victime d’un coup d’État secret lors d'une réunion du Politburo au Kremlin, ourdi par Nikita Khrouchtchev. Avec ses principaux collaborateurs, il est arrêté, jugé, puis exécuté, ses cendres étant dispersées. Sa mort marque le début de la déstalinisation et la fin temporaire d’une période de terreur de plus de deux décennies."

Il existe trois versions courantes de la mort de Béria. Dans les trois versions il a été tué d'abord et jugé après. Il est à noter qu'il avait fait quelques gesticulations qui marquaient sa volonté de prendre le pouvoir avec un programme de réforme considérable. C'était l'homme le plus puissant. Il a été piégé par les autres et immédiatement exécuté.

La période de terreur a commencé dès 1917 et ne s'est temporairement adoucie qu'avec la NEP. La terreur stalinienne commence dès 1927 et ne s'arrêtera plus. Il serait plus juste de parler d'une période de terreur de "près de trois décennies"

Ne serait-il pas utile d'apporter ces précisions.

Complot des Blouses Blanches-Affaire Mingrélienne

Beaucoup d'approximations et un manque de sources sur cette partie. L'auteur parle de "l’exécution du général Mekhlis" qui aurait lancé le coup d'envoi de la campagne antisémite. Mekhlis est mort paisiblement dans sa datcha en 1952, et Staline "fit organiser de merveilleuses funérailles en son honneur", d'après Simon Montefiore (Staline-La cour du Tsar rouge, 1941-1953). Une contradiction au sein de cette partie: Ignatiev et Rioumine sont sensés récupérer l'appareil de sécurité de l'Etat d'après la première phrase. Plus loin, on lit: " Selon ce complot, un groupe de médecins (en majorité d'origine juive) chargé de la santé des dirigeants soviétiques aurait cherché à les empoisonner, ce qui prouverait la défaillance, voire la complicité des services de sécurité dirigés par Beria". L'affaire des blouses blanches cherchait évidemment à incriminer et éliminer Béria, mais pas de cette manière. Selon Jaurès Medvedev, repris par Françoise Thom, un des objectif était d'associer le nom de Béria à une purge antisémite, afin de mieux le supprimer ensuite, au grand soulagement de la population. L'affaire Mingrélienne avait pour but de fragiliser sa position en le détachant de son réseau géorgien (Rapava, Mgueladze, Gueguetchkori, entre autres). Plus haut, on lit que "Le 16 octobre 1952, devant le Plénum du Comité central récemment réélu, Staline prend position nominativement contre quatre membres du Politburo à ses yeux défaillants. Beria fait partie des quatre." Etrange invention. Au cours de ce Congrès, Staline s'attaque nominativement qu'à Mikoïan et Molotov. en revanche, il exclut du noyau dur du pouvoir quatre personnes: Molotov, Mikoïan, Kaganovitch et Vorochilov. Cela ne montre pas que Beria n'est pas en disgrâce bien sûr, mais Staline s'est attaqué à Beria de façon bien moins voyante. Taddeus Wittlin a le mérite d'avoir été le premier biographe de Beria, mais son récit est aujourd'hui quelque peu dépassé.

Sources: Simon Montefiore, Staline-La cour du Tsar rouge, 1941-1953, 2011, ed Tempus

      : Françoise Thom, Beria, le Janus du Kremlin, ed Cerf, 2012

Vous avez raison, il y a un contresens sur le rôle de Beria dans l'affaire Mingrelienne. Beria était en effet membre de cette tribu/région et c'était lui qui était visé. A l'époque, il n'était pas le chef de la sécurité et ce sont d'autres qui ont monté l'affaire, même si dans sa perversion, Staline a confié à Beria le soin de faire une épuration. La traduction d'une édition de 1972 sur Beria est sortie en 2014, il faudrait mettre à jour. Je constate que certains wikipedistes tombent dans les pièges de Staline en faisant des contresens énormes. Avis aux amateurs pour corriger...

qualité de la bio

La parution du livre de Wittlin permet de voir qu'il existe beaucoup d'omissions dans cette bio, notamment les modalités de son ascension auprès de Staline, le rôle du Smersch, beaucoup d'assassinats, comme celui de Jdanov, il faudrait faire pratiquement une liste de ses victimes de "haut rang" dans le bolshévisme, à commencer par les enfants de Staline... IL a fait déporter la femme du premier fils de staline arrêté en Allemagne en application de son décret qui considérait les prisonniers russes comme des traitres ainsi que leur famille, il a fait aussi condamner le second fils de staline après la mort de celui ci.