Discussion:Jack l'Éventreur/Jack the Ripper

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Traduction de l'article anglais modifier

Suite à la proposition faite sur la page de discussion de Jack l'Eventreur, voici la traduction intégrale de l'article de Wikipédia version anglaise. Il s'agit d'une page de travail destinée à servir de base à la refonte de l'article principal.


Jack the Ripper
"Avec le Comité de Vigilance de l'East End: un personnage suspect" de The Illustrated London News, 13 Octobre 1888
Nom de naissance Identité inconnue
Alias
"The Whitechapel Murderer"
"Leather Apron"
Pays de résidence United Kingdom

Compléments

Plus ou moins 5 victimes en 1888

"Jack l'Eventreur" est la traduction de "Jack the Ripper", nom bien connu donné à un tueur en série non identifié, actif en 1888 dans les secteurs pauvres dans et aux alentours du district de Whitechapel. Le nom prit naissance dans une lettre, écrite par quelqu'un prétendant être l'assassin, et qui se répandit dans la presse. La lettre est en général considérée comme un canular, et pourrait avoir été écrite par un journaliste dans une tentative délibérée de renforcer l'intérêt pour l'histoire. D'autres surnoms ont été utilisés pour désigner l'assassin à l'époque: "The Whitechapel Murderer" (le tueur de Whitechapel) et "Leather Apron" (tablier de cuir).

Les attaques attribuées à l'Eventreur concernent typiquement des prostituées des bas-fonds qui avaient la gorge tranchée avant de subir des mutilations à l'abdomen. Le retrait d'organes internes pour au moins trois des victimes conduisit à théoriser que l'assassin possédait des connaissances en anatomie ou en chirurgie. La rumeur selon laquelle les meurtres étaient connectés s'intensifia en Septembre et Octobre 1888, et des lettres écrites par une ou des personnes prétendant être l'assassin furent reçues par les agences de presse et Scotland Yard. La lettre "From Hell", reçue par George Lusk du Whitechapel Vigilance Committee, était accompagnée d'une moitié de rein humain, prétendument celle de l'une des victimes. Principalement du fait du caractère particulièrement brutal des meurtres, et à cause du traitement des événements par la presse, le public en vint de plus en plus à croire à un tueur en série unique connu sous le nom de "Jack the Ripper" (Jack l'Eventreur).

La large couverture médiatique dont il bénéficia conféra une notoriété internationale et durable à l'Eventreur. Une enquête portant sur une série de meurtres brutaux à Whitechapel qui dura jusqu'en 1891 ne permit pas de lier de façon concluante ces assassinats aux meurtres de 1888, mais la légende de Jack l'Eventreur s'enracina. Comme les meurtres ne furent jamais résolus, les légendes qui les entourent sont devenus une combinaison de recherches historiques sérieuses, de folklore et de pseudohistoire. Le terme "ripperology" fut émis pour décrire l'étude et l'analyse des affaires liées à l'Eventreur. Il y a désormais une centaine de théories sur l'identité de l'Eventreur, et les meurtres ont inspiré de multiples oeuvres de fiction.

Contexte modifier

Au milieu du XIXe siècle, l'Angleterre subit un afflux d'immigrants Irlandais, qui grossit la population des principales villes d'Angleterre, incluant l'East End de Londres. Depuis 1882, les réfugiés juifs d'Europe de l'Est et de la Russie tsariste affluèrent au même endroit.[1] La paroisse civile de Whitechapel dans l'East End de Londres devint de plus en plus surpeuplée. Les conditions de travail et d'hébergement empirèrent, et une catégorie sociale défavorisée importante se développa (a significant economic underclass developed = le sous-prolétariat se développa considérablement).[2] Vol, violence et ivrognerie étaient courants, la misère endémique menait de nombreuses femmes à la prostitution. En Octobre 1888, le Metropolitan Police Service de Londres estima qu'il y avait 1200 prostituées et quelque 62 bordels à Whitechapel.[3] Les problèmes économiques s'accompagnaient d'une montée en force des tensions sociales. Entre 1886 et 1889, de nombreuses manifestations, telle celle du 13 Novembre 1887, entraînèrent l'intervention de la police et renforcèrent l'instabilité sociale.[4] Le racisme, le crime, l'agitation sociale, et une misère profonde nourrissaient la perception du quartier de Whitechapel par le public comme un repaire d'immoralité.[5] En 1888, ces représentations furent renforcées lorsqu'une série de meurtres sadiques et macabres attribuées à "Jack l'Eventreur" reçurent une couverture médiatique sans précédent.[6]

Les meurtres modifier

 
les sites des sept premiers meurtres de Whitechapel – Osborn Street (au centre à droite), George Yard (au centre à gauche), en:Hanbury Street (en haut), en:Buck's Row (à droite), en:Berner Street (en bas à droite), en:Mitre Square (en bas à gauche), et Dorset Street (à gauche plus au milieu)

Le grand nombre d'attaques contre des femmes dans l'East End à cette époque ajoute à l'incertitude sur le nombre de victimes à attribuer à la même personne.[7] Onze meurtres distincts, du 3 Avril 1888 au 13 Février 1891, furent rassemblés dans une enquête du Metropolitan Police Service, connus collectivement dans les dossiers de police comme les "meurtres de Whitechapel".[8][9] Les opinions divergent sur l'opportunité d'attribuer ou non tous ces meurtres au même coupable, mais cinq des onze meurtres de Whitechapel, connus sous le nom des "canonical five" (cinq canoniques), sont généralement considérés comme l'oeuvre de Jack l'Eventreur.[10] Nombre d'experts recensent les entailles profondes à la gorge, les mutilations des zones génitales ou abdominales, l'ablation d'organes internes, et des mutilations faciales de plus en plus importantes comme attributs distinctifs du "mode opératoire" de l'Eventreur.[11] Les deux premiers meurtres du dossier des meurtres de Whitechapel, ceux de Emma Elizabeth Smith et Martha Tabram, ne font pas partie des cinq canoniques.[12]

Smith fut volée et subit une agression sexuelle sur Osborn Street, Whitechapel, le 3 Avril 1888. Un objet contondant fut inséré dans son vagin, ce qui provoqua la rupture du péritoine. Elle développa une péritonite, et mourut le jour suivant au London Hospital.[13] Elle dit avoir été attaquée par deux ou trois hommes, dont l'un était un adolescent.[14] L'attaque fut reliée aux meurtres suivants par la presse,[15] mais la plupart des auteurs estiment qu'il s'agissait de violence de gangs (~) non liée à l'affaire de l'Eventreur.[8][16][17]

Tabram fut tuée le 7 Août 1888; elle subit 39 coups de couteau. La sauvagerie du meurtre, l'absence de motif évident, la proximité du lieu (George Yard, Whitechapel) et de la date avec ceux des meurtres de l'Eventreur conduisit la police à les relier.[18] Toutefois, l'attaque diffère des meurtres canoniques en cela que Tabram fut poignardée plutôt qu'entaillée à la gorge et à l'abdomen. De nombreux experts aujourd'hui ne le relient pas aux meurtres suivants du fait de la différence dans le motif des blessures.[19]

Les cinq canoniques modifier

Les cinq victimes canoniques de l'Eventreur sont Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. Le corps de Mary Ann Nichols fut découvert aux environs de 3h40 le Vendredi 31 Août 1888 dans Buck's Row (aujourd'hui Durward Street), Whitechapel. La gorge était profondément ouverte par deux entailles, et la partie inférieure de l'abdomen était en partie ouverte par une plaie profonde et irrégulière, comme tailladée (jagged). Plusieurs autres incisions dans l'abdomen avaient été causées par la même lame.[20]

Le corps de Annie Chapman fut découvert aux environs de 6h le Samedi 8 Septembre 1888 près d'une entrée dans la cour arrière du 29 en:Hanbury Street, en:Spitalfields. Comme dans le cas de Mary Ann Nichols, la gorge était ouverte par deux entailles.[21] L'abdomen était totalement ouvert, et il fut découvert ultérieurement que l'uterus avait été retiré.[22] Lors de l'enquête, un témoin déclara avoir vu Annie Chapman aux environs de 5h30 en comagnie d'un homme aux cheveux sombres d'apparence "distingué-négligé" (shabby-genteel).[23]

Elizabeth Stride et Catherine Eddowes furent tuées au petit matin du Dimanche 30 Septembre 1888. Le corps de Elizabeth Stride fut découvert aux environs de 1h à Dutfield's Yard, off (à proximité de? à la sortie de?) Berner Street (aujourd'hui Henriques Street) dans le quartier de Whitechapel. La mort avait été causée par une incision nette qui avait tranché l'artère principale de la gauche du cou. Du fait de l'absence de mutilations de l'abdomen, il n'est pas certain que le meurtre de Stride doive être attribué à l'Eventreur, à moins qu'il n'ait été interrompu lors de l'attaque.[24] Des témoins qui pensaient avoir vu Stride en compagnie d'un homme plus tôt dans la soirée donnèrent des descriptions différentes: certains dirent que son compagnon avait les cheveux clairs, d'autres sombres; certains dirent qu'il était habillé négligemment, d'autres bien vêtu.[25] Le corps de Eddowes fut trouvé dans Mitre Square, dans la City, trois quarts d'heure après celui de Stride. La gorge était tranchée, et l'abdomen était ouvert par une plaie profonde et irrégulière. Le rein gauche et la plus grande partie de l'utérus avaient été retirés. Un homme habitant le quartier, Joseph Lawende, avait traversée le square avec deux amis peu de temps avant le meurtre et décrivit avoir vu un homme aux cheveux clairs d'apparence négligée en compagnie d'une femme qui pouvait être Eddowes.[26] Ses compagnons, toutefois, ne furent pas capbles de confirmer sa description.[26] Les meurtres de Eddowes et Stride furent plus tard nommés le "double événement".[27] Une partie du tablier ensanglantée de Eddowes fut trouvé dans l'entrée d'une propriété de Goulston Street, Whitechapel. Des inscriptions sur le mur au-dessus de l'endroit où a été retrouvé le tablier, nommé plus tard le graffiti de Goulston Street, semblait mettre en cause un Juif ou des Juifs, mais il n'était pas possible de déterminer si le graffiti avait été écrit par le meurtrier lorsqu'il avait abandonné le morceau de tablier ou s'il s'agissait d'une coïncidence.[28] Le Police Commissioner Charles Warren craignit que le graffiti ne provoque des émeutes antisemites, et le fit nettoyer avant l'aube.[29]

 
Photographie de police officielle de la scène du crime de Mary Kelly au 13 Miller's Court[8]

Le corps de Kelly atrocement mutilé fut découvert gisant sur le lit de la pièce unique où elle vivait au 13 Miller's Court,[8] off Dorset Street, Spitalfields, à 10h45 le Vendredi 9 Novembre 1888. La gorge avait été tranchée jusqu'aux cervicales, et l'abdomen pratiquement vidé de ses organes. Le coeur manquait.

Les cinq meurtres canoniques furent perpétrés de nuit, durant le week end ou juste avant, soit la dernière semaine du mois soit une semaine après. .[30] Les mutilations sont de plus en plus sévères à mesure que la série se développe, sauf dans le cas de Stride, où l'attaque peut avoir été interrompue.[31] Il ne manquait pas d'organes à Nichols; l'uterus de Chapman avait été retiré; l'utérus et le rein de Eddowes avaient été retirés et son visage mutilé; le corps de Kelly avait été éviscéré et son visage déchiqueté, bien que seul son coeur ait disparu de la scène du crime.

Historiquement, la croyance en un meurtrier unique responsable de ces cinq crimes provient de documents contemporains qui les lie ensemble à l'exclusion d'autres.[32] In 1894, Sir Melville Macnaghten, Assistant Chief Constable au Metropolitan Police Service et Chef du Criminal Investigation Department (CID), écrivit un report affirmant: "l'assassin de Whitechapel fit 5 victimes - & cinq victimes seulement".[33] De façon similaire, les cinq victimes canoniques furent liées ensemble dans une lettre écrite par le chirurgien de police (police surgeon: chirurgien légal?) Thomas Bond à Robert Anderson, chef du CID de Londres, le 10 Novembre 1888.[34] Quelques chercheurs ont postulé que, bien que certains des meurtres soient indiscutablement le travail d'un unique assassin, différents autres assassins agissant indépendamment étaient responsables des autres.[35] Les auteurs Stewart P. Evans et Donald Rumbelow affirment que les cinq canoniques font partie du "mythe de l'Eventreur": tandis que le lien peut être définitivement établi entre trois des cas (Nichols, Chapman, and Eddowes), la certitude est moindre pour Stride et Kelly, plus encore pour Tabram.[36] Inversement, d'autres supposent six meurtres, de Tabram à Kelly, sont l'oeuvre d'un seul assassin.[11] Dr Percy Clark, assistant du pathologiste George Bagster Phillips ayant procédé à l'examen de plusieurs corps, reliait seulement trois des meurtres et pensait que les autres étaient perpétrés par un ou des "individu[s] influençables ... amenés à imiter le crime".[37] Macnaghten n'intégra les forces de police qu'un an après les meurtres, et son mémoire contient plusieurs erreurs factuelles sérieures concernant les suspects possibles.[38]

Meurtres de Whitechapel ultérieurs modifier

Kelly est généralement considérée comme la dernière victime de l'Eventreur, et on suppose que les crimes prirent fin par la mort du coupable, son emprisonnement, son internement ou son émigration.[16] Toutefois le dossier des meurtres de Whitechapeldécrit quatre autres meurtres qui intervinrent après les cinq canoniques: ceux de Rose Mylett, Alice McKenzie, le torse de Pinchin Street et Frances Coles.

Mylett fut trouvée étranglée dans Clarke's Yard, High Street, Poplar le 20 Decembre 1888. Comme il n'y avait aucun signe de luttre, la police pensa qu'elle s'était étouffée accidentellement dans un coma éthylique ou s'était suicidée.[39] Toutefois, le jury d'enquête émit un verdict de meurtre.[39]

McKenzie fut tuée le 17 Juillet 1889 par ouverture de la carotide gauche. Plusieurs ecchymoses et entailles mineures furent découvertes sur le corps, trouvé dans Castle Alley, Whitechapel. L'un des pathologistes ayant procédé à l'examen, Thomas Bond, pensait qu'il s'agissait d'un meurtre de l'Eventreur, tandis qu'un autre pathologiste, George Bagster Phillips, qui avait examiné les corps de trois victimes précédentes, était en désaccord.[40] Les auteurs ultérieurs sont divisés entre ceux qui pensent que le meurtrier a copié le mode opératoire de l'Eventreur pour détourner les soupçons de lui-même,[41] et ceux qui l'attribuent à l'Eventreur.[42]

"Le torse de Pinchin" était un torse de femme sans tête ni jambes, trouvé sous un pont de voie ferrée dans Pinchin Street, Whitechapel, le 10 Septembre 1889. Il est probable que le meurtre fut commis ailleurs et que les parties du corps démembré furent dispersées pour s'en débarrasser.[43]

Coles Fut tuée le 13 Février 1891 sous un pont ferroviaire à Swallow Gardens, Whitechapel. Sa gorge était tranchée mais le corps n'était pas mutilé. James Thomas Sadler, vu plutôt en sa compagnie, fut arrêté par la police, et inculpé du meurtre. On pensa brièvement qu'il était l'Eventreur.[44] Il fut toutefois relâché par la Cour pour manque de preuves le 3 Mars 1891.[44]

Autres victimes évoquées modifier

En plus des onze meurtres de Whitechapel, les commentateurs ont lié d'autres attaques à l'Eventreur. Dans l'un des cas, celui de "Fairy Fay", il n'est pas clair que l'attaque ait été réelle ou façonnée pour intégrer la légende de l'Eventreur.[45] "Fairy Fay" était le surnom donné à la victime prétendument trouvée le 26 Décembre 1887 "après qu'un coup [de poignard] ait été porté à son abdomen",[46][47] mais aucun meurtre n'a été enregistré à Whitechapel aux alentours de Noël 1887.[48] "Fairy Fay" peut avoir été créée par la presse par confusion entre les détails du meurtre de Emma Elizabeth Smith avec une attaque distincte et non fatale survenue lors du Noël précédent.[45] La plupart des auteurs tombent d'accord pour dire que "Fairy Fay" n'a jamais existé.[45][49]

Annie Millwoodfut admise à l'infirmerie du foyer de Whitechapel avec des blessures en forme de coup de poignard (stab) dans les jambes et le bas de l'abdomen le 25 Février 1888.[50] Elle sortit puis mourut de mort apparemment naturelle à l'âge de 38 ans le 31 Mars 1888.[49] Elle fut plus tard supposée être la première victime de l'Eventreur, mais l'attaque ne peut être définitivement liée.[51] Une autre première victime supposée fut Ada Wilson,[52] qui rapporta avoir survécu à une attaque de deux coups de poignard dans le cou le 28 Mars 1888.[53] Annie Farmer, qui résidait dans la même pension de famille lodging house) que Martha Tabram,[54] rapporta une attaque le 21 Novembre 1888. Elle avait une coupure superficielle à la gorge, mais il est possible qu'elle se le soit infligé elle-même.[55]

 
"The Whitehall Mystery" de Octobre 1888

Le terme de "mystère de de Whitehall" fut créé après la découverte d'un torse de femme sans tête le 2 Octobre 1888 dans les fondations des nouveaux quartiers généraux de la Metropolitan Police construit à Whitehall. Un bras appartenant au corps avait été précédemment trouvé flottant dans la Tamise près de Pimlico, et l'une des jambes fut par la suite découverte enterrée près du corps.[56] Les autres membres et la tête ne furent jamais découverts et le corps n'a jamais été identifié. Les mutilations étaient semblables à celles du cas de Pinchin Street, où les jambes et la tête étaient tranchés mais pas les bras. Le Mystère de Whitehall et le cas de Pinchin Street peuvent avoir fait partie d'une série de meurtres nommée les Mystères de la Tamise et commis par un tueur en série unique, surnommé le "Tueur aux torses" ("Torso killer").[57] Que Jack l'Eventreur et le "Tueur aux torses" soient une seule et même personne ou des tueurs séparés agissant dans le même périmètre est sujet à débat.[57] Comme le modus operandi du Tueur aux torses différant de celui de Jack l'Eventreur, la police de l'époque rejeta toute connexion entre les deux.[58] Elizabeth Jackson, une prostituée dont différentes parties du corps furent récoltées dans la Tamise entre le 2 et le 25 Juin 1889, peut avoir été une autre victime du "Torso killer".[59]

John Gill, un garçon de sept ans, fut trouvé assassiné à Manningham, Bradford, le 29 Décembre 1888. Les jambes avaient été tranchées, l'abdomen ouvert, les intestins répandus et le coeur ainsi qu'une oreille retirés. Les similitudes avec le meurtre de Mary Kelly fit spéculer dans la presse que l'Eventreur avait tué le garçon.[60] L'employeur du garçon, le laitier William Barrett, fut arrêté deux fois pour ce meurtre sur des indices circonstanciels, mais relâchés.[60] Personne d'autre ne fut inculpé.[60]

Carrie Brown (surnommée "Shakespeare", parce qu'elle citait dit-on des sonnets de Shakespeaure) fut étranglée avec une pièce de tissu puis mutilée à l'aide d'un couteau le 24 Avril 1891 à New York.[61] Son corps fut trouvé avec une large ouverture à travers la zone pelvienne et des coupures superficielles sur les jambes et le dos. Aucun organe ne fut retiré de la scène, bien qu'un ovaire, soit retiré intentionnellement soit délogé accidentellement, fut trouvé sur le lit.[61] A l'époque, le meurtre fut comparé à ceux de Whitechapel mais la Metropolitan Police écarta finalement toute connection.[61]

Investigation modifier

 
Inspecteur Frederick Abberline, 1888

Les fichiers de police subsistant sur les meurtres de Whitechapel permettent d'avoir une vision de détail des procédures d'investigation à l'époque victorienne.[62] Une équipe importante de policiers conduisit des enquêtes de porte à porte à travers Whitechapel. Des éléments de preuve matériels furent collectés et examinés. Des suspects furent identifiés, localisés et soit étudiés de façon approfondie soit écartés de l'enquête. Le travail de police suit le même schéma de nos jours.[62] Sur les 2000 personnes interrogées, "jusqu'à 300" personnes firent l'objet d'une enquête, et 80 personnes furent détenues.[63]

L'enquête fut initialement conduite par la Division (H) de Whitechapel du Criminal Investigation Department (CID), dirigé par le Detective Inspector Edmund Reid de la Metropolitan Police. Après le meurtre de Nichols, les Detective Inspectors Frederick Abberline, Henry Moore, et Walter Andrews furent dépêchés pour assistance par le Central Office de Scotland Yard. Après le meurtre de Eddowes, qui eut lieu dans la City, les services de la City Police sous la direction du Detective Inspector James McWilliam furent impliqués.[8] Totuefois, la direction générale des enquêtes de police fut altérée par le fait que le chef du CID fraîchement nommé, Robert Anderson, était en voyage en Suisse entre le 7 Septembre and 6 Octobre, pendant que Chapman, Stride et Eddowes étaient tuées.[64] Cela amena le Metropolitan Police Commissioner, Sir Charles Warren, à attribuer la coordination de l'enquête au Chief Inspector Donald Swanson Scotland Yard.[65]

 
"Colin-maillard": Punch dessin de John Tenniel (22 Septembre 1888) critiquant l'incompétence supposée de la police. L'échec de la police à capturer le tueur renforça l'opinion des radicaux selon laquelle la police était inefficace et mal administrée.[66]

En partie par insatisfaction des efforts de la police, un groupe de citoyens volontaires de l'East End nommé le Whitechapel Vigilance Committee se mit à patrouiller les rues à la recherche d'individus suspects, demanda au gouvernement d'offrir une récompense pour toute information sur le tueur, et embaucha des détectives privés pour interroger les témoins de façon indépendante.[67]

Les bouchers, les tueurs des abattoirs (voir Wiktionnaire), les chirurgiens et les médecins furent suspectés du fait de l'aspect des mutilations. Une note résiduelle du Major Henry Smith, Acting Commissioner de la City Police, indique que les alibis des bouchers et des tueurs d'abattoir furent examinés, et qu'ils furent ainsi écartés de l'enquête.[68] Un report de l'Inspector Donald Swanson au Home Office confirme que 76 bouchers et tueurs furent visités, et que l'enquête inclua tous leurs employés sur les six mois précédents.[69] Quelques personnalités contemporaines, y compris la Reine Victoria, pensèrent que le schéma des meurtres indiquaient que le coupable était un boucher ou un conducteur de bétail de l'un des bateaux à bestiaux qui faisaient l'aller et retour entre Londres et le Continent. Whitechapel était proche des Docks,[70] and usually such boats docked on Thursday or Friday and departed on Saturday or Sunday.[71] Les navires à bétail firent l'objet d'une enquête mais les dates des meurtres ne coïncidaient avec les mouvements d'aucun navire et les transferts d'équipe entre les bateaux furent également écartés.[72]

Profilage criminel modifier

Fin Octobre, Robert Anderson demanda au chirurgien de police Thomas Bond de donner son opinion sur l'étendue des compétences et connaissances du meurtrier en matière de chirurgie.[73] L'opinion émise par Bond sur les caractéristiques du "meurtrier de Whitechapel" est le profil criminel le plus ancien qui subsiste.[74] Le diagnostic de Bond était basé sur son propre examen du corps de la victime la plus mutilée et sur les notes d'autopsie des quatre meurtres précédents.[34] Il écrivit:

« Les cinq meurtres ont sans aucun doute été commis par la même main. Dans les quatre premiers, la gorge paraît avoir été tranchée de gauche à droite, dans le dernier cas du fait des mutilations étendues il est impossible de dire dans quelle direction le coup fatal a été porte, mais du sang artériel a été trouvé sur le mur en éclaboussures près de l'endroit où la tête de la femme devait reposer.
All the circumstances surrounding the murders lead me to form the opinion that the women must have been lying down when murdered and in every case the throat was first cut.[34] »

Bond était fortement opposé à l'idée que l'assassin ait possédé des connaissances anatomiques ou scientifiques qulconques, ou même "la connaissance technique d'un boucher ou d'un tueur de chevaux".[34] Selon lui le meurtrier devait être un homme solitaire, sujet à des "attaques périodiques de démence homicide et érotique", le caractère des mutilations indiquant peut-être une "satyriasis".[34] Bond établit également que "la pulsion homicide pourrait s'être développée à partir d'une condition de l'esprit portée sur la revanche et le ressassement (~ "revengeful or brooding condition of the mind"), ou que la démence religieuse pourrait être à l'origine du mal mais je ne pense pas que l'une de ces hypothèses soit probable".[34]

Bien qu'il n'y ait pas d'indice d'activité sexuelle avec aucune des victimes,[11][75] les psychologues pensent que la pénétration des victimes avec un couteau et le fait de les "laisser à la vue dans des positions sexuellement dégradantes, les plaies exposées" indique que le meurtrier retirait un plaisir d'ordre sexuel de ses attaques.[11][76] Ce point de vue est contesté par d'autres qui écartent ces hypothèses en tant que suppositions infondées.[77]

Suspects modifier

 
Speculation sur l'identité de Jack l'Eventreur: page de couverture du 21 Septembre 1889 du Puck magazine, par le dessinateur Tom Merry

La concentration des meurtres en fin de semaine et à quelques rues les uns des autres a donné à penser à beaucoup que l'Eventreur travaillait la semaine et vivait sur place.[78] D'autres ont pensé que l'assassin était un homme cultivé de la haute société, peut-être un médecin ou un aristocrate, qui s'aventurait dans Whitechapel depuis un secteur mieux fréquenté;[79] De telles théories s'appuyaient sur les perceptions culturelles telles que la peut de la profession médicale, la méfiance à l'égard de la science moderne, ou l'exploitation des pauvres par les riches.[80] Les suspects évoqués des années après les meurtres peuvent être pratiquement toute personne liée à l'affaire par les documents contemporains aussi bien que de nombreux noms connus qui n'ont jamais été évoqués dans les enquêtes de police. Comme tous les contemporains de l'affaire sont morts, les auteurs actuels sont libres d'accuser un peu tout le monde, "sans être forcé d'apporter une preuve historique".[81] Les suspects nommés dans les documents de police de l'époque sont trois dans le mémoire de 1894 de Sir Melville Macnaghten, mais les indices contre eux sont circonstantiels au mieux.[82]

En dépit des théories nombreuses et variées sur l'identité et la profession de Jack l'Eventreur, les autorités n'ont validé aucune solution et le nombre de suspects cités dépasse la centaine.[83][84]

Lettres modifier

Sur toute la durée des meurtres de l'Eventreur, la police, les journaux et d'autres reçurent plusieurs centaines de lettres concernant l'affaire.[85] Certaines étaient des conseils bien intentionnés pour attraper l'assassin mais la grande majorité étaient sans utilité.[86]

Des centaines de lettres se prétendaient écrites par l'assassin lui-même,[87] et trois d'entre elles en particulier sortent du lot: la lettre "Dear Boss", la carte postale "Saucy Jacky" et la lettre "From Hell".[88]

La lettre "Dear Boss" ("cher patron"), datée du 25 Septembre, a le cachet de poste du 27 Septembre 1888. Elle fut reçue le jour même au Central News Agency, et transmise à Scotland Yard le 29 Septembre.[89] Au départ la lettre fut considérée comme un canular, mais lorsque Eddowes fut trouvée trois jours après le cachet de poste, en particulier avec une oreille tranchée, la promesse de la lettre de "couper les oreilles de la dame" attira l'attention.[90] Toutefois, l'oreille de Eddowes semble avoir été tranchée accidentellement par l'assassin durant l'attaque, et la menace par l'auteur de la lettre d'envoyer les oreilles à la police ne fut jamais suivie d'effet.[91] Le nom de "Jack l'Eventreur" fut pour la première fois utilisé par le signataire de cette lettre et gagna une notoriété mondiale après sa publication.[92] La plupart des lettres qui suivirent imitèrent le ton de cette lettre.[93] Certaines sources affirment qu'une autre lettre, datée du 17 Septembre 1888, fut la première à utiliser le nom de "Jack l'Eventreur", [94] mais la plupart des experts pensent que c'était un faux inséré dans les fichiers de police au XXe siècle.[95]

 
La lettre "From Hell"

La carte postale "Saucy Jacky" a reçu le cachet de poste du 1 Octobre 1888 et fut reçue le même jour par la Central News Agency. L'écriture était similaire à celle de la lettre "Dear Boss".[96] Elle mentionne que deux victimes furent tuées à proximité l'une de l'autre: "double événement cette fois", ce qui fut interprété comme faisant référence aux meurtres de Stride et Eddowes.[97] On a avancé que la lettre a été postée avant que les meurtres soient rendus publics, rendant improbable qu'un plaisantin ait une telle connaissance du crime,[98] mais le cachet de poste date de plus de 24 heures après que les meurtres aient eu lieu, bien après que les détails soient connus par les journalistes et les résidents du quartier.[97]

La lettre "From Hell" fut reçue par George Lusk, dirigeant du Whitechapel Vigilance Committee, le 16 Octobre 1888. L'écriture et le style sont différents de celle de la lettre "Dear Boss" et de la carte postale.[99] La lettre était accompagnée d'une petite boîte dans laquelle Lusk découvrit une moitié de rein, préservée dans de l'"esprit de vin" (éthanol).[99] Le rein gauche de Eddowes avait été retiré par le tueur. L'auteur revendiquait avoir "frit et mangé" la moitié manquante. Il y a un désaccord à propos du rein: certains pensent qu'il appartenait à Eddowes, alors que d'autres disent qu'il ne s'agissait de rien de plus qu'une plaisanterie particulièrement macabre.[8][100] Le rein fut examiné par le Thomas Openshaw du London Hospital, qui détermina qu'il s'agissait d'un rein gauche humain, mais (contrairement à de ce que rapportèrent faussement certains journaux) ne put déterminer le genre et l'âge de son propriétaire.[101] Openshaw reçut par la suite une lettre signée "Jack l'Eventreur".[102]

Scotland Yard publia des facsimilés de la lettre "Dear Boss" et de la carte postale le 3 Octobre, dans l'espoir finalement vain que quelqu'un reconnaisse l'écriture.[103] Dans une lettre à Godfrey Lushington, Permanent Under-Secretary of State for the Home Department, Charles Warren expliquait: "Je pense que tout cela est un canular mais bien sûr nous sommes forcés d'essayer d'en identifier l'auteur quoi qu'il en soit."[104] Le 7 Octobre 1888, George R. Sims dans l'édition de Dimanche du Referee insinuait avec virulence que la lettre avait été écrite par un journaliste pour "propulser la diffusion d'un journal aussi haut que le ciel".[105] Des responsables de la police affirmèrent par la suite avoir identifié un journaliste en particulier comme l'auteur à la fois de la lettre "Dear Boss" et de la carte postale.[106] Le journaliste était identifié comme Tom Bullen dans une lettre du John George Littlechild à George R. Sims datée du 23 Septembre 1913.[107] Un journaliste nommé Fred Best confessa paraît-il en 1931 qu'il avait écrit ces lettres afin de "faire tourner les affaires" ("keep the business alive").[108]

 
Journal à grand tirage évoquant le tueur sous le nom de "Leather Apron" (tablier de cuir), Septembre 1888

Les meurtres de l'Eventreur marquent un tournant important dans le traitement du crime par les journalistes.[16][109] Bien qu'il ne s'agisse pas du premier tueur en série de l'Histoire, l'affaire de Jack l'Eventreur fut la première à susciter une frénésie médiatique mondiale.[16][109] Les réformes fiscales dans les années 1850 permirent la publication de journaux à bas prix avec une plus large diffusion.[110] Ceux-ci explosèrent durant l'ère victorienne avec notamment des journaux à très grand tirage coûtant parfois moins d'un demi-penny, de même que des magazines populaires tel que the Illustrated Police News, qui fit bénéficier à l'Eventreur d'une publicité auparavant inégalée.[111]

Après le meurtre de Nichols début Septembre, le Manchester Guardian rapporta que: "Quelles que soient les informations en possession de la police elle estime nécessaire de la garder secrète ... On croit que leur attention est particulièrement dirigée sur ... un personnage bien connu sous le nom de 'Leather Apron'."[112] Les journalistes étaient frustrés par le refus du CID de révéler les détails de leurs investigations au public, et en vinrent ainsi à écrire des articles d'une véracité discutable.[16][113] Des descriptions imaginatives de "Leather Apron" parurent dans la presse,[114] mais des journalistes rivaux les rejetèrent, les qualifiant de "purs produits de l'imagination fantaisiste du reporter".[115] John Pizer, un Juif du quartier qui faisait des chaussures de cuir, était connu par le même nom de "Leather Apron"[116] et fut arrêté, bien que l'inspecteur chargé de l'enquête reporta que "à présent il n'y a aucun indice de quoi que ce soit contre lui".[117] Il fut rapidement relâché une fois que ses alibis aient été confirmés.[116]

Après la publication de la lettre "Dear Boss", "Jack the Ripper" supplanta "Leather Apron" comme nom utilisé par la presse et le public pour désigner l'assassin.[118] Le nom de "Jack" était déjà utilisé pour désigner un autre assassin légendaire de Londres: "Spring-Heeled Jack" (Jack Talons à Ressort), qui prétendûment sautait par-dessus les murs pour frapper ses victimes et s'enfuir aussi vite qu'il était venu.[119] L'invention et l'adoption de surnoms pour désigner les tueurs devint un standard dans la pratique médiatique avec des exemples tels que l'Homme à la Hache de la Nouvelle Orléans, l'Etrangleur de Boston, et le Sniper de Beltway. Les exemples dérivés de Jack the Ripper incluent the French Ripper, the Düsseldorf Ripper, the Camden Ripper, the Blackout Ripper, Jack the Stripper, the Yorkshire Ripper, et the Rostov Ripper. Les reportages de la presse à sensation, combinés avec le fait que nul n'a jamais été convaincu des meurtres, a brouillé l'analyse érudite et créé une légende qui obscurcit les tueurs en série ultérieurs.[120]

Héritage modifier

 
The 'Nemesis of Neglect': Jack the Ripper dépeint comme un fantôme hantant Whitechapel et comme une incarnation de la misère sociale, dans un dessin de Punch 1888

La nature des meurtres et des victimes attira l'attention aux conditions de vie misérables dans l'East End,[121] et galvanisa l'opinion publique contre les taudis surpeuplés et insalubres.[122] Dans les deux décennies qui suivirent les meurtres, les pires taudis furent nettoyés et démolis,[123] mais les rues et quelques bâtiments subsistent et la légende de l'Eventreur est toujours exploitée à travers des visites guidées des sites des meurtres.[124] La public house Ten Bells de Commercial Street était fréquentée par au moins l'une des victimes et fut le point focal de ces visites durant des années.[125]

Immédiatement après les crimes, et encore par la suite, "Jack l'Eventreur devint le croquemitaines des enfants."[126] Les descriptions en étaient souvent fantasmées ou monstrueuses. Dans les années 1920 et 1930, il fut décrit par le cinéma comme un homme en habit de tous les jours s'attaquant à ses victimes sans méfiance; l'atmosphère et le mal étaient suggérés par des effets de lumière et d'ombre.[127] Dans les années 1960, l'Eventreur était de venu "le symbole de l'aristocratie prédatrice",[127] et était dépeint vêtu comme un gentleman et coiffé d'un haut-de-forme. L'Establishment tout entier devint le méchant de l'histoire, l'Eventreur prenant le rôle d'une manifestation des classes supérieures exploitatrices.[128] L'image de l'Eventreur se combina avec des symboles issus d'histoires d'horreur, tels que le manteau de Dracula ou la collecte d'organes de Frankenstein.[129] Le monde fictionnel de l'Eventreur peut fusionner avec de multiples genres, de Sherlock Holmes à une oeuvre japonaise d'horreur érotique.[130]

En plus des contradictions et du manque de fiabilité des témoignages contemporains, les tentatives pour identifier le véritable assassin sont compliquées par le manque d'indices matériels subsistant à ce jour.[131] Les analyses ADN pratiquées sur les lettres ne sont pas concluantes;[132] les éléments subsistants ayant été manipulés de nombreuses fois sont trop contaminés pour produire des réusltats significatifs.[133]

Jack l'Eventreur apparaît dans des centaines d'oeuvres de fiction et travaux qui franchissent les limites entre les faits et la fiction, y compris les lettres de l'Eventreur et un canular Journal de Jack l'Eventreur.[134] L'Eventreur apparaît dans des romans, nouvelles, poèmes, bandes dessinées, jeux, chansons, pièces, opéras, programmes télévisés et films. Actuellement plus de 100 travaux non fictionnels traitent exclusivement des meurtres de Jack l'Eventreur, ce qui en fait l'un des sujets criminels ayant fait l'objet du plus grand nombre d'écrits.[83] Le terme de "ripperology" fut émis par Colin Wilson dans les années 1970 pour désigner l'étude de l'affaire par les professionnels et les amateurs.[135][136] Les périodiques Ripperana, Ripperologist et Ripper Notes publient leurs recherches.[137]

A la différence de meurtriers de moindre renom, il n'y a pas de figure de cire de Jack l'Eventreur à la Chambre des Horreurs du Musée Tussauds, en accord avec leur règle de ne pas modeler de personne dont l'apparence est inconnue.[138] A la place, il est représenté comme une ombre.[139] En 2006, Jack l'Eventreur a été élu par le BBC History magazine et ses lecteurs pour le titre du pire Britannique de l'Histoire.[140][141]

Voir aussi modifier

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  3. Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 1; rapport de police du 25 Octobre 1888, MEPO 3/141 ff. 158–163, cité par Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 283; Fido, p. 82; Rumbelow, p. 12
  4. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, pp. 131–149; Evans and Rumbelow, pp. 38–42; Rumbelow, pp. 21–22
  5. Marriott, John, "The Imaginative Geography of the Whitechapel murders", in Werner, pp. 31–63
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  7. Woods and Baddeley, p. 20
  8. a b c d e et f « {{{1}}} »
  9. Cook, pp. 33–34; Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 3
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  12. Evans and Rumbelow, pp. 47–55
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  30. e.g. Daily Telegraph, 10 Novembre 1888, cité par Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, pp. 339–340
  31. Notes de Macnaghten citées par Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, pp. 584–587; Fido, p. 98
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  35. e.g. Cook, pp. 156–159, 199
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  46. Fido, p. 15
  47. Le nom de "Fairy Fay" fut d'abord utilisé par Terrence Robinson dans Reynold's News, 29 Octobre 1950, "par souci d'un meilleur nom".
  48. Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 3
  49. a et b Begg, Jack the Ripper: The Facts, pp. 21–25
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  63. L'inspecteur Donald Swanson fit un rapport au Home Office, daté du 19 Octobre 1888, HO 144/221/A49301C, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 205; Evans and Rumbelow, p. 113; Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 125
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  67. e.g. Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, pp. 245–252
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  69. Rapport de l'Inspector Donald Swanson au Home Office, 19 Octobre 1888, HO 144/221/A49301C, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 206 et Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 125
  70. Marriott, John, "The Imaginative Geography of the Whitechapel murders", in Werner, p. 48
  71. Rumbelow, p. 93; Daily Telegraph, 10 Novembre 1888, cité dans Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 341
  72. Robert Anderson to Home Office, 10 Janvier 1889, 144/221/A49301C ff. 235–6, cité dans Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 399
  73. Evans and Rumbelow, pp. 186–187; Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, pp. 359–360
  74. Canter, pp. 5–6
  75. Woods and Baddeley, p. 38
  76. Voir également les éditions contemporaines ultérieures de Richard von Krafft-Ebing: Psychopathia Sexualis, cité dans Woods and Baddeley, p. 111
  77. Evans and Rumbelow, pp. 187–188, 261; Woods and Baddeley, pp. 121–122
  78. Marriott, p. 205; Rumbelow, p. 263
  79. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 43
  80. Woods and Baddeley, pp. 111–114
  81. Evans and Rumbelow, p. 261
  82. e.g. Frederick Abberline dans Pall Mall Gazette, 31 Mars 1903, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 264
  83. a et b Whiteway, Ken (2004). "A Guide to the Literature of Jack the Ripper", Canadian Law Library Review, vol. 29 pp. 219–229
  84. Eddleston, pp. 195–244
  85. Donald McCormick estima qu'il y en avait "probablement au moins 2000" (cité dans Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 180). Le Illustrated Police News du 20 Octobre 1888 dit qu'environ 700 lettres avaient été étudiées par la police (cité dans Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 199). Plus de 300 sont préservées au Corporation of London Records Office (Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 149).
  86. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 165; Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 105; Rumbelow, pp. 105–116
  87. Plus de 200 sont préservées au Public Record Office (Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, pp. 8, 180).
  88. Fido, pp. 6–10; Marriott, pp. 219 ff.
  89. Cook, pp. 76–77; Evans and Rumbelow, p. 137; Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, pp. 16–18; Woods and Baddeley, pp. 48–49
  90. Cook, pp. 78–79; Marriott, p. 221
  91. Cook, p. 79; Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 179; Marriott, p. 221
  92. Cook, pp. 77–78; Evans and Rumbelow, p. 140; Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 193; Fido, p. 7
  93. Cook, p. 87; Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 652
  94. Eddleston, p. 155; Marriott, p. 223
  95. Marriott, p. 223
  96. Marriott, pp. 219–222
  97. a et b Cook, pp. 79–80; Fido, pp. 8–9; Marriott, pp. 219–222; Rumbelow, p. 123
  98. e.g. Cullen, Tom (1965), Autumn of Terror, London: The Bodley Head, p. 103
  99. a et b Evans and Rumbelow, p. 170; Fido, pp. 78–80
  100. Wolf, Gunter (2008). "A kidney from hell? A nephrological view of the Whitechapel murders in 1888". Nephrology Dialysis Transplantation vol. 23 pp. 3343–3349 (Subscription required)
  101. Cook, p. 146; Fido, p. 78
  102. Jack the Ripper 'letter' made public, BBC, 19 Avril 2001, retrieved 2 Janvier 2010
  103. Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, pp. 32–33
  104. Letter from Charles Warren to Godfrey Lushington, 10 Octobre 1888, Metropolitan Police Archive MEPO 1/48, cité dans Cook, p. 78; Evans and Rumbelow, p. 140 et Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 43
  105. Cité dans Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, pp. 41, 52 et Woods and Baddeley, p. 54
  106. Cook, pp. 94–95; Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters From Hell, pp. 45–48; Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, pp. 624–633; Marriott, pp. 219–222; Rumbelow, pp. 121–122
  107. Cité dans Cook, pp. 96–97; Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, p. 49; Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 193; et Marriott, p. 254
  108. Professor Francis E. Camps, August 1966, "More on Jack the Ripper", Crime and Detection, cité dans Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, pp. 51–52
  109. a et b Woods and Baddeley, pp. 20, 52
  110. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 208
  111. Curtis, L. Perry, Jr. (2001). Jack the Ripper and the London Press. Yale University Press. (ISBN 0-300-08872-8)
  112. Manchester Guardian, 6 September 1888, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 98
  113. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 214
  114. e.g. Manchester Guardian, 10 Septembre 1888, et Austin Statesman, 5 Septembre 1888, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, pp. 98–99; The Star, 5 Septembre 1888, cité dans Evans and Rumbelow, p. 80
  115. Leytonstone Express and Independent, 8 Septembre 1888, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 99
  116. a et b e.g. Marriott, p. 251; Rumbelow, p. 49
  117. Rapport de l'Inspector Joseph Helson, CID 'J' Division, dans les archives de la Metropolitan Police , MEPO 3/140 ff. 235–8, cité dans Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 99 et Evans and Skinner, The Ultimate Jack the Ripper Sourcebook, p. 24
  118. Evans and Skinner, Jack the Ripper: Letters from Hell, pp. 13, 86; Fido, p. 7
  119. Ackroyd, Peter, "Introduction", in Werner, p. 10; Rivett and Whitehead, p. 11
  120. Marriott, John, "The Imaginative Geography of the Whitechapel murders", in Werner, p. 54
  121. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, pp. 1–2; Rivett and Whitehead, p. 15
  122. Cook, pp. 139–141; Vaughan, Laura, "Mapping the East End Labyrinth", in Werner, pp. 236–237
  123. Dennis, Richard, "Common Lodgings and 'Furnished Rooms': Housing in 1880s Whitechapel", in Werner, pp. 177–179
  124. Rumbelow, p. xv; Woods and Baddeley, p. 136
  125. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 19
  126. Dew, Walter (1938). I Caught Crippen. London: Blackie and Son. p. 126, cité dans Begg, p. 198
  127. a et b Bloom, Clive, "Jack the Ripper – A Legacy in Pictures", in Werner, p. 251
  128. Woods and Baddeley, p. 150
  129. Bloom, Clive, "Jack the Ripper – A Legacy in Pictures", in Werner, pp. 252–253
  130. Bloom, Clive, "Jack the Ripper – A Legacy in Pictures", in Werner, pp. 255–260
  131. Cook, p. 31
  132. Marks, Kathy (18 Mai 2006). "Was Jack the Ripper a Woman?" The Independent, retrieved 5 Mai 2009
  133. Meikle, p. 197; Rumbelow, p. 246
  134. Begg, Jack the Ripper: The Definitive History, p. 299; Marriott, pp. 272–277; Rumbelow, pp. 251–253
  135. Woods and Baddeley, pp. 70, 124
  136. Evans, Stewart P. (Avril 2003). "Ripperology, A Term Coined By ...", Ripper Notes, erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |titre= » ou « |description= », copy at Casebook, retrieved 13 June 2010
  137. Creaton, Heather (May 2003) "Recent Scholarship on Jack the Ripper and the Victorian Media", Reviews in History, no. 333, Institute of Historical Research, retrieved 28 January 2010
  138. Chapman, Pauline (1984). Madame Tussaud's Chamber of Horrors. London: Constable. p. 96
  139. Warwick, Alexandra (2006), "The Scene of the Crime: Inventing the Serial Killer", Social and Legal Studies, vol. 15, pp. 552–569
  140. "Jack the Ripper is 'worst Briton'", 31 January 2006, BBC, retrieved 4 December 2009
  141. Woods and Baddeley, p. 176

References modifier

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