Discussion:Henri Tincq
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
« Henri Tincq a donné une liste d'objectifs au pape Benoît XVI suite à son élection au conclave de 2005. »
Cette phrase me fait bondir. Depuis quand les objectifs des papes sont-ils fixés par des journalistes ?
Je propose de remanier l’article de la façon suivante, tout en gardant globalement les mêmes informations :
Journaliste français de gauche, Henri Tincq s’est spécialisé dans le domaine de la religion.
Il a travaillé au journal La Croix, qu’il a quitté pour divergence de vue. Depuis 1985, il a rejoint le journal Le Monde où sa contestation de l’Église catholique est davantage acceptée.
En effet, en pointe du mouvement progressiste français, Henri Tincq n’hésite pas à prendre le contrepied des positions de la hiérarchie catholique sur la morale sexuelle, le mariage des prêtres ou encore l’ordination de femmes. [3]
Sa voix n’est donc pas celle de l’Église, mais celle d’un dissident. Ceci explique que, malgré une longue carrière, il ne semble pas bénéficier d'un statut particulier au Saint-Siège qui lui permettrait de bénéficier de sources d'information exclusives, au contraire par exemple de Robert Serrou.
Quelques prises de position d’Henri Tincq :
En 2005, après l’élection de Benoît XVI, il fait part publiquement de ses souhaits sur l’orientation du nouveau pontificat.
Bien que très attaché au rapprochement avec les Protestants [4], il semble plus hostile à une réconciliation avec les Orthodoxes [5]. En revanche, il montre une aversion profonde pour les catholiques traditionalistes [2] et dénonce la main tendue par Benoît XVI (motus proprio qui autorise la messe en latin comme rite extraordinaire). [1]
Il a décrit l'affaire des caricatures de Mahomet comme un «choc des ignorances».
Auteur du Larousse des religions, il s'est intéressé à l'histoire des papes.
Récompenses :
Lauréat de 2001 du prix John Templeton en journalisme.
Chevalier de la Légion d'honneur en avril 2007
J'ai enlevé une remarque qui définissait Henri Tincq comme "journaliste français "de gauche"" : ça m'a paru à la fois inutilement polémique pour ce sujet et, pour ne rien vous cacher, un peu incongru. L'article me semble souffrir d'un biais catho-tradi un peu fâcheux en terme de neutralité.