Discussion:Guillaume Ier des Porcellets
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Admissibilité modifier
- sans sources vérifiable ,me semble hors critères ovc 5 septembre 2008 à 14:35 (CEST)
- Référence ajoutée, d'où la suppression du panneau (par ailleurs, merci d'indiquer l'adresse de discussion avec ocv). Ncadene, 8 septembre à 14:32 (CEST)
Laissons un peu de temps à cette création nouvelle (4 septembre) qui me semble encyclopédique. -- Attila (d) 15 septembre 2008 à 03:39 (CEST)
À vérifier modifier
Je suis allé à la BPI pour voir ce que l'on peut trouver sur Guillaume des Porcellets, j'ai consulté le dictionnaire de la Chesnaye Desbois et j'ai trouvé un livre (Martin Aurell i Cardona, Une famille de la noblesse provençale au Moyen Âge : les Porcelet, Editions Aubanel, coll. « Archives du Sud », (ISBN 2-7006-0116-5)) qui m'a conduit à modifier mon avis. Techniquement, l'article est à conserver, ayant lu suffisamment d'informations justifiant la notoriété du sujet, mais l'état actuel de l'article est un tissus de contre-vérité, de mensonges, d'inventions et de déformations. Sur les sources, toutes les informations ne sont pas dans la Chesnaye des Bois : il y a donc une partie non sourcée et une partie venant d'une source non fiable. Sur le fond :
- L'anecdote sur Richard Cœur de Lion est entièrement fausse. Il semble même que Guillaume Ier des Porcelets n'a pas participé à la 3e croisade. Il y a bien un Guillaume des Porcellets, mais c'est un lointain cousin issue d'une branche installé dans le comté de Tripoli et pour lequel Martin Aurell ne parle pas de son rôle de sauveur du roi d'Angleterre. Il y a de toute manière un manque absolu de précision de date et de lieu de l'évènement -> Confusion entre deux Guillaume de Porcelets + invention.
- médiateur de la paix entre les prince Hugues, Raimond, Guillaume des Baux et Hugues Sacristan des Porcellets : non,il a fait la paix avec les Baux après les avoir combattu. et il y a encore un manque flagrant de précision -> déformation d'information
- traité de confédération avec Alphonse II, comte de Provence, contre les princes de la maison des Baux : il s'agit en fait de soutenir son suzerain contre des vassaux révoltés : rien que de très normal dans la féodalité, pas la peine d'en faire un plat ou de prendre des vessies pour des lanternes.
- garant des testaments mutuels de Pierre II, roi d'Aragon, et d'Alphonse II, comte de Provence : tout à fait normal pour des personnes ayant la faveur de leur suzerain : encore une fois, on prend des vessies pour des lanternes.
- Le Comte de Provence fit don à la Maison des Porcellets, pour leurs servitudes et fidélité, de la ville de Martigues et de ses dépendances à condition de l'assister en cas de guerre : la condition est superflue, car implicite.
- En 1188, il fit un traité de paix entre Amiel et Gui, Vicomte de Marseille après une sanglante guerre : Martin Aurell ne parle ni de la "sanglante guerre", ni du "traité de paix" : invention
- mariage et descendants : vrai, mais manque encore de précision.
En conclusion, un article à reécrire complètement en utilisant des sources correctes et fiables. Odejea (♫♪) 11 septembre 2008 à 22:50 (CEST)
- je souhaite remettre en PAS cette page... ovc 25 septembre 2009 à 13:16 (CEST)
« Sauveur de Richard Coeur de Lion » modifier
Je supprime la citation suivante qui me semble plus que suspecte : « Selon la tradition, Guillaume 1er est considéré comme un sauveur du roi Richard Ier d'Angleterre Cœur de Lion. Ce dernier allait être capturé par les Sarrasins lorsque Guillaume des Porcellets s'écria : Je suis le Roi. Il fut fait prisonnier à sa place avant que le roi le sauva[1]. »
- Maimbourg, Histoire des Croisés, Tome II, Rompton, Angleterre, p. 418.
Voici mes raisons :
- rien dans le livre Martin Aurell ne permet d'affirmer que Guillaume Ier des Porcellets s'est croisé. Il y a bien un Guillaume des Porcellets en Terre Sainte à cette époque, mais c'est un lointain cousin issue d'une branche installé dans le comté de Tripoli et pour lequel Martin Aurell ne parle pas de son rôle de sauveur du roi d'Angleterre.
- rien dans les récits contemporains de la troisième croisade ne permet de pense que Richard Cœur de Lion se soit trouvé en aussi fâcheuse position.
- La référence citée est plus qu'obsolète (fin du XVIIe siècle). Louis Maimbourg n'a pas écrit d'Histoire des Croisés, mais une Histoire des Croisades. L'anecdote en question n'a pas été trouvé dans les différents exemplaires consultable sur Google Books.
Pour moi, c'est une tradition inventée sans aucun fondement historique --Odejea (♫♪) 1 avril 2010 à 16:34 (CEST)