Discussion:François Falc'hun

Dernier commentaire : il y a 11 ans par 109.211.91.117 dans le sujet A propos de François Falc'hun, linguiste breton
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Hypothèse et certitude modifier

“Il a notamment émis l'hypothèse que le breton continue le gaulois qui aurait subsisté en Armorique jusqu'à l'arrivée de immigrants de Grande-Bretagne. Cette idée a été reprise depuis par Léon Fleuriot, mais nuancée.” (apports précédents)

Ces deux phrases étaient ambiguës. Autant dire simplement ce que l’on trouve clairement dans son livre (où il n’émet pas une hypothèse, mais où il affirme), sans essayer d’y mettre la caution de Léon Fleuriot, qui pensait, qu’au contraire, c’est le nord-ouest qui aurait le plus d’influences gauloises, et le vannetais, le moins.

+ éclairage sur la série où ses travaux on été édités (puisqu'on ne parle que de "nationalistes bretons" dans cet article).

IP modifier

Une IP (82.125.156.71) a fait des mofidications... je ne suis pas sûr de leurs pertinences mais ma culture ne permet pas de juger... je le signale donc... Si quelqu'un peut juger.... Pallas4 28 avril 2006 à 18:01 (CEST)Répondre

Neutraliser modifier

Beaucoup de "nationalistes" dans cet article. On devrait pouvoir traiter du sujet calemement. Peut-être que Mme Morvan n'est pas la meilleure source, ni sûrement pas la plus neutre, pour en parler.Shelley Konk 11 juin 2006 à 19:08 (CEST)Répondre

dont il demeure à ce jour l'un des grands spécialistes. . C'est affirmation remise sans explication (et avec un "m" = modification mineure) est un POV, puisque c'est loin d'être l'opinion de la majorité des chercheurs et spécialistes qui, généralement, évitent de s'appuyer sur ces écrits bien vieillis.Filip Phloppe (d) 10 février 2009 à 09:40 (CET)Répondre

Bonjour,

je ne vois pas du tout en quoi ce n'est pas un grand spécialiste. Fanch Broudic, qui est une personnalité reconnue du monde bretonnant de la seconde moitié du XXe siècle, le reconnaît comme tel ainsi que Francis Gourvil. Les conclusions de F. Falc'hun ont été rejetées avant tout et sans discussion car il s'était opposé aux positions pro-nazies de la plupart des fondateurs du "mouvement breton" pendant la Deuxième Guerre Mondiale (Hémon, Mordrel, Fouéré, Drézen, etc.). Falc'hun a même subi une campagne de harcèlement téléphonique plus tard, c'est dire la hargne qui habitaient ceux qui le voyaient comme un reproche vivant à leur attitude honteuse d'antan. Il s'en explique d'ailleurs très bien dans son recueil d'articles Les noms de lieux celtiques. Première série : vallées et plaines (Deuxième édition, revue et considérablement augmentée). Ceci dit, je veux bien que vous considériez cela comme un point de vue personnel et je ne m'en formaliserai pas outre mesure, je ne remettrai donc pas cette subordonnée qui vous déplaît. Cordialement,

--Pierre Fiala (d) 13 février 2009 à 22:47 (CET)Pierre FialaRépondre

Il ne faut pas confondre ce François Falc'hun avec son cousin qui a publié la plaquette Ouest France sur l'abbaye de Daoulas

jean luc deuffic 83.114.132.38 (d) 8 avril 2010 à 22:40 (CEST)Répondre

Momo

L'égarement politique de certains linguistes bretons sous l'occupation ne justifie nullement qu'on parle de langue de nazis et de calotins à propos de la langue écrite qu'ils ont contribué à unifier . C'est tout-à-fait inconvenant.

Toutefois , je pense que François Falch'un avait très largement raison . La langue celtique des Bretons insulaires et celle des Gaules , c'était à peu près la même langue d'origine continentale . La méconaissance du fait que la langue celtique était toujours vivace sur le continent en fin de Vème siècle et une évidente incompréhension de la formation des deux zones linguistiques en Bretagne , ont nourri la légende d'une grande migration de Bretons insulaires vers la péninsule armoricaine.

Mais ce n'est qu'une fable , les archéologues savent déjà que cette migration imaginaire ne s'est pas produit. Les Bretons insulaires qui sont venus s'établir dans la péninsule n'étaient pas nombreux . Ils étaient essentiellement de grands aristocrates celto-Romains de retour au bercail armoricain de leurs origines familiailes . Par conséquent on ne peut pas leur prêter le pouvoir colossal de remplacer la langue du grand nombre par la leur . Et puis nous savons que les zones linguistiques sont beaucoup plus récentes que les langues celtique et romane anciennes de la péninsule . Vers l'an mille ces deux idiomes formaient encore une mosaïque dans toute la péninsule . Au XXème siècle certains comiques expliquaient cela en imaginant que les Bretons insulaires migrateurs auraient parcouru la péninsule en tous sens . Il suffit pourtant d'y réfléchir un peu à la lumière de l'histoire pour comprendre que cette mosaïque linguistique était caractéristique d'une origine locale des deux langues . En fin de cinquième siècle les élites celto-romaines péninsulaires maîtrisaient au moins le latin de sacristie à défaut d'une pratique plus littéraire de la langue de Tacite. Comme son nom l'indique , l'évêque du Léon Paulus Aurelianus devait être un latiniste distingué même si l'usage d'une langue plus celtique s'avérait également nécessaire pour lui permettre de communiquer avec le grand nombre de ses ouailles . La clé de la mosaïque linguistique péninsulaire réside dans la conservation aléatoire de ce bilinguisme . Là où les élites bilingues continuent à pratiquer la langue celtique pour se faire comprendre du grand nombre des paysans , ceux-ci n'ont aucune raison d'abandonner leur langue celtique . Par contre , là où les élites optent pour l'abandon de la langue celtique , elles ont tendance elles-mêmes à y perdre leur latin au profit de la langue romane , le sabir qu'inventent les paysans en s'initiant à leur manière au latin de leur élites .

La formation progressive des deux zones linguistiques en Bretagne traduit simplement le fait que l'idiome majoritaire qui l'emporte peu à peu en effaçant la mosaîque n'était pas le même à l'est et à l'ouest de la péninsule.

Momo

A propos de François Falc'hun, linguiste breton modifier

Bonjour,

Sur le fond, je ne m'exprimerai pas, faute de compétence suffisante. Sur la forme, je souhaiterais voir ajouter à l'article sur François Falc'hun que ses recherches sur la toponymie ont été déterminantes et inspirent de nombreux linguistes. En effet, il a comparé des toponymes dont l'étymologie, de toute évidence ancienne, n'était pas claire, à d'autres, plus récents, dont le sens s'explique par la langue celtique locale parlée encore aujourd'hui ou dans un passé récent. Sans doute le chanoine Falc'hun a-t-il parfois poussé la démonstration au-delà des limites scientifiques autorisées, au point d'être qualifié de celtomane, mais il est impossible de nier l'intérêt de la méthode, qui doit bien s'appliquer dans de nombreux cas, souvent vérifiables en se rendant sur place et en observant la topographie des lieux. A mon sens, son apport majeur se trouve ici. Qu'il ait eu tort, parfois, voire souvent, n'enlève rien à la force de la démonstration. Pour s'en convaincre, relisons ses ouvrages sur la toponymie, ainsi que, par rigueur intellectuelle, les critiques qui ont été faites sur son travail et qui démolissent légitimement certaines hypothèses fantaisistes émises par F. Falc'hun109.211.91.117 (d) 17 février 2013 à 17:29 (CET) Philippe Blondeau--109.211.91.117 (d) 17 février 2013 à 17:29 (CET) 17 février 2013--109.211.91.117 (d) 17 février 2013 à 17:29 (CET)--109.211.91.117 (d) 17 février 2013 à 17:29 (CET)Répondre

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