Discussion:Carré sémiotique

Dernier commentaire : il y a 9 ans par Lf69100 dans le sujet Interrogations
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84.100.243.70 (d) 12 septembre 2012 à 16:24 (CEST))Répondre

Article : Carré sémiotique dans Wikipedia dûment reproduit dans la page discussion pour des raisons de commodité

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Le carré sémiotique Le Carré sémiotique – connu également sous l’appellation de rectangle de Greimas ou bien de rectangle sémantique) – consiste dans une manière de classifier les concepts qui se rapportent à une paire de concepts opposés, tels que féminin-masculin, beau-laid, etc. et d’étendre ainsi l’ontologie correspondante. Le carré sémiotique a été créé par le linguiste et sémioticien lithuanien Algirdas Julien Greimas, à partir du carré logique d’Aristote. À partir d’une opposition donnée de deux concepts S1 et S2, le carré sémiotique permet d’obtenir tout d’abord l’existence de deux autres concepts, soit ~S1 et ~S2. Les relations entre les quatre concepts ainsi obtenus sont les suivantes: • S1 et S2: opposition • S1 et ~S1, S2 et ~S2: contradiction • S1 et ~S2, S2 et ~S1: complémentarité Le carré sémiotique permet également d’obtenir, dans un deuxième mouvement, un certain nombre de méta-concepts, qui sont composés à partir des quatre premiers. Parmi ces méta-concepts, les plus importants sont: • S1 et S2 • ni S1 ni S2 Par exemple, à partir de la paire de concepts opposés masculin/féminin, on obtient: • S1: masculin • S2: féminin • ~S1: non-masculin • ~S2: non-féminin • S1 et S2: à la fois masculin et féminin, c’est-à-dire hermaphrodite, bisexué • ni S1 ni S2: ni masculin ni féminin, c’est-à-dire asexué Des alternatives au carré sémiotique ont été proposées. Il s’agit par exemple des graphes conceptuels ou des matrices de concepts. Références[modifier] • Louis Hébert (2006), “ Le carré sémiotique ”, dans Louis Hébert (dir.), Signo on-line, Rimouski (Quebec) • Joseph Courtés (1991), Analyse sémiotique du discours. De l’énoncé à l’énonciation, Paris, Hachette • Algirdas Julien Greimas (1966). Sémantique structurale. Paris: Larousse Liens externes[modifier] • Sémantique textuelle – Le carré sémiotique, Michel Ballabriga (2003), texto ! Voir aussi[modifier] • Algirdas Julien Greimas • Analyse paradigmatique


Commentaire dans cette page discussion de l'article reproduit pour des raisons pratiques. Rappel de vérités élémentaires relatives au carré logique appelé à être remplacé par l’hexagone logique que Robert Blanché présenta en 1966 dans Structures intellectuelles.

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Je ne dis pas qu’il soit inconcevable de penser la combinaison de S1 Masculin et de S2 Féminin : S1 et S2. Mais alors, on ne peut pas identifier S1 et S2 aux deux postes du carré A et E. A et E par définition sont des contraires. Si on identifie S1 le masculin et S2 le féminin aux deux postes du carré A et E, on s’interdit a priori de penser la conjonction du féminin et du masculin. Si on tient à la possibilité de cette conjonction du féminin et du masculin S1 et S2, ce qui, encore une fois, est légitime, on ne peut plus identifier S1 et S2 aux deux postes A et E. Il faut choisir: si S1 Masculin et S2 Féminin sont compatibles, S1 ne doit pas être identifié à A et S2 ne doit pas l’être à E. Si S1 Masculin, c’est A et si S2 Féminin, c’est E, alors S1 et S2 sont nécessairement non compatibles. Si on pose une relation de contrariété entre S1 et S2, identifiés à A et E, il y a lieu de considérer une triade de trois contraires et une triade de trois subcontraires représentables dans l’hexagone logique, forme plus complète, avec ses 6 postes A E I O + Y U, que le carré avec ses quatre postes seulement A E I O. Si on emploie l’hexagone de Blanché pour l’appliquer à la matière dont traite l’article carré sémiotique de wikipedia, on a les trois contraires: le Masculin, le Féminin, le ni Masculin ni Féminin. Ce ni S1 ni S2 correspond à l’a-sexué évoqué par l’article, il correspond à la tierce contraire Y ajoutée par Robert Blanché. Voici les trois subcontraires dont il convient de faire état: le non-S1, le non-S2, le S1 w S2. Le S1 w S2 correspond à la troisième subcontraire U ajouté par Robert Blanché. Si l’on pose une relation de contrariété entre S1 Masculin,A et Féminin,E,il y a trois couples de contradictoires à envisager:

I- S1 versus non-S1 identifié au couple A versus O. Masculin versus non-Masculin

II- S2 versus non-S2 identifié au couple E versus I. Féminin versus non-Féminin

III- ni-S1 ni-S2 versus S1 w S2 identifié au couple Y versus U. ni Masculin ni Féminin versus ou bien Masculin ou bien Féminin


Je résume ces remarques consacrées à l’article: carré sémiotique de wikipedia. Etant donné les présupposés de son auteur, qui identifie S1 à A et S2 à E, il faut dire nettement qu’ à la valeur ni-S1 ni-S2,autrement dit,l’a-sexué, l’on ne doit pas opposer une valeur ET S1 ET S2, et masculin et féminin mais la valeur OU S1 OU S2,ou bien masculin ou bien féminin, autrement dit, le sexué. Il y aurait lieu de faire une remarque au sujet du carré tel qu’il est représenté dans la page article. Les symboles correspondant aux éléments contraires du carré logique doivent être reliés par une ligne continue tandis les symboles correspondant aux éléments subcontraires doivent être reliés par une ligne en pointillés. La ligne continue représente selon l’usage la relation d’incompatibilité des éléments contraires, les pointillés la relation de compatibilité des éléments subcontraires. Or, le carré sémiotique de la page article gomme cette différence.

Translation into English of the preceding remarks. About some basic truths relative to the square of opposition (or logical square) to be replaced by the logical hexagon presented in Structures intellectuelles (1966) of Robert Blanché

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I do not say here that the blending of S1 the male principle and S2 the female principle is inconceivable. So, I do not exclude a priori the conjunction S1 AND S2. But then, one cannot identify S1 and S2 with the points : A et E of the logical square. By definition, A et E symbolize facts which are mutually contrary. If you identify S1 the male principle with A and S2 the female principle with E, you forbid yourself to imagine the coexistence in a same subject of the male principle and the female principle, and that a priori. If you hold that a conjunction of the male principle and the female principle is a possibility, which, once more, is quite legitimate, you may no longer identify S1 and S2 with A and E. You must choose: if S1 and S2 are compatible, S1 and S2 must not be identified with A and E. Contrariwise, if S1, it’s A and if S2, it’s E, then S1 and S2 are necessarily incompatible. Let us suppose now that S1 and S2 are identified with A and E and are mutually contrary. We have to consider a triad of three contrary facts and a triad of three subcontrary facts. I define two contrary facts as two facts that are incompatible and can be both excluded. For instance, being male and being female are incompatible facts and both can be excluded in so far as there are entities which are neither male nor female. I define two subcontrary facts as two facts that are compatible and cannot be both excluded. For instance, being non-male and being non-female are quite compatible facts since, as we have just seen, certain entities are neither male nor female. Obviously, if the male principle and the female one cannot coexist in the same subject, being non-male and being non-female cannot be both excluded for the exclusion of the quality non-male is equivalent to the quality male and the exclusion of the quality non-female is equivalent to the quality female.Both triads, which we are going to describe briefly, can be represented in the logical hexagon of Robert Blanché. With its 6 points: A E I O + Y U, the logical hexagon is a more complete and therefore more potent figure than the square with its four points A E I O . If we use the logical hexagon to deal with the question, we have to speak of three contrary facts: S1 being male, S2 being female, ~S1 and ~S2 being neither male nor female. This being neither S1 nor S2 is being A-SEXUAL. It corresponds to the third contrary Y added by Robert Blanché. A word now about the three subcontrary facts. We have non-S1 being non-male, non-S2 being non-female, and last, S1 w S2 that is, being either S1 or S2. This S1 w S2 corresponds to the third subcontrary U added by Robert Blanché’s Structures intellectuelles. If one identifies S1 with A and S2 with E, there are three pairs of contradictory facts to consider:

I- S1 versus non-S1 identified with the pair A versus O.

                Male versus non-Male
   

II- S2 versus non-S2 identified with the pair E versus I.

                Female versus non-Female 

III- ~S1 and ~S2 versus S1 w S2 identified with the pair Y versus U.

                 Neither Male nor Female versus Either Male or Female

I sum up my remarks about the article of wikipedia: semiotic square. Since the author of the article presupposes that S1 must be identified with A and S2 with E, the value ~S1 and ~S2 being A-SEXUAL, must be opposed to the value S1 w S2 being SEXED and not to a value S1 AND S2.

Interrogations

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  • y-a-t-il un lien entre ce carré sémiotique et la méthode des consensus ? dans cette méthode booléenne classique, partant de 2 propositions qui s'opposent, comme A = C & D d'une part, B = non(C)& E d'autre part, on note que A ou B = ( C & D) ou (non C & E) = ( C & D) ou (C & D & E) ou (non C & E) ou (non C & D & E) = A ou B ou (D & E), et le consensus (D & E) apparaît comme une vérité transversale à l'opposition initiale (A, B), indépendante de C.
  • y-a-t-il un lien entre carré sémiotique et la logique para-consistante ?

--Lf69100 (discuter) 10 avril 2015 à 16:44 (CEST)Répondre

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