Discussion:Bottes de sept lieues

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Clamard dans le sujet distance entre 2 relais, de 7 lieues ?
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Ça m'botte modifier

Au contributeur qui a reverté ma petite intervention, et à ceux que ça intéresse :

Avant de défaire, il vaut mieux discuter. Toujours. Et ne pas confondre le commentaire avec la modification. Je ne vais pas jouer le vieux con (moi, môssieu, je connais les contes et les légendes) mais bon, je trouve inutile, enfin, insuffisant, de dire que les bottes de sept lieues font vingt-huit kilomètres d'un seul pas, si on ne précise pas qu'on se fout complètement de la valeur précise de la longueur du pas. Il suffirait de dire, d'un seul pas, on fait beaucoup, beaucoup de chemin. C'est une formule, et c'est le chiffre qui est magique, le « sept ». En Russie, les bottes ne sont pas de sept lieues, mais de sept verstes, et la verste n'a pas la même valeur que la lieue. On s'en fout. Un peu plus loin, il est question d'un royaume qui se trouve à douze mille lieues. Soit quarante-huit mille kilomètres. Qu'est-ce que ça veut dire, sur notre terre ? Si on veur être rationnel, logique et mathématique, dans les contes, on se plante, on a tout faux, on a rien compris. Voilà ce que je voulais dire : les bottes de sept lieues n'existent que dans l'imaginaire, et l'imaginaire a les lieues et les kilomètres qu'il veut, ce ne sont pas ceux de la réalité. Morburre (d) 9 juillet 2008 à 19:55 (CEST)

Il serait intéressant d'ajouter à l'article (en note en pied de page par exemple), l'exemple de la Russie : « En Russie, les bottes ne sont pas de sept lieues, mais de sept verstes », en ajoutant la référence (histoire de rester rigoureux). Pour nuancer le propos, chaque lecteur retiendra de l'article ce qui l'intéresse, on ne peut pas dire qu'on se fout de ceci, ou qu'il ne « faut » pas s'attacher à cela. Chaque info a son importance, et noter la valeur de la lieue est là pour éviter au lecteur qui se pose la question de chercher et de faire le calcul. Sinon, effectivement, c'est bien le 7, pour sa valeur symbolique, qui importe, l'unité importe peu finalement. Celle-ci est abordée en fin d'article, peut-être n'est-il pas inutile de revoir la rédaction pour mieux mettre cet aspect en valeur. --J i b i--44 9 juillet 2008 à 21:48 (CEST)Répondre
Je suis désolé pour le coup des sept verstes, c'est un effet rhétorique pour appuyer mon argumentation, mais je n'ai aucune source. J'aurais pu dire en Chine, ce sont des bottes de sept li (pas mal non plus). Que ce soit vrai ou faux ne change rien à mon raisonnement. Néanmoins, je dois avoir un Afanassiev-ssieff ? dans un coin, si ça se trouve il y a bien des bottes de sept verstes. Ceci dit, nous sommes bien d'accord. Mais quoi qu'on dise, c'est toujours mieux en le disant. Morburre (d) 9 juillet 2008 à 23:32 (CEST)Répondre
Finalement, ça confirme bien l'assise historique : si dans les contes, c'est bien la valeur symbolique du chiffre 7 qui importe, il n'en reste pas moins qu'à l'origine, le nom des bottes de postillon provient de la distance de sept lieues entre deux relais. Bonnes vacances à tous ! --J i b i--44 10 juillet 2008 à 09:58 (CEST)Répondre

distance entre 2 relais, de 7 lieues ? modifier

je voudrais revenir sur un point qui me semble problématique : la fameuse distance entre deux relais, qui serait de 7 lieues environ. D'où vient cette référence (j'ai vu en note un livre de 1076, certes) ? est-ce que ça s'appuie sur une réalité qu'on pourrait vérifier, comme des instructions sur l'implémentation des relais, ou des mesures, comme des cartes de relais de poste ? Pour ce que j'ai pu regarder (autour de moi dans la campagne, et dans les villages voisins, mais aussi sur des cartes anciennes, et sur des travaux universitaires), je n'ai trouvé aucune référence à ce fameux "sept lieues", et les distances qu'on trouve sont plutôt de 10 à 15 kilomètres, soit de 2 à 4 lieues au maximum. CF par exemple http://a2t.univ-tours.fr/pdf/RACF_suppl53_AAT-12.pdf :

La distance entre chaque relais est exprimée en “ Poste ”. La valeur de cette “ Poste ” varie dans l’espace, en fonction de la qualité des routes, et varie dans le temps, passant d’une moyenne d’environ 9.5 km en 1708 à environ 7,5 km en 1833. Le nombre de “ Postes ” entre les relais évolue aussi au cours du temps, puisqu’on observe une majorité de mesures d’une “ Poste ” en 1708 et deux “ Postes ” en 1833 (BRETAGNOLLE, VERDIER 2006). La distance moyenne à vol d’oiseau entre relais passe sur cette période de 12,2 à 14,3 km.--Clamard (discuter) 31 décembre 2021 à 15:51 (CET)Répondre
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