Discussion:Antisémitisme en france

Je propose le renommage de l'article en Antisémitisme en France, parce qu'en l'état, il ne traite absolument pas de particularités d'un antisémitisme français, de ses différences avec l'anglais, le russe, l'arabe, etc. FrançoisD 22 mai 2006 à 18:20 (CEST)

Il va falloir convaincre de ces subtilités quelqes auteurs et historiens comme:

• Laurent Joly, Darquier de Pellepoix et l'antisémitisme français. Berg International, 2002.

Cet auteur est également l'auteur de

• Laurent Joly, Xavier Vallat, 1891-1972: du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'état. Grasset, 2001.
• Laurent Joly, Vichy dans la "solution finale". Histoire du Commissariat général aux questions juives (1941-1944). 1014 pages. Grasset 2006.

J'e serais plutôt enclin à penser qu'il sait de quoi il parle. Par ailleurs, Marc Ferro (lecture de l'article à son sujet recommandée) écrit dans son Pétain (Arthème Fayard), à la page 241: Les origines de l'antisémitisme français sont assez consistantes pour que la pression des Allemands n'y ait été pour rien. Vous pouvez trouver que les ouvrages mentionnés ne s'amusent pas à comparer les différends antisémitisme, et transmettre vos remarques directement à leurs éditeurs. Je pense qu'aucun d'eux n'a été contredit, sauf peut-être par les tenants de certaines idéologies qui se font discrètes. Je ne prétends pas à l'originalité en suivant ces deux grands historiens, mais j'ose prétendre à la neutralité qui est la leur, ne vous déplaise, dans la mesure où je m'appuie sur leurs textes. Je persiste à dire qu'ils ont donné assez de leur temps à ce sujet pour avoir une vision plus claire que la mienne. Je maintiens donc que le choix fait est raisonnable et argumenté. J'attends autant de la partie qui soutient un autre point de vue. Shelley Konk 22 mai 2006 à 19:03 (CEST)

Je ne cherche pas à nier l'existence d'un antisémitisme français qui aurait des particularités, simplement je note que l'article ne traite pas de ces particularités. Sur le site du Mémorial de la Shoah par exemple c'est l'expression Antisémitisme en France qui est utilisée. Voir Google & co pour la popularité respective, aussi. Utiliser Antisémitisme français sans explication, c'est non neutre. On trouve des auteurs qui l'emploient, généralement avec une thèse sous-jacente sur les particularités françaises. Au moins : origine chrétienne (« peuple déicide ») à droite, origine universaliste des Lumières, qui refuse de croire à un caractère « élu » du peuple juif pour une partie de la gauche, origine pro-palestinienne dans certains milieux. Expression peu directement violente, autrement que verbale/écrite (pas de pogrom), par la majorité de la population française. C'est ce genre d'analyses que je m'attends à trouver dans un article Antisémitisme français, pas le contenu actuel, déjà bien fourni, catalogue de manifestations d'antisémitisme en France. FrançoisD 22 mai 2006 à 19:38 (CEST)

--85.69.163.203 (d) 2 juillet 2011 à 15:40 (CEST) L’antisémitisme idéologique

Les expressions : « antisémitisme/antisémite » sont à la fois un abus de langage et une falsification de l'Histoire. 1) Abus parce qu'on accuse facilement d'"antisémitisme" quiconque critique Israël et/ou l'idéologie sioniste. Donc, ce genre de langage fait partie d’une idéologie bien connue : le sionisme. 2) Falsification de l'Histoire, parce que ceux qui osent accuser les gens d'« antisémitisme », dès qu’ils ne sont pas d’accord avec leur idéologie, n’ont aucun rapport historique avec le sémitisme. Les sémites sont les habitants d’origine de la Palestine (descendants de Sem) et les peuples de langues sémitiques de l'antiquité qui se situaient dans les régions du Moyen-Orient. Or, les juifs occidentaux ne sont ni sémites, ni hébreux : ils sont des juifs ashkénazes qui ont été judaïsés ailleurs qu'en Palestine/Moyen-Orient. Ils ont d'abord été judaïsés dans la région du Caucase actuel, exactement dans le « royaume des Khazars » à partir du VIIIe siècle. Par extension, des gens ont été judaïsés en Europe. Ensuite des juifs se sont « dispersés » dans reste du monde, que l’on peut appeler « la diaspora juive ashkénaze », qui est la vraie dispersion des juifs. Ceci dit, les juifs ashkénazes n'ont aucun rapport historique avec le sémitisme, ni avec la Palestine, ni avec les Hébreux. Les Hébreux sont des descendants de tribus arabes qui se situaient au Sud de la péninsule arabique (voir le livre d'Ibrahim Amin Ghali « Histoire et civilisation arabe, l’Egypte et les juifs dans l'antiquité », éd. Cujas). Une partie de ces Hébreux s'est déplacée vers la Mésopotamie, il y a environ cinq mille ans, avant de prendre le chemin de l'exode avec Abraham (XXe- XVIIe siècle av. J-C) vers l'Egypte; puis vers la Palestine avec Moïse (XIIIe siècle av. J-C.) Quant aux sémites, ils sont des descendants de Sem. Par conséquent, on peut attribuer les qualificatifs « hébreu », « sémite » aux juifs palestiniens d'avant 1882, c'est-à-dire avant la première vague de migrants juifs d’Europe vers la Palestine, mais nullement aux juifs ashkénazes. Ce sont ces derniers qui ont occupé la Palestine et créé l'Etat d'Israël au détriment de ses vrais habitants de l’ex pays de Canaan, les Cananéens, ou Palestiniens actuels. En 1882 il n’y avait que 8.000 juifs palestiniens. L’historien israélien, Shlomo Sand, confirme cette thèse dans son livre « Comment fut inventé le peuple juifs ? ». Il soutient que « la diaspora juive » n’a jamais existée. A partir de ce constat, il est facile de deviner que les expressions tirées de la Bible tels les qualificatifs « Israël, sionisme, sémitisme, peuple élu, terre promise », etc. ne sont que des expressions idéologiques destinées à falsifier l’Histoire pour justifier l’occupation de la Palestine par les juifs ashkénazes sionistes. Et pour renforcer ces expressions, les sionistes exploitant le génocide nazi pour culpabiliser les peuples afin de les faire taire sur les crimes commis par l’Etat d’Israël contre le peuple palestinien meurtri.

Chérif BOUDELAL (amateur de l’Histoire)