Dirty Fonzy
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Punk rock[1]
Années actives Depuis 2003
Labels Dirty Witch Records, Enragés Prod, Akirira (ancien)
Influences Rancid, The Clash
Composition du groupe
Membres Angelo Papas
Tchak
El Rooliano
Ju DrumsArecool
Anciens membres Dirty Midier
Dadé Kool
Fonzy
Dirty Gillou
Camille Gaudou
Johnny Guitare

Dirty Fonzy est un groupe de punk rock français, originaire d'Albi, dans le Tarn. Le groupe est composé ou a vu passer d'anciens membres de groupes punk et street punk désormais séparés (Quatre Degrés Sept, Légitime Défonce, Nemless...)[1],[2].

Biographie modifier

Débuts (2003–2008) modifier

Dirty Fonzy est formé en 2003 à Albi, dans le Tarn. Le premier album de Dirty Fonzy s'intitule Playing Punk Songs, et est publié sur le label Akirira en janvier 2004[3],[4]. Il est produit par Fred Norguet (qui a produit entre autres le célèbre groupe de punk rock français Burning Heads) et a la particularité d'avoir été commercialisé avant que le groupe ne donne son premier concert. Par la suite ils joueront plus de 200 concerts, apparaissant notamment à La Ruda et en Europe[1].

Dirty Fonzy publie un deuxième album en 2008, intitulé Here We Go Again. Cet album, sorti chez Enragés Prod (label de Tagada Jones[1]) marque une ouverture au niveau de la musique du groupe, qui n'évolue plus seulement dans la stricte sphère du punk rock mais se nourrit d'influences reggae, ska, country, folk et même hard rock ou hip-hop.

Cette même année, le groupe tourne un clip pour le single Back in Town. Cette vidéo en noir et blanc, au style proche du western, présente les membres du groupe entourés d'un freak show itinérant. Ils font de même pour la chanson Dirty Fonzy dont la particularité de la vidéo réside dans la présence de membres de Uncommonmenfrommars, Opium du Peuple, Nemless et Babylon Circus en lieu et place des musiciens habituels du groupe. Le scénario s'articule autour d'un dialogue entre un homme trompé et de son ami qui tente de lui remonter le moral.

Playing Folk Songs (2009) modifier

En 2009, le groupe sort un split CD avec les Bad Chickens, un autre groupe de street punk de Valence, sur le label Dirty Witch. Malgré une entrée en matière très orientée vers le punk hardcore old school, le disque est un hommage appuyé à Screeching Weasel. Il contient même deux reprises du groupe, Hey Suburbia et Slogans, reprises respectivement par Dirty Fonzy et Bad Chickens. La chanson Keep Your Shit, issue du split, est clippée en noir et blanc, au style très sobre, mélangeant des images de guerre et des gros plans des membres du groupe en train de chanter. Le 12 octobre 2009, toujours sur le label Dirty Witch, sort une compilation de versions acoustiques de morceaux de groupe, extraits de leurs trois albums. Cette compilation est intitulée Playing Folk Songs. Le clip de la chanson Million Miles Away est un road movie narrant les aventures de Johnny Guitare et de ses rencontres sur la route.

Underground City (2010–2012) modifier

Quelques jours après la sortie du clip du single Human Vegetable, l'album Underground City sort sur le label Dirty Witch Records le 6 décembre 2010[5]. Le même jour, l'album est en écoute intégrale sur le site du groupe. L'album présente quelques titres de punk rock concis (OK Alright, Fuck You, You Suck) et pop (Abolition of Work). Comme sur l'album Here We Go Again, le groupe s'amuse à mélanger leurs influences punk rock avec d'autres influences, du rock plus lourd (sur le morceau éponyme), un groove jazzy (Human Vegetable) ou jitterbug (Walk Away). Le morceau Bored Teenagers rappelle le précédent essai Playing Folk Songs, tandis que My Girl présente pour la première fois une facette du groupe plus introspective. La couverture de l'album, orientée autour du thème des zombies, est annonciateur du projet suivant, Attack of the Living Dead Punkers.

Le clip Human Vegetable, issue de Underground City, mêle les tranches de vie d'une marionnette dépressive, entre tentatives de suicide, séances de thérapie et errances sur internet, et des images de live du groupe en noir et blanc. Le clip Daddy Was a Dirty Punk aussi extraite de Underground City relate les déboires d'un punk avec un nourrisson trouvé sur le pas de sa porte.

Riot in the Pit (depuis 2013) modifier

Dirty Fonzy fêtent leurs 10 années d’existence avec la sortie de l'album Riot in the Pit, le 15 décembre 2013[6],[7]. Riot in the Pit est mixé par Fred Norguet et est présenté par leur label comme étant « pur punk-rock »[6]. Le groupe part en tournée en soutien à l'album et pour célébrer ses dix ans. Dirty Fonzy joue notamment au début de 2014 au Bar Le Tigre de Sélestat avec Billy Hornett[3] et au Noctambule à la MJC d’Albui[8].

Influences modifier

Les principales influences du groupe sont les Ramones, les Clash et Rancid. Dirty Fonzy revendique autant l'influence de groupes politisés comme les Dead Kennedys que celle de formations plus légères, regroupée sous l'appellation de pop punk, comme Screeching Weasel, les Teenage Bottlerocket ou les Copyrights.

Projets parallèles modifier

Le chanteur et guitariste du groupe, Angelo Papas, participe au groupe Opium du Peuple avec Guillaume du groupe punk hardcore Condkoi, Kristof et Iñaki du groupe ska basque Skunk.

Dirty Fonzy collaborera avec le groupe Babylon Circus durant une année, entre 2006 et 2007, au sein d'un projet appelé Dirty Babylon Breaker, lors d'une tournée européenne. Le collectif proposait la rencontre du punk rock et du reggae, sur le modèle de certains groupes comme les Clash. Les deux groupes étaient d'ailleurs accompagnés de rappeurs (Khod Breaker en 2006, Lucien Sezes du groupe IPM en 2007).

Officiant au poste de batteur au sein de Dirty Fonzy depuis fin 2015, Ju DrumsAreCool joue également dans BIAS (punk rock mélodique de Toulouse) et dans Ben&Fist (punk rock fr de Auch/Toulouse).

Membres modifier

Membres actuels modifier

  • Angelo Papas - chant, guitare (2003-présent)
  • El Rooliano - chant, guitare (2021-présent), basse (2014-2021)
  • Tchak - basse (2021-présent)
  • Ju DrumsAreCool - batterie (2016-présent)

Anciens membres modifier

  • Johnny Guitare - chant, guitare (2003-2021)
  • Dirty Midier - trompette, harmonica, chœurs (2003-2016)
  • Dadé Kool - batterie (2003-2007, 2010-2016)
  • Dirty Gillou - basse, chœurs (2005-2014)
  • Camille Gaudou - batterie (2007-2009)
  • Fonzy - basse (2003-2004)

Chronologie modifier

Discographie modifier

  • 2009 : Dirty Fonzy vs. Bad Chickens (split avec Bad Chickens)
  • 2009 : Playing Folk Songs
  • 2010 : Underground City
  • 2012 : Too Old For This Shit
  • 2013 : Riot in the Pit
  • 2016 : Hangover & Broken Dreams
  • 2016 : Punk Rock Amigos ! (split avec Charly Fiasco)
  • 2018 : Covering Punk Songs (EP de reprises)
  • 2020 : The Sky Can Fall On Us / Still The Worst
  • 2023 : Full Speed Ahead

Vidéographie modifier

Année Album Titre Réalisateur
2008 Here We Go Again "Here We Go Again" N/A
"Back In Town" Félix Catala & Alexandra Le Cann
"Dirty Fonzy" Julien Dinse
2009 Split Bad Chickens / Dirty Fonzy "Keep Your Shit" Félix Catala & Angelo Papas
Playing Folk Songs "Million Miles Away" Julien Dinse
2010 Underground City "Human Vegetable" David Basso
2011 "Daddy Was A Dirty Punk"
"Abolition Of Work"
"Brand New Day"
2016 Hangover & Broken Dreams "What's Goin' On ?" Undergang
"Booze 'n Roses" Eric Estrade

Notes et références modifier

  1. a b c et d « Pavillon 108 : concert «Punk sur la ville» - Concerts - Musique », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  2. « My Local Stage ! - La musique collaborative », sur mylocalstage.com (consulté le )
  3. a et b « Dirty Fonzy + Billy Hornett », sur jds.fr, (consulté le ).
  4. « - Groupes - Dirty Fonzy - Biographie et chronique », sur metalorgie.com (consulté le ).
  5. « Metal Sickness > Chroniques > Dirty Fonzy - Underground City (Dirty Witch Records - 2010) », sur metalsickness.com (consulté le ).
  6. a et b « Dirty Fonzy - Riot in the Pit », sur La Grosse Radio, (consulté le ).
  7. « DIRTY FONZY - Riot In The Pit [CHRONIQUE album - Pavillon666] », sur pavillon666.fr (consulté le ).
  8. « Albi. Dirty Fonzy fête ses dix ans sur la scène du Noctambule », sur ladepeche.fr, (consulté le ).