Défense Saint-Georges

ouverture aux échecs

Aux échecs, la défense Saint-Georges (ou défense Baker) est une ouverture, très marginale en tournoi, débutant par les coups : 1. e4 a6.

abcdefgh
8
Tour noire sur case blanche a8
Cavalier noir sur case noire b8
Fou noir sur case blanche c8
Dame noire sur case noire d8
Roi noir sur case blanche e8
Fou noir sur case noire f8
Cavalier noir sur case blanche g8
Tour noire sur case noire h8
Pion noir sur case blanche b7
Pion noir sur case noire c7
Pion noir sur case blanche d7
Pion noir sur case noire e7
Pion noir sur case blanche f7
Pion noir sur case noire g7
Pion noir sur case blanche h7
Pion noir sur case blanche a6
Pion blanc sur case blanche e4
Pion blanc sur case blanche a2
Pion blanc sur case noire b2
Pion blanc sur case blanche c2
Pion blanc sur case noire d2
Pion blanc sur case noire f2
Pion blanc sur case blanche g2
Pion blanc sur case noire h2
Tour blanche sur case noire a1
Cavalier blanc sur case blanche b1
Fou blanc sur case noire c1
Dame blanche sur case blanche d1
Roi blanc sur case noire e1
Fou blanc sur case blanche f1
Cavalier blanc sur case noire g1
Tour blanche sur case blanche h1
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Défense Saint-Georges

La première apparition officielle de la Saint-Georges eut lieu le lors d'une partie simultanée entre l'amateur J. Baker (qui donna alors son nom à cette défense) et le premier champion du monde officiel Wilhelm Steinitz, remportée par Baker. Les partisans de cette ouverture sont la plupart du temps des joueurs prêts à sacrifier le contrôle du centre au profit d'une attaque par les flancs, et décidés à éviter la théorie. Michael Basman, ainsi que Tony Miles, sont connus pour avoir joué la Saint Georges.

La Saint-Georges fit sa plus célèbre apparition durant le championnat du monde par équipe de 1980 à Skara, en Suède : Miles battit le Champion du monde en titre Anatoli Karpov, rappelant inévitablement la légende de saint Georges et du dragon, dans laquelle saint Georges tue le dragon. C'est à la suite de cet événement également que cette ouverture prit le nom de « défense de Birmingham », en référence à la ville natale de Miles :

Anatoli Karpov-Tony Miles, Skara, 1980

1. e4 a6 2. d4 b5 3. Cf3 Fb7 4. Fd3 Cf6 5. De2 e6 6. a4 c5 7. dxc5 Fxc5 8. Cbd2 b4 9. e5 Cd5 10. Ce4 Fe7 11. 0-0 Cc6 12. Fd2 Dc7 13. c4 bxc3 14. Cxc3 Cxc3 15. Fxc3 Cb4! 16. Fxb4 Fxb4 17. Tac1 Db6 18. Fe4 0-0 19. Cg5 h6 20. Fh7+ Rh8 21. Fb1 Fe7 22. Ce4 Tac8 23. Dd3? (23. Tcd1!) Txc1 24. Txc1 Dxb2 25. Te1 Dxe5 26. Dxd7 Fb4 27. Te3 Dd5 28. Dxd5 Fxd5 29. Cc3 Tc8 30. Ce2 g5 31. h4 Rg7 32. hxg5 hxg5 33. Fd3 a5 34. Tg3 Rf6 35. Tg4 Fd6 36. Rf1 Fe5 37. Re1 Th8 38. f4 gxf4 39. Cxf4 Fc6 40. Ce2 Th1+ 41. Rd2 Th2 42. g3 Ff3 43. Tg8 Tg2 44. Re1 Fxe2 45. Fxe2 Txg3 46. Ta8 Fc7 0-1.

Voir aussi

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