Un Cysticercoïde (nom masculin), ou larve cysticercoïde (ici adjectif), désigne une forme larvaire de certaines cestodes. Ces larves demeurent charnues sans vésicule (ou celle-ci est rudimentaire sans liquide[1]) et contiennent un scolex invaginé comme Hymenolepis diminuta ou Rodentolepis nana[2]. On parle d'ailleurs de ténias non vésiculaires. Le terme est attribué à Rudolf Leuckart. Les cysticercoïdes ne développent leur cycle que s'ils sont ingérés par des invertébrés, surtout des insectes ou des acariens[3], qui sont donc les hôtes intermédiaires[4].

Il ne faut pas confondre avec le cysticerque qui est la forme larvaire et vésiculée d'autres ténias[4], qui eux trouvent leur hôte intermédiaire chez les vertébrés[1].

Références modifier

  1. a et b « Cestodes, Biologie : Formes larvaires », sur Encyclopedia universalis (consulté le ).
  2. Anofel, Association française des enseignants de parasitologie, Parasitologie, Mycologie, Saint Maur, Format utile, , 480[passage=475 (ISBN 2-910657-14-0).
  3. C. Meyer, « Dictionnaire des Sciences Animales. [On line] », Montpellier, France, Cirad, (consulté le ).
  4. a et b Émile Littré et Augustin Gilbert, Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie et des sciences qui s'y rapportent, t. 1, Paris, J.-B. Baillière et fils, , 21e éd., p. 440.