Cool, Calm And Collected

Cool, Calm & Colected

Chanson de The Rolling Stones
extrait de l'album Between the Buttons
Sortie
Enregistré 8 novembre au
Studios Olympic
Durée 4:14
Genre Rock psychédélique
Auteur-compositeur Jagger/Richards
Producteur Andrew Loog Oldham
Label Decca / ABKCO

Pistes de Between the Buttons

Cool, Calm & Collected est une chanson du groupe de rock britannique The Rolling Stones parue en janvier 1967 dans l'album Between the Buttons.

Analyse artistique modifier

Analyse des paroles modifier

La fille dont parle Mick Jagger dans la chanson a bien des atouts en plus d'être "décontractée, calme et sereine" : elle est "riche", "sait à qui adresser des sourires" et "connait de bons jeux auxquels il faut jouer". Mais il y a une forme d'ironie à travers le texte. Une phrase telle que "Et ses dents aiguisées prêtes à mordre" laisse deviner une certaine critique à l'égard de cette femme de pouvoir qui est prête à en user et en abuser pour arriver à ses fins[1].

Structure musicale modifier

Les Rolling Stones découvrent le vaudeville et le music-hall à travers cette chanson, similaire à certaines chansons des Kinks dont Party Line et Little Queen of Darkness parues quelques mois plus tôt dans l'album Face To Face. Une fois de plus à travers les sessions d'enregistrement de Between the Buttons, Brian Jones s’amuse à créer ce climat singulier. Délaissant ses guitares, il a branché le dulcimer qu'il avait joué sur Lady Jane sur l'album précédent. Bien que son jeu ne soit pas irréprochable et malgré un accordage moyen, son apport est essentiel à la chanson, d'autant plus qu'il est aussi au solo de kazoo au milieu et à l'harmonica à la fin[1].

La section rythmique du batteur Charlie Watts et du bassiste Bill Wyman est toujours bien en place, accompagnée par la guitare rythmique de Keith Richards. Mick Jagger, pas toujours à l'aise sur les notes hautes, se rattrape sur son interprétation entre rock et comédie musicale. Le jeu de piano du musicien de session Nicky Hopkins est excellent : proche du ragtime, il apporte à la chanson une couleur vaudevillesque et décalée[1].

Dans la dernière partie de la chanson, le rythme s'accélère progressivement à partir de 3:08, avant d'être progressivement noyé dans la réverbération vers 3:45 avec une panoramique droite-gauche qui s'affole vers 4:07 avec beaucoup d'écho. La chanson se termine brutalement à coup d'effets précédemment cités par des rires, sûrement la conséquence de la fin rapide jouée[1].

Équipe technique modifier

Bibliographie modifier

  • Les Rolling Stones, La Totale de Philippe Margotin et Jean-Michel Guesdon

Notes et références modifier

  1. a b c et d Philippe Margotin et Jean-Michel Guesdon, Les Rolling Stones, la totale, Chêne E/P/A,

Voir aussi modifier