Conseil suprême pour la restauration de la démocratie

Le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie était une junte militaire présidée par le général de corps d'armée Salou Djibo, à la tête de la république du Niger du [1],[2],[3], jusqu'au .

Histoire du Conseil

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Écartant le président de la République Mamadou Tandja lors d'un coup d'État militaire le , le Conseil place ce dernier en détention, abroge la Constitution de la Sixième République[4] et déclare aux médias que le Niger sera désormais gouverné de manière à en faire un modèle de démocratie et de bonne gouvernance. La crise intervient après que le président a modifié la Constitution en afin de pouvoir demeurer à la tête du pays au-delà de son mandat constitutionnel[1].

Pendant les deux journées suivant le coup d'État, des milliers de Nigériens ont manifesté pour exprimer leur soutien au gouvernement militaire, et à l'intention qu'il a exprimée d'instaurer la démocratie[5].

Parmi les autres acteurs du coup d'Etat :

En juillet, le gouvernement issu du Conseil annonça la tenue d'une élection présidentielle programmée pour le , devant être la concrétisation d'une restauration de la démocratie. Les militaires et les membres du gouvernement de transition n'y prendraient pas part[6]. Le premier tour se tient finalement le avec dix candidats et le second le  ; l'élection voit la victoire de l'opposant historique Mahamadou Issoufou, qui est reconnue par son principal adversaire Seyni Oumarou. Le nouveau président est investi le [7].

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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