Comte romain
À partir du XIXe siècle (1815, 1827 et 1853), les souverains pontifes réalisèrent l’unité entre l’ancienne noblesse féodale, le patriciat civique et la noblesse qu’ils avaient créés, en même temps que le titre de comte palatin[1] disparaissait au profit de celui de « comte romain », désormais délivré[2] par le pape seul et non plus par ses représentants.

BibliographieModifier
- Louis de Magny, Armorial des princes, ducs, marquis, barons et comtes romains en France, créés de 1815 à 1890, et des titres pontificaux conférés en France par les papes, souverains du Comtat-Venaissin, 1890.
« A de très-rares exceptions, tous les titres émanant du Saint-Siège sont conférés héréditaires et transmissibles par ordre de primogéniture, de mâle en mâle dans la lignée naturelle, légitime et catholique. »
« C'est seulement à partir du pontificat de Grégoire XVI que le Saint-Siège conféra régulièrement des titres à des Français qui s'étaient signalés à sa bienveillance par leurs mérites rendus à la religion, au Saint-Siège et à l’Église. »
- Jean de Bonnefon, La Ménagerie du Vatican ou le livre de la Noblesse Pontificale, 1906
« Il y a eu, depuis 1831, en dehors des prélats dont les titres sont personnels, que trois cents familles françaises titrées par le Pape. »
- Dominique de La Barre de Raillicourt, Les comtes du pape en France (XVIe-XXe siècles) Premier recueil des comtes pontificaux, palatins, romains, civils et ecclésiastiques, 1967.
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Articles connexesModifier
Notes et référencesModifier
- Le titre officiel est : Comte du palais apostolique et de la cour du Latran
- Ce titre n'est actuellement plus conféré, bien que les titres déjà octroyés soient reconnus par le Saint-Siège.