Chef d'état-major des armées

fonction de commandement de l'armée d'un pays

Le chef d'état-major des armées[1] (sigle : CEMA) est le supérieur des chefs d'état-major des différentes armées d'un État : celui de l'Armée de terre, celui de la Marine et celui de l'Armée de l'air, ainsi que, éventuellement, du directeur général de la Gendarmerie. Il est généralement l'officier de plus haut rang[2] des forces armées d'une nation.

Chef d'état-major des armées en France

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Responsabilités du CEMA

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Le chef d'état-major des armées assiste le ministre dans ses attributions relatives à l'emploi des forces. Il est responsable de l'emploi opérationnel des forces. Sous l'autorité du président de la République (et du Gouvernement), le CEMA assure le commandement des opérations militaires. Il est en particulier le commandant opérationnel de toute opération menée dans un cadre interarmées.

Attributions et moyens

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Le chef d'état-major des armées a autorité sur les chefs d'état-major de l'armée de terre, de la Marine et de l'Armée de l'air, ainsi que sur les directeurs et les chefs des organismes et services interarmées qui lui sont rattachés. Le CEMA préside le conseil des chefs d'état-major dont sont membres les chefs d'état-major de l'Armée de terre, de la Marine et de l'Armée de l'air, ainsi que le major général des armées.

Le chef d'état-major des armées exerce outre-mer et à l'étranger le commandement organique des formations interarmées et des dispositifs permanents interarmées. Le CEMA a autorité sur l'état-major des armées.

Pour l'exercice de ses attributions, le chef d'état-major des armées dispose de l'état-major des armées, d'autorités et d'organismes interarmées dont la liste est fixée par le ministre de la défense.

Chefs d'État-Major des armées (ou équivalent) par pays

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Notes et références

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  1. Typographie : État-Major, selon le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Paris, 2007 (ISBN 978-2-7433-0482-9), p. 79 et 132-133 :
    Page 132 : « Les noms des organismes et institutions d’État à caractère unique — c'est-à-dire dont la compétence s’étend à tout le territoire d’un pays — sont de véritables noms propres. », page 133 : « Le premier mot nécessaire à l'identification portera une majuscule, ainsi que l’adjectif qui le précède. » Exemple : « le Grand État-Major ».
  2. Mais pas obligatoirement le plus ancien dans le grade le plus élevé.