Charles Négrier

médecin français

Charles Négrier, né à Angers le et mort le dans cette même ville[2], est un médecin français. Il commença sa carrière dans le cadre militaire. Et devint par la suite membre correspondant de l'Académie de médecine et des Sociétés d'Angers et de Nantes.

Charles Négrier
Fonction
Directeur
Faculté de médecine d'Angers (d)
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
AngersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Fratrie
Germanicus Mirault (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Page de titre d'un ouvrage de Charles Négrier publié en 1846[1].

Il est, avec Félix Archimède Pouchet, l'un des deux premiers chercheurs à avoir décrit scientifiquement le mécanisme de l'ovulation dans l'espèce humaine et chez les autres mammifères.

Il l'étudia chez la femme et publia à ce propos des Recherches anatomiques et physiologiques sur les ovaires dans l'espèce humaine, considérés spécialement sous le rapport de leur influence dans la menstruation (Paris, 1840[3]).

Biographie

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Charles Négrier est le fils de Jacques Négrier, docteur-médecin, et de Marie Françoise Desaise (remariée au Dr Jean François Mirault, dont naît Germanicus Mirault). Il naît à Angers le , et commence en 1810 à étudier la médecine à Paris quand il est appelé sous les drapeaux. Au temps des guerres napoléoniennes et durant cinq années il va pratiquer la médecine dans l'armée. À 19 ans il reçoit une commission de chirurgien de 3e classe aux hôpitaux de Belle-Île-en-Mer. Au bout de six mois il passe avec le même grade dans le 82e de ligne alors en garnison au Portugal. Puis, le il est affecté au 3e régiment de gardes d'honneur de la Garde impériale, avec lequel il fait en 1813 la campagne d'Allemagne et en 1814 la campagne de France. Durant les Cent-Jours il est, le , attaché comme aide-major au 6e régiment de chevau-légers lanciers. Ce régiment participe aux campagnes de Belgique et combat aux batailles de Fleurus et de Mont-Saint-Jean. Comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié le lors de la Seconde Restauration.

Libéré de l'armée, Charles Négrier retourne étudier la médecine à Paris. Le il prend le grade de docteur, et retourne se fixer à Angers, où il se marie le avec Rose Adèle Clarisse Saillard née à Nantes et veuve de Louis Pierre Charles Bory. En 1827 il est nommé adjoint au cours d'accouchement que donne Michel Chevreul à l’École secondaire de Médecine et de pharmacie d'Angers.

Charles Négrier succède à Michel Chevreul comme titulaire le . En 1845 il est appelé à la direction même de l’École secondaire de Médecine et de pharmacie d'Angers. Cette charge lui reste confiée par deux renouvellements successifs en 1850 et 1854.

En Négrier est frappé cruellement par la mort de sa fille aînée, au point qu'il est dès lors affecté durant deux années par « une triste maladie où s’abîmait son sentiment de raison[4] ». Il meurt le à l'âge de 69 ans.

Charles Négrier publia beaucoup et fut un administrateur et un professeur très apprécié.

Récompenses et hommage

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En 1846 l'Académie royale de Médecine décerne à Charles Négrier le titre de correspondant. En 1859 l'Académie des Sciences lui accorde un des prix Monthyon pour ses études sur les ovaires.

Depuis le une rue d'Angers, dans le quartier de Doutre Saint-Jacques Nazareth, porte le nom de Négrier. Elle débute boulevard Daviers et se termine place de la Paix[5].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Source Gallica.
  2. Le musée des Antiquités Saint-Jean d'Angers conserve un portrait photographique de Charles Négrier fait par Bertin et Cie. Ce portrait photographique de Charles Négrier peut être vu en cliquant sur ce lien avec le site Internet des musées d'Angers.
  3. Charles Négrier Recherches anatomiques et physiologiques sur les ovaires dans l'espèce humaine, considérés spécialement sous le rapport de leur influence dans la menstruation, avec onze planches lithographiées par M. Beau, d'après les dessins de M. Lebiez, publié chez Béchet Je. et Labé, Paris 1840, 1 vol. (XIX-131-11 p.-XIX f. de pl.) ; in-8
  4. Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, Paris, 1878, art. Négrier (Charles).
  5. Archives d'Angers, Dictionnaire des rues

Liens externes

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