Charles Montgomery Skinner

écrivain américain
Charles Montgomery Skinner
Biographie
Naissance
Décès
(à 55 ans)
Activités

Charles Montgomery Skinner, né le à Victor (New York) et mort le [1], est un écrivain américain.

Biographie modifier

Il est le fils de Charles A. Skinner, pasteur de l'Église universaliste, et de Cornelia Bartholomew[2]. Son frère cadet, Otis Skinner, né en 1858, est un acteur qui obtient de grands succès au théâtre, et comme auteur (Footlights and Spotlights, Mad Folk of the Theatre). La fille d'Otis, Cornelia Otis Skinner (1899-1979), est aussi une actrice au théâtre et au cinéma, auteur de plusieurs livres, dont une biographie de son père.

Charles M. Skinner débute dans le journalisme. Il sera l'éditeur du célèbre journal le Brooklyn Eagle, qui a compté Walt Whitman parmi ses directeurs. En 1876, il épouse Ada Blanchard. Il est l'auteur d'une étude sur Walt Whitman publiée dans The Atlantic Monthly en 1903. Son œuvre majeure demeure la collecte et l'écriture des légendes propres aux États-Unis d'Amérique, réunies dans un volumineux ensemble (Myths and Legends of our own Land, 1896).

Œuvres modifier

Le souci de Skinner est de mettre en évidence une mythologie propre aux États-Unis, nation jeune, sans passé et donc sans traditions. Il montre qu'entre les aventures des premiers pionniers, les mythes et légendes des peuples indiens et leurs interconnexions, il y a là une matière extrêmement riche qui a été déjà, très partiellement, exploitée par des auteurs comme Washington Irving : Myths and Legends of our own Land (1896)[3]. Ses collectages[Note 1] vont au-delà des États-Unis : Myths and Legends Beyond Our Borders et Myths and Legends of Our New Possessions and Protectorates (1899). Son vœu est que ces histoires éparses constituent un corpus mythologique qui luttera contre la déshumanisation de l'âge industriel.

Skinner est aussi un auteur de théâtre (Villon, the Vagabond). Toujours dans son optique du maintien d'une certaine « qualité de vie », certainement précurseur de l'écologie[réf. nécessaire], il publie un guide pour créer des jardins et des espaces verts dans les villes, ainsi que des ouvrages consacrés à la nature (With Feet to the Earth, Do-Nothing Days). Il commente l'économie active de son pays dans Workers and the Trusts and American Communes.


Bibliographie modifier

  • Myths And Legends of Our Own Land (Philadelphia: J. B. Lippincott Company, 1896)[3].
  • Nature in a City Yard (New York: The Century, 1897).
  • With Feet to the Earth (Philadelphia: J. B. Lippincott Company, 1898).
  • Do-Nothing Days (Philadelphia: J. B. Lippincott Company, 1898).
  • Myths and Legends Beyond Our Borders (Philadelphia: J. B. Lippincott Company, 1899).
  • Myths and Legends of Our New Possessions and Protectorate (Philadelphia: J. B. Lippincott Company, 1899).
  • Flowers in the Pave (Philadelphia: J. B. Lippincott Company, 1900).
  • Workers and the Trusts: Labor Conditions in the Great Manufacturing Centers of the United States (Brooklyn: Brooklyn Daily Eagle, 1900).
  • American Communes: Practical Socialism in the United States (Brooklyn: Brooklyn Daily Eagle, 1901).
  • Little Gardens: How to Beautify City Yards and Small Country Spaces (New York: D. Appleton, 1904).

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Fiche sur ISFDB
  2. http://homepages.rootsweb.ancestry.com/~mhmills/html-m/grpf568.html
  3. a et b Lire en ligne Myths and Legends of our own Land ici.

Liens externes modifier