Le cap Bridgman (en danois : Kap Bridgman), est un cap du Groenland.

Cap Bridgman
Géographie
Pays
Parc national
Baigné par
Aire protégée
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Histoire
Origine du nom
Herbert Lawrence Bridgman (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Le cap a été nommé par Robert Peary en hommage à Herbert L. Bridgman (en), l'un des membres du Peary Arctic Club (en) de New York[1].

Les restes humains les plus septentrionaux de la culture de l'Indépendance I, et ainsi du monde, ont été décrits au cap Bridgman par Peter Dawes dans une lettre à Eigil Knuth ; ils comprennent trois sites d'anneaux de tente et de dalles, bien qu'il s'agisse probablement d'une expédition à court terme avec un établissement permanent au Frigg Fjord (en) légèrement au sud[2].

Géographie modifier

Le cap Bridgman est situé du côté nord de l'embouchure du Frederick E. Hyde Fjord (en) en Terre de Peary. Le cap John Flagler est le promontoire du côté sud de l'entrée du fjord[3],[4]. Sur le plan administratif, il fait partie du Parc national du Nord-Est du Groenland.

En 1900, ce promontoire constitue l'exploration géographique précise la plus orientale de Robert Peary au nord du Groenland, car plus au sud il rencontre le brouillard. En 1907, il devient un point de repère important pour l'expédition Danmark qui cartographie pour la première fois la zone inconnue au sud et au sud-est du cap, ainsi qu'une partie de la Daly Range (en), s'élevant à l'ouest au-dessus de la plaine[5].

 
Carte de 1911 du nord-est du Groenland par Johan Peter Koch.

Notes et références modifier

  1. How Did Frederick E. Hyde Fjord Get Its Name?
  2. Bjarne Grønnow, Jens Fog Jensen, The Northernmost Ruins of the Globe. Eigil Knuth’s Archaeological Investigations in Peary Land and Adjacent Areas of High Arctic Greenland, in Man & Society, vol. 29, Museum Tusculanums Forlag, Københavns Universitet, Copenhague, 2003, p. 219 et 236-237.
  3. Prostar Sailing Directions 2005 Greenland and Iceland Enroute, p. 125.
  4. « Kap Bridgman », sur Mapcarta (consulté le )
  5. Spencer Apollonio, Lands That Hold One Spellbound: A Story of East Greenland, 2008, p. 101.

Liens externes modifier