Régiment aéroporté canadien
Régiment aéroporté canadien | |
Insigne du Régiment aéroporté canadien | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | Canada |
Allégeance | Forces armées canadiennes |
Branche | Armée canadienne |
Type | Régiment aéroporté |
Rôle | Opérations spéciales |
Effectif | Environ 600 |
Fait partie de | Corps d'infanterie royal canadien |
Garnison | Petawawa |
Devise | Ex coelis (« Surgi des nuages ») |
Marche | The Longest Day |
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Le Régiment aéroporté canadien (Canadian Airborne Regiment en anglais) était une formation parachutiste des Forces armées canadiennes active de 1968 à 1995.
Organisation modifier
Il ne s'agissait pas d'un régiment administratif selon la tradition britannique, mais plutôt d'une formation tactique dont les membres provenaient d'autres régiments.
Dans les années 1980, les trois régiments d'infanterie régulière canadiens fournissent chacune une compagnie qui font un roulement annuellement.
Histoire modifier
Opérations modifier
Au Canada modifier
Le Régiment aéroporté canadien fut déployé domestiquement à deux reprises. La première fois en 1970 lors de la crise d'Octobre au Québec et la seconde fois en 1976 afin de fournir du soutien anti-terrorisme lors des Jeux olympiques de Montréal.
À Chypre modifier
Le premier déploiement outre-mer du Régiment aéroporté canadien fut à Chypre en 1974 comme casque bleu.
En Somalie modifier
À la fin de l'année 1992, le Régiment aéroporté canadien fut déployé en Somalie avec un effectif de 900 soldats dans le cadre de l'opération Deliverance (en) sous l'opération plus générale menée par les États-Unis, l'opération Restore Hope.
Le Régiment fut démantelé à la suite de cette mission sur l'ordre du Premier ministre Jean Chrétien pour son implication dans la torture et la mort d'un adolescent somalien prit en train de voler dans leur campement en 1993[1], ainsi que des actes controversés dans leurs camps d'entraînement.
Antiféminisme modifier
Le Régiment aéroporté canadien se démarquera également par l'adhésion de certains de ses membres au pan extrême du courant masculiniste et antiféministe. La chercheuse Mélissa Blais relève en effet que la mémoire du tueur antiféministe Marc Lépine aurait été commémorée par certaines personnes au cours des années 1990[2].
Linéage modifier
Le Régiment aéroporté canadien reprend l'histoire et les honneurs de bataille du 1er Bataillon parachutiste et du 1er Détachement du service spéciale, deux unités ayant combattu au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Notes et références modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Canadian Airborne Regiment » (voir la liste des auteurs).
- Richard Foot, « Affaire de la Somalie », sur L'Encyclopédie canadienne,
- Mélissa Blais, « Plongée dans l'imaginaire antiféministe : Marc Lépine, héros et martyr ? », Sisyphe.org, (lire en ligne)