Camp de rééducation (Viêt Nam)
Les camps de rééducation (vietnamien : Trại cải tạo) étaient des camps de travail pour prisonniers créés à la fin de la Guerre du Viêt Nam par la République socialiste du Viêt Nam gagnante du conflit face au Sud Viêt Nam.
Dans ces camps, le gouvernement à emprisonné jusqu'à 300 000 anciens officiers, fonctionnaires et partisans de l'ancien gouvernement du Sud Viêt Nam[1]. D'autres sources estiment que le nombre de prisonniers passés par ces camps de « rééducation » pourraient atteindre de 500 000 à 1 million[2],[3],[4].
Ces camps de rééducation implantés au Viêt Nam servaient à réprimer et rééduquer les prisonniers avec des techniques sophistiquées de répression et d'endoctrinement développées après 1975 et la Chute de Saïgon. Des milliers de prisonniers y furent torturés et violés. Les prisonniers étaient incarcérés pour une période allant de quelques semaines à 18 ans[5].
Notes et références
modifier- Ginetta Sagan et Stephen Denney, « Re-education in Unliberated Vietnam: Loneliness, Suffering and Death », The Indochina Newsletter, octobre–novembre 1982 (consulté le ).
- Nicolas Werth, Jean-Louis Panné, Andrzej Paczkowski, Karel Bartosek et Jean-Louis Margolin, The Black Book of Communism: Crimes, Terror, Repression, Harvard University Press, , 572 p. (ISBN 978-0-674-07608-2).
- Wiest, Andrew, Vietnam's Forgotten Army: Heroism and Betrayal in the ARVN, New York University Press, (ISBN 978-0-8147-9410-4), xv.
- David L. Anderson, The Columbia Guide to the Vietnam War, Columbia University Press, (ISBN 0-231-11493-1), p. 160.
- Robert Kaiser, « Surviving Communist Reeducation Camp », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le ).