Breuil Munganga Furaha

femme politique

Breuil Munganga Furaha, née le à Kinshasa, est une journaliste et femme politique congolaise[1].

Breuil Munganga Furaha
Illustration.
Breuil Munganga Furaha en 2023.
Fonctions
Présidente nationale par intérim de l’Alliance des Congolais pour la Réforme et la Démocratie (ACORD)
Biographie
Nom de naissance Breuil Munganga Furaha
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Kinshasa (République démocratique du Congo)
Nationalité Congolaise
Parti politique Alliance des Congolais pour la Réforme et la Démocratie

Biographie modifier

Breuil Mungunga Furaha est née le à Kinshasa, de Mungunga juvenal Luambo, originaire du Sud Kivu, et de Joséphine Ngangu wa Ngangu, originaire de Bas Congo[2].

Elle est l'aîné d'une famille de 8 enfants dont 6 filles et 2 garçons[2].

Elle prône comme valeur fortes : la confiance, l'honnêteté, l'humilité et la fidélité[2].

Études et jeunesse modifier

Elle a fait ses études primaires à l'Athénée d'Ibanda , qui est une ancienne école française à Bukavu[2].

Elle a passé par le lycée Nyakavogo en ce qui concerne ses études secondaires[2] puis rejoint le lycée Wima où elle a décroché son diplôme d'état en sciences commerciales et administratives en 1995.

Elle suit des études à l'université catholique de Bukavu (UCB) où elle obtient une licence en droit privé et judiciaire[1].

Elle apprend le stylisme à université Catholique de Bukavu (UBC) pour s'améliorer dans l'art de la couture et de la décoration intérieure[2].

Carrière professionnelle modifier

Elle travaille une vingtaine d'années comme journaliste et en particulier à la radio Okapi de 2001 à 2006. Elle y anime l'émission politique « Dialogue entre Congolais »[1].

Elle a fait des stages à l'auditorat militaire durant trois mois après le conseil de guerre opérationnel et à l'infanterie garnison militaire de Bukavu durant quatre mois[2], où son passage lui a permis d'écrire sur la protection juridique des biens privés dans le rapport entre civils et militaires, et ensuite sur les Droits de l'homme et la Défense nationale.

Après quatre ans d'engagement avec Radio Okapi, elle s'est vu donner l'opportunité de travailler dans plusieurs provinces de la République démocratique du Congo, étant affectée, vu son expérience dans l'administration et la justice militaire, à la couverture médiatique des informations en période de guerre[2]. En 2007, elle est volontaire des Nations unies à la mission de stabilisation en Haïti comme productrice radio et quelque temps après elle est chargée de programme.

En 2010, de son retour d'Haïti où elle a survécu au tremblement de terre qui a endeuillé ce pays, l'ONG internationale internews lui propose un travail dans le programme de développement du secteur médiatique (PDSM) financé par l'USAID[2].

Elle a lancé la campagne d'éveil de la conscience citoyenne dans le but de pousser les uns et les autres à contribuer dans le processus de reconstruction de la république démocratique du Congo[3], en collaboration avec l'association des femmes des Médias (AFM).

Carrière politique modifier

Elle prend la présidence par intérim du parti politique Alliance congolaise pour la Réforme et la Démocratie (ACORD)[4]. Elle reçoit le prix patriotique en or de la Nouvelle Dynamique de la Société civile (NDSCI) à Bukavu en 2016[1],[2]Elle a monte une association avec certains des étudiantes de Droits de l'université catholique de Bukavu, conduite par sa passion de la défense des droits humains l'a conduit sur le chemin de la Monusco pour demander un appui pour une association locale des femmes pour la promotion des valeurs humaines.

En 2006, elle quitte Radio Okapi après avoir été mentionnée comme la première présentatrice femme de l'émission phare << Dialogue entre congolais>>[2],[5].Elle a organisé en 2023, un forum citoyen dans l'objectif d'éveiller de la conscience citoyenne, que chaque congolais pourrait de devenir un acteur actif du changement.

Notes et références modifier